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Crise de la dette en France

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Huit raisons qui font que la France perdra sans doute son "triple A" avant les élections de 2012. La panique qui s’est emparée de la classe politique française à la suite de la dégradation du triple A des Etats-Unis donnerait envie de rire si nos portemonnaies n’étaient directement concernés , et surtout si elle n’était pas justifiée par la réalité. La note française sera sans doute abaissée d’ici la prochaine présidentielle de 2012, au moins pour huit raisons. 1) Avec la dégradation de la note américaine, un tabou a été franchi : un grand pays a perdu son triple A, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de la première économie mondiale. Si les Etats-Unis sont abaissés, alors pourquoi pas la France ? C’est la question que tous les marchés se posent maintenant. 2) La dégradation américaine est une mauvaise nouvelle pour les pays européens déjà fragiles, et notamment l’Espagne et l’Italie. Ces deux pays pèsent lourd sur la zone euro. L’environnement économique immédiat de la France est touché. 3) Pour s’en sortir, notre Napoléon comptait sur le Grouchy de la croissance économique.

France is in denial as fragile banks add to economic woes | Business. In her small fashion boutique in a village near Saint-Étienne, Valérie Dongrazi was feeling the pressure of French banking jitters and the economic rut. The 44-year-old shopowner has not paid herself a salary for more than a year. When she did, it was €1,300 (£1,130) a month. She's had to start buying cheaper foreign stock as clients in her village in south-eastern France who once paid €270 for a good winter coat, can now afford just €150.

To stay on top of overheads, she relies on going to her bank to increase costly overdrafts or ask for loans. But with a big question mark over French banks' stability, shares in the biggest banks plummeting and talk of a state bailout, the lifeline of bank credit to businesses like Dongrazi's is drying up. Rumours about the fragility of French banks and their ability to cope with losses from Greek debt has thrown a spotlight on the wider woes of the economy and its slippery hold on its triple-A rating. Le coût de la dette française augmente aussi… Home » Pensées... Il n’y a pas que le Portugal qui paye de plus en plus cher sa dette à coup d’augmentations répétées de ses taux d’intérêts servis.

La France qui pourtant bénéficie d’une note triple A (c’est à dire la meilleure) de la part des agences de notation suit le rythme. Paris vient de procéder à sa première émission de 2011. Un test, en quelque sorte. Sur la ligne d’OAT à 2,50% à échéance 25 octobre 2020, 4,480 milliards d’euros ont été adjugés au taux moyen pondéré de 3,36% contre 2,87% lors de la dernière opération comparable le 4 novembre.Sur la ligne d’OAT à 3,50% à échéance 25 avril 2026, 3,420 milliards d’euros ont été alloués au taux moyen pondéré de 3,76% (contre 3,07).Sur la ligne à 5,50% à échéance 25 avril 2029, 1,075 milliard a été adjugé au taux moyen pondéré de 3,84% (contre 3,15%). Par ailleurs, les CDS de la France sont bloqués depuis des jours à un taux record de 107 points de base.

Popularity: 11% [?] Related Posts: France-Un député craint un hold-up des banques sur le Livret A. Par Julien Ponthus et Lionel Laurent PARIS, 12 janvier (Reuters) - Les banques françaises se livrent à un "hold-up" sur les dépôts bancaires du Livret A afin de se mettre en conformité avec les nouvelles règles prudentielles de Bâle III, a déclaré mercredi le député socialiste Jean-Pierre Balligand. "Les banquiers procèdent à un hold-up", a dénoncé le parlementaire lors d'une audition de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, où la Caisse des dépôts (CDC) et la Fédération bancaire française ont tour à tour essayé de gagner les députés à leur cause.

