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Austérité budgétaire

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« Crise des dettes » ? « Notre hymne à la rigueur », par les experts médiatiques. L’été 2011 est marqué par un nouveau coup de massue sur les marchés financiers. La dette des États-Unis a été rétrogradée, par l’une des agences de notation [1], de la note AAA à AA+, faisant craindre un risque de défaut de paiement auprès des investisseurs. Après la Grèce, c’est le prolongement de la « crise des dettes ».

En France, l’inquiétude grandit, bien que la salutaire note AAA soit conservée. Le gouvernement français, pour réduire le déficit du budget de l’État propose alors de mettre en place un plan, que l’on dit « de rigueur ». Mais pour les médias, la dette est un sujet complexe. Le plus simple est de donner la parole à des experts, économistes pour la plupart. Logique. Les experts du Point Le 11 août 2011, l’hebdomadaire de François Pinault, Le Point, donne la parole à plusieurs économistes et experts habitués des médias.

Prises une à une, ces positions n’engagent que ceux qui les prennent et relèvent donc de la liberté d’opinion. Les experts du Monde Mathias Reymond. IMF Shakes Austerity Orthodoxy for New Pragmatism. Five years ago, the International Monetary Fund was looking for a role. Thanks to the global recession and its aftermath, it has one. Today, if the IMF didn’t exist, governments would have to invent it. At a time of global economic peril, the agency serves not just as an emergency lender to distressed governments but also as an indispensable forum for economic collaboration and accountability. At the IMF’s annual meeting, which takes place this week in Tokyo, finance ministers and central bankers will again explain their policies to one another and discuss cooperating more effectively.

True, real policy coordination is still an ambition more than a reality, and much more needs to be done (especially in cross-border financial regulation, to name just one area). Changes in its worldview can shift the terms of the discussion among governments and exert a subtle pressure on policy. Severely Conservative The IMF used to demand a severely conservative orthodoxy in fiscal and financial affairs. 20/06/2011: Europe's Corporate Tax Rates. The Institute for International and European Affairs provided a comprehensive list of EU member states' effective corporate tax rates - here - with a handy graphic depicting various states as either highest or lowest in terms of their corporate tax rates in a continuous color coded scheme. Statistically-speaking, the cool graphic is slightly the case of 'more design, than substance' as it does not provide analysis for what constitutes a 'high' or 'low' rate.

Below, I provide a chart based on IIEA's data with specified boundaries for cut-offs for the tax rate categories. These bands are based on the +/- 1/2 of STDEV and +/- 1 STDEV from the mean. Please note that the parameters are: Mean (EU-wide less Malta) = 12.55%Mean (Euro area) = 13.88%Median (EU-wide) = 12.55%STDEV = 6.40 For the sake of an argument: Ireland is just below the EU average and is firmly in the 'Average' tax rates category. Europe: Alerte rouge.

Il se prépare, dans les cénacles européens, un violent coup de force antidémocratique et l’accélération de la destruction de nos acquis sociaux allant encore au-delà de ce que nous pouvions imaginer avec le traité de Lisbonne. Un document de travail daté du 25 février 2011, actuellement entre les mains des gouvernements, baptisé « Coordination améliorée des politiques économiques dans la zone euro.

Principaux éléments et concepts » le révèle. Il contient un nouvel arsenal d’une horrible offensive antisociale qui risque d’être livrée aux travailleurs, aux jeunes, aux retraités, dans les mois à venir. Ce document, camouflé aux citoyens, est destiné à préparer le Conseil de l’Euro du 11 mars et le Conseil européen des 25 et 26 mars prochains. Une intégration économique de l'Union européenne encore plus poussée Il constitue la dernière mouture du pacte de compétitivité dont la presse économique a tenté de faire croire, les jours derniers, qu’il serait adouci.

Il y a donc urgence ! Quand l’austérité jette les gens à la rue - Aide sociale. Photos : © Éric Garault Les SDF et autres habitués du bitume ne sont plus les seuls à goûter aux joies du campement urbain. Au 115, le numéro d’urgence du Samu Social, à Toulouse, on note 120 refus d’hébergement par jour. « C’est du jamais vu, c’est un record », observe Anabelle, porte-parole du Groupement pour la défense du travail social (GPS). Bénéficiaires du RSA ou personnes sans ressