background preloader

Business models medias

Facebook Twitter

Mediapart aurait atteint l’équilibre financier. Mediapart semble avoir réussi son pari. Le site d’information en ligne cofondé par Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du quotidien Le Monde, aurait atteint son point d’équilibre. « On ne perd plus d’argent depuis cet automne, indique-t-il. Cela s’explique par la croissance de notre base d’abonnés. A la fin 2009, nous en comptions 16 000, contre plus de 47 500 en ce début d’année ».

L’un des investisseurs de la société, Thierry Wilhelm, a confirmé ces chiffres. Dopé par ses révélations sur l’affaire Bettencourt, Mediapart a quasi triplé le nombre de ses lecteurs en un an. Le plan initial prévoyait d’acquérir 75 000 abonnés au mois de mars 2011. Devant cette croissance, Edwy Plenel n’affiche aucun triomphalisme. « Je ne crie pas victoire, nous devons consolider notre position pour être rentable sur l’ensemble de l’exercice 2011″, ajoute-t-il. Mediapart est également au coeur d’une plainte pour diffamation déposée par le secrétaire général de l’Elyséé. La Brique : « Le journal est l'un des aspects de la lutte - parmi d'autres » C’était en juin dernier. Un week-end de fête, pour les trois ans du journal La Brique. Une maison de quartier, non loin du centre-ville de Lille.

Des lecteurs et sympathisants venus nombreux pour discuter, trinquer et dire leur soutien. Et aussi… un digne représentant des ex-RG, présent deux heures avant le déclenchement des festivités, costard rigide et allure hautaine de celui qui n’est pas là pour rigoler. Rien d’étonnant, en fait : le canard est – comme on dit – défavorablement connu de ces autorités locales qu’il n’hésite jamais à aligner, dénoncer, attaquer. Pour ne rien gâcher, l’affiche annonçant l’événement ne faisait pas dans la dentelle, qui montrait un casque de CRS transpercé d’un tonfa, avec une légende – « un flic, un bal » –, jolie façon d’évoquer les concerts prévus en soirée. D’assaut, il n’y a pas eu, sinon intellectuel ou alcoolique. Aux origines Au début, nous paraissions tous les deux mois. Diffusion et (menue) monnaie La Brique Vs. Carburant de La Brique À lire ICI. L’iPad n’a pas encore sauvé la presse. Rencontre avec les repreneurs du Monde.

Murdoch et Apple commettent un « Daily »

Kiosque numérique

“eHow”, le média construit autour des requêtes Google. Politico lance un service payant à 1500$ / an. J'ai toujours admiré Politico pour son approche à la fois pragmatique et inventive du business model en ligne. Chez ce pure-player d'actu politique, basé à Washington, pas d'idéologie : le contenu de qualité doit être payant, Internet doit être gratuit, le papier est mort/vivant... mais plutôt : quel prix les lecteurs sont-ils prêts à payer ?

Pour quoi ? Comment, où et sur quel support ? Bref, on mise sur la qualité et, surtout, on s'adapte à la complexité. Politico est un pure-player d'info qui pratique le reverse-publishing : une édition quotidienne papier, gratuite, et rentable. L'édition est cependant vendue sur abonnement en dehors de Washington. Politico pratique aussi le "reverse advertising" : certains articles sont "donnés" à la presse papier, Politico se charge de vendre de la pub sur ces pages et partage les revenus avec le quotidien client. [synthèse] Comment créer un média à but non-lucratif ? Ne constituons pas des ghettos culturels pour riches ! Mise à jour 28 décembre 2014 Bilan, cinq ans après avoir écrit ce papier : une majorité de titres d’informations ont opté pour un modèle mixte, en partie gratuite, en partie payante. Médiapart, Le Monde, Le Figaro, L’Obs, Le Parisien, Libération, Les Echos, L’Equipe… Rares sont ceux qui maintiennent le modèle 100% publicitaire, tels le Huffington Post ou Slate.

Parallèlement, se sont développés Google News et Facebook qui sont devenus des distributeurs majeurs de l’information, opérant des hiérarchies fondées sur des critères purement économiques, accentuant les biais dramatiques et émotionnels Ce que je redoutais s’est donc produit : l’aggravation des inégalités d’accès à l’information. Aux instruits, la presse payante de qualité, aux moins instruits (qui ne mesurent pas la valeur d’une bonne information), “l’entertainement” et la rumeur Edwy Plenel se félicite du succès de Médiapart, consécutif aux révélations de l’affaire Woerth.