Les banques françaises, en quête de dépôts bancaires pour répondre leurs besoins de liquidité, ont engagé un bras-de-fer avec la CDC pour obtenir du gouvernement qu'il abaisse le taux de centralisation de l'encours du livret A, c'est à dire la part des dépôts conservée par la CDC. 13/09/2011: German and French Banks - "extreme" leverage & elevated risks. So what's the real trouble with German (and French) banks, folks? Errrm... they are kinda seriously bordering the "insolvency" territory. The sources for this information, in addition to those cited below, include an excellent research note prepared by Peter Mathews (FG), TD for the Dail Finance Committee, the IMF GFSR and IMF WEO databases.

Deutsche Bank Leveraged 52:1 (16 August 2011) based on a Tangible Common Equity (TCE) to Total Asset measurement. Tangible Common Equity is a better gauge of solvency than Tier 1 capital, particularly in the midst of a liquidity crisis. Tier 1 gives no sense of a bank's ability to withstand a liquidity crunch as it includes market-sensitive instruments that are subject to liquidity and price declines risks. Tangible Common Equity is also a much better indicator of a bank's ability to raise further funds in the market as it inversely relates to the rate of assets dilution implied in any rights issuance. (1), (2) Commerzbank French Banks Summary Notes. Un petit French funding problème. Moody’s downgrades SocGen and Credit Agricole; BNP review extended. Les CDS sur la dette française à leur plus haut. On comprend désormais pourquoi David Pujadas passe autant de temps à nous parler de la neige et des difficultés de circulation. Cela pourrait bien être le sapin qui cache la forêt … Car l’avenir est loin d’être réjouissant pour la France … les contrats d’assurance contre le non remboursement de la dette (CDS pour Credit Default Swap ) du pays ayant atteint lundi un niveau record.

Pire encore, leur prix atteignent désormais un niveau supérieur à celui de pays pointés du doigt par les agences de notation. Vers 16H15, les CDS de la France s’affichaient ainsi à 106,83 points de base. En clair, cela signifie que pour s’assurer contre le non remboursement de 10 millions de dollars de dette française à un horizon de cinq ans, un investisseur devra s’acquitter de 106 830 dollars par an d’ici à l’échéance.

Or, ce montant se révèle être supérieur à celui qui permet de s’assurer contre le non remboursement de la dette … du Panama. Sources : ats, AWP, AFP. La « main invisible » donne une grosse baffe à la France. J’avais prévu de vous parler de l’hyperinflation et de ses signaux avant-coureurs. Nous avons d’ailleurs commencé sur le sujet, hier, dans la Quotidienne . Voilà qu’aujourd’hui, 21 décembre, la très respectable Agefi, qu’on ne peut soupçonner d’alarmisme outrancier nous fait déployer nos petites antennes fébriles. « Le CDS sur la France à un niveau record », titre le quotidien. Le CDS, c’est cette assurance contre le défaut sur une dette.

Il existe des CDS pour les pays – et donc les obligations souveraines qu’ils émettent – comme pour les entreprises. Tout soupçon sur la bonne santé d’un émetteur commence par un renchérissement de la prime d’assurance le concernant. La « main invisible » de M. Sources Bloomberg et Agefi Bien sûr, L’Agefi donne immédiatement un petit comprimé de Lexomil à ses fidèles lecteurs : « un autre indicateur de la perception du risque est plutôt favorable à la France.

Au commencement est une équation monétariste Ou encore PIB = M x V M : la masse monétaire. L'’état français saisit (discrètement) le Fonds de Réserve des Retraites. Selon cet article de Financial News, le Fonds de Réserve des Retraites a été intégralement versé au crédit de la CADES et continuera de gérer cet argent, de loin, en tant que tierce partie, pour la CADES. Ce qui fait tout de même 36 milliards d’euros qui disparaissent du FRR pour venir boucher une partie d’un trou. En gros, on utilise des fonds destinés à la gestion de long terme pour remplir des gros trous et des gentils déficits de court terme. Ça ressemble à s’y méprendre à la récente ponction par le gouvernement irlandais des 24 milliards d’euros du National Pension Reserve Fund pour alimenter le programme budgétaire courant. Tout ceci, dans la plus parfaite opacité (s’pa, m’sieur Baroin) que la presse s’est d’ailleurs entretenue à conserver.

L’étape suivante, pendant que l’écart des taux entre le Bund allemand et les Bons français ne cesse de grossir, c’est probablement les petits sommes rondelettes mises de côté par le citoyen lambda sur ses comptes épargnes, livret A et compagnie. Comment la France escamote 120 milliards d’euros de sa dette | R. European nations begin seizing private pensions. People’s retirement savings are a convenient source of revenue for governments that don’t want to reduce spending or make privatizations.

As most pension schemes in Europe are organised by the state, European ministers of finance have a facilitated access to the savings accumulated there, and it is only logical that they try to get a hold of this money for their own ends. In recent weeks I have noted five such attempts: Three situations concern private personal savings; two others refer to national funds. The most striking example is Hungary, where last month the government made the citizens an offer they could not refuse.

They could either remit their individual retirement savings to the state, or lose the right to the basic state pension (but still have an obligation to pay contributions for it). In this extortionate way, the government wants to gain control over $14bn of individual retirement savings. A slightly less drastic situation is developing in Poland. L'Etat paye en urgence ses fonctionnaires. Déjà, en 2009, des décalages avaient été constatés entre les départs effectifs et les départs anticipés par les budgétaires, ce qui avait engendré des économies plus faibles que prévu dans le cadre de la politique du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite.

Effectivement, en 2009, au lieu de 30.600 départs anticipés, ce sont 20.000 fonctionnaires qui sont partis en retraite et 100 millions de moins économisés par rapport aux prévisions. Pourquoi ? 1. Parce que, depuis la loi de 2008 qui a permis aux salariés du privé qui le souhaitent de travailler jusqu’à 70 ans, les fonctionnaires pouvent désormais travailler jusqu’à 65 ans.

Les prévisions de départs en retraite calculées ultérieurement sont donc fausses. Résultat : le taux de non remplacement est de 41% au lieu du 44% affiché [1]. 2. 3. D’où viennent ces 930 millions ? Voici les principaux ministères qui demandent des rallonges pour payer leurs fonctionnaires. D’où vient cette « rallonge » ? Conclusion :

Etat des déficits publiques

Plan Fillon et niches fiscales: volonté à géométrie variable. La rentrée politico-économique française est faite de signaux brouillés. D'une part l'annonce par François Fillon d'un plan de rigueur. Les uns diront qu'il s'agit d'un plan uniquement réalisé pour donner des gages aux agences de notation, et que ce n'est qu'une collection de mesurettes sans guère de colonne vertébrale. Ou encore que, pour 10 Mds€ de taxes supplémentaires, on ne trouve qu'un seul petit milliard de baisse de dépenses. Que la surtaxe sur les riches est une fumisterie. Le plan Fillon Le plan présenté par François Fillon présente un savant dosage de vrai et de com'. J'avais récemment fait état du démantèlement de la loi TEPA en concluant que le seul dispositif qui était resté intact était la défiscalisation des heures sup' mais qu'il y avait peu de chances que cela change avant 2012.

Passons sur la "contribution exceptionnelle" sur les super-riches qui, plus que symbolique, est dérisoire. Les niches Les niches sont-elles donc la solution miracle? Du pain sur la planche. French translations of Greek debt values | Business. The French bank BNP Paribas has cut the value of its Greek bank debt by 20%. Photograph: Eric Piermont/AFP/Getty Images Transparency is a word that French banks find difficult to understand.

At least, that is the view of global accounting regulators, who have stepped in to the row over how to value loans made to Greek banks. It is an important question because continental banks have loaned a large proportion of their spare cash to Greece, Spain, Portugal and Italy. French banks, which still have a statist whiff about them after years as General de Gaulle's playthings, may have shied away from investment in American sub-prime mortgages, which the Germans lapped up, but they liked saying yes to debt-addicted Greeks. They also liked to insure business transactions in Greece through credit default swaps. BNP Paribas and insurer CNP Assurances recently cut the value of their Greek bank debt by 20% when most other banks settled on 50% as a fairer reflection of Greek creditworthiness.