Quel rapport avec Plenel ? 2-Divertir. C’est assez naïf. Spot.us ou l’impact du crowdfunding sur le journalisme » Article » OWNI, Digital Journalism. Spot.us est une plateforme de financement participatif (crowdfunding). Les journalistes y exposent leurs projets d'articles et les internautes financent ceux qui leur semblent les plus pertinents.

MediaShift nous explique les conséquences et les implications de ce mode de fonctionnement. Des plates-formes comme Spot.Us et Kickstarter montrent que le crowdfunding peut être une source de financement du journalisme. Comme ce mode de fonctionnement va certainement devenir de plus en plus fréquent, il est important d’étudier comment il impacte le rôle et le travail du journaliste. J’achève actuellement un doctorat sur l’intelligence collective dans le journalisme, et mon étude de cas sur Spot.Us essaye d’aborder ces questions. J’ai interrogé quinze donateurs et reporters de Spot.Us, pour une étude que j’ai présenté la semaine dernière sous la forme d’un rapport de recherche à IJ-7, la septième conférence pour l’innovation dans le journalisme, à Stanford.

Le point de vue du reporter. Spot.us : réinventer le financement du journalisme. Spot.us (littéralement « remarquez-nous ») est né des idées de David Cohn, un jeune journaliste ayant participé aux premières expériences de crowdsourcing avec Jay Rosen, et des fonds du Knight News Challenge, qui accorda 340 000 dollars au projet en 2008. Le site jouit d’une popularité peu commune, lancée en partie par un article du New York Times en août 2008. David Cohn (Photo: cvconnel via Flickr) Le site Spot.us permet aux journalistes indépendants qui le souhaitent de proposer un article qu’ils veulent réaliser.

Ils y listent leurs besoins et demandent au public de bien vouloir les financer. L’interface doit permettre aux communautés de s’organiser pour financer les enquêtes que les médias traditionnels ne peuvent plus se permettre. Aujourd’hui, après s’être donné comme but de permettre le « community-powered journalism », le site a-t-il atteint son objectif ? 2 ans d’activité, 2000 pages vues par jour La communauté, elle, compte 2000 membres. Un modèle d’affaire « exotique » ProPublica: journalisme à (très) haut coût, financé par des dons » Article » OWNI, Digital Journalism. Paul Steiger, fondateur du pure player américain ProPublica, est revenu sur le business model de son média à l'occasion des Assises du journalisme à Strasbourg.

Difficile de parler des nouveaux modèles économiques des médias sans parler de ProPublica. Même s’il parait difficilement applicable en France, il passionne autant qu’il pose de nombreuses questions. Son fondateur, Paul Steiger (ancien directeur de la rédaction du Wall Street Journal, ci-contre), était invité aux Assises du journalisme de Strasbourg, hier, où j’étais présent, pour brosser devant un parterre de professionnels et d’étudiants fascinés, un modèle unique au monde.

Fascinant, le modèle de ProPublica l’est forcément : ce pure player américain fait du journalisme d’intérêt général, dans la plus pure tradition de l’investigation à l’américaine. Le journalisme de ProPublica coûte cher. 300.000 euros, des sommes que l’on peut retrouver en télé, où les budgets ne sont pas les mêmes, jamais en presse écrite. Combien ça coûte ? Spot.us: l'info anar qui sauvera le journalisme ? « Ce n'est pas cet arbre, mais mon pou­voir d'en dis­po­ser à ma guise, qui est ma pro­priété ». Pre­nez cette phrase de Max Stir­ner, dis­ciple de Hegel qui au mi­lieu du 19e siècle se re­bella contre son maître au nom de l'in­di­vi­dua­lisme anar­chiste, rem­pla­cez « arbre » par « in­for­ma­tion », et vous aurez une idée de la ré­vo­lu­tion anar­chiste que Spot.​us a l'in­ten­tion de lan­cer dans le monde de l'in­for­ma­tion. Ce site Web est le pre­mier, dans le jour­na­lisme d'in­ves­ti­ga­tion, à être en­tiè­re­ment fi­nancé par la so­ciété ci­vile.

Son mé­ca­nisme est simple : les uti­li­sa­teurs dis­cutent en ligne et dé­cident des su­jets qu'ils ai­me­raient voir dé­cor­ti­qués par un groupe de jour­na­listes im­pli­qués dans le pro­jet ; les jour­na­listes donnent une es­ti­ma­tion du coût pro­bable de l'en­quête, et ce n'est que lors­qu'ils ont réuni la somme pré­vue, à coups de pe­tits fi­nan­ce­ments (20 dol­lars en moyenne), qu'ils se mettent au tra­vail.

Jean-Christophe Nothias « Le modèle du seul site gratuit est une. Suite aux réactions suscitées par notre article sur le lancement de Slate.fr, un nouveau pure-player franco-américain, et le modèle proposé sur celui-ci par Jean-Marie Colombani, nous avons demandé à Jean-Christophe Nothias, directeur du développement de Mediapart, de faire le point sur le modèle économique du site. Mediapart fête bientôt ses un an, l’occasion de répondre à des interrogations ou des critiques qui ont pu émerger au cours de cette première année. - ElectronLibre : Au moment du lancement du site, Edwy Plenel a dit « Si les abonnés sont au rendez-vous, on se passera de publicité ». Est-ce toujours le cas ?

- EL:Quel est le taux de fidélisation ? JCN : Le taux de résiliation mensuelle est de l’ordre de 1,5%. C’est un taux que nous considérons comme très positif mais anormalement faible : les premiers lecteurs sont de véritables supporters et ce pourcentage augmentera avec l’élargissement de notre lectorat. JCN : Le nombre de visiteurs uniques est en constante progression. Eric Hippeau : le “paywall” n’a pas d’avenir. Avenir de l’information : La bataille du code - Web 1,2,3 - Elec. Gagner de l’argent avec de l’info sur internet? « C’est compliqu. Doux euphémisme que celui de Bertrand Gié, directeur délégué des nouveaux médias pour Lefigaro.fr, rencontré le 3 décembre aux Ateliers de la presse. « La technologie, les journalistes coûtent cher.

Il faut se montrer très inventif pour ne pas perdre d’argent » , précise-t-il. Si aujourd’hui Le Figaro est « largement rentable » sur le net, ce n’est certainement pas grâce à la pub sur ses différents sites éditoriaux (lefigaro.fr, mais aussi Sport24.com, TVmag.com ou evene.fr). En fait, celle-ci leur permet tout juste d’atteindre l’équilibre financier… Non, la vraie source de revenus provient des autres sites (marchands) de la galaxie Le Figaro : - sites de petites annonces comme Explorimmo.com, cadremploi.fr, cadresonline.com, keljob.com - sites d’e-commerce comme ticketac.com (billets de spectacles), bazarchic.com (vêtements), ou meteoconsult.fr (services météo) Lefigaro.fr emploie 600 salariés aujourd’hui (sur 2.000 pour le groupe) contre 80 en 2005 pour le même périmètre groupe.

Atlantico : entre The Daily Beast et The Huffington Post. The Atlantic : rentable et digital ? La Social Newsroom. C'est l'un des plus vieux magazines américains (153 ans !) Mais aussi l'un des plus modernes : il a compris comment prendre le tournant du web sans tomber dans la schizophrénie, sans perdre ce journalisme haut-de-gamme qui a fait sa réputation, ni perdre d'argent. Mieux : il en a gagné. Cette année The Atlantic est enfin passé dans le vert. 1,8 millions de profits en 2010.

En 2003, il perdait 7 millions par an. Comment ont-ils fait ? Justin Smith, président de The Atlantic Media Company, arrivé en 2007, raconte au New-York Times sa révolution : "Nous nous sommes imaginés comme une start-up de la Silicon Valley dont la mission était d'attaquer et de perturber The Atlantic", en se posant cette question : "Que ferions nous si notre but était de nous cannibaliser ? " Le magazine a embauché de jeunes journalistes aux côtés des anciens. Résultat : depuis 2005, rapporte le NY Times, les revenus de The Atlantic ont doublé. 32,2 millions $ cette année, dont la moitié vient de la publicité.

Rue89 en route vers l??quilibre financier. Apparue sur la Toile en mai 2007, le jour de l’élection de Nicolas Sarkozy, Rue89 s’est taillée une place de choix dans le paysage de l’information en ligne en développant son credo d’une information participative articulée entre journalistes, experts et internautes. L’intuition éditoriale était pertinente. En revanche, pour résoudre l’équation économique, l’équipe a dû faire preuve de pragmatisme et d’inventivité. Un cocktail qui devrait se révéler payant dans les prochains mois, nous assure Laurent Mauriac, directeur général de Rue89. En France, Rue89 a été le premier média (principalement) écrit à accomplir le tour de force de devenir un média national sans être adossé à une édition papier. L’audience et l’estime dont jouit Rue89 ne garantissent pas pour autant la pérennité d’un site qui n’a pas encore annoncé de résultats financiers positifs, à l’heure où d’autres pur -players similaires, au premier rang desquels l’espagnol soitu.es, mettent la clé sous la porte.

Bloc-notes : quels financements possibles pour un média ? - [ Pa. 5 pistes de monétisation digitale pour les médias. S'il y a bien une chose que j'ai appris pendant ces quelques années d'expérimentation sur Internet c'est que ceux qui ont raison finissent toujours par avoir tort quelques mois plus tard, et vice-versa. Finalement, les seuls qui ont tort, sont ceux qui abordent la révolution en cours avec un esprit activiste. Dans un sens ou un autre.

Les Ayatolahs du tout web, du tout gratuit, sont aussi dangereux que ceux de la méthode coué "le print n'est pas mort", "tout doit être payant". Ce que j'ai appris c'est que, peu importe d'avoir tort ou raison, il faut être en mesure de s'adapter quand le vent tourne.

La bonne nouvelle avec Internet, c'est qu'il vous offre des outils inédits pour mesurer cette nouvelle complexité. Cette règle posée, voici quelques pistes pour vous aider à avancer dans cette nouvelle jungle : 1) La création d'une audience qualifiée Le modèle publicitaire sur Internet est-il à jeter à la poubelle ? 3 clefs ici : - Pour cela, la marque est indispensable. 5) Love money. SVN » Financement du journalisme : quel(s) modèle(s) économique(

Le journalisme, et plus généralement l’industrie du contenu sur internet, n’a pas encore trouvé de business model. Seconde partie du post (lire la première partie) où j’examine les différentes possibilités de financement observées sur internet ou issues de mon imagination (en rouge les options qui me paraissent particulièrement novatrices) : Référencement : il s’agit là d’un source de financement hypothétique que j’analyse dans un article sur le possible déréférencement par Google des propriétés de Murdoch . Si les grands moteurs de recherche venaient à payer pour référencer, les grands producteurs de contenus pourraient en tirer des revenus. Cependant un risque important serait de retomber dans un journalisme optimisé pour un algorithme. Information augmentée : l’information, en elle-même, peut maintenant être considérée comme gratuite. Voire l’information a une valeur marginale négative en ces temps d’infobésité. La liste n’est pas nécessairement exhaustive.

SVN » Financement du journalisme : quel(s) modèle(s) économique( De l'hyperlocal révolutionnaire: Nase Adresa. Alors que tout le monde parle de LeWeb09, je vais revenir sur le World Editors Forum où j'étais la semaine dernière. De toutes les présentations et conférences, celle qui m'a le plus surpris et convaincu vient de l'est de l'Europe. Il ne s'agit pas encore des polonais de Gazeta Wyborca, dont les blogs new media se sont déjà faits l'écho. La surprise vient cette fois de République Tchèque, où a démarré cette année la publication de Nase Adresa ("notre adresse", en Tchèque), un projet d'hebdomadaire hyperlocal un peu fou. J'ai eu l'occasion d'interviewer Roman Gallo, le directeur de la stratégie média de PPF, le groupe qui est derrière Nase Adresa. Le projet s'articule autour de trois éléments: les éditions de l'hebdomadaire, différentes pour chaque zone, un centre de formation permanent, basé à Prague (Futuroom, qui mériterait lui aussi son article), mais surtout les "cafés éditoriaux".

Pour approfondir (naviguez dans le module ci-dessous pour accéder aux articles): Avenir des mÈdias en ligne : l'impossible equa. Table ronde sur les modèles économiques de la presse en ligne | L'introuvable "business model" de la presse quotidienne sur le W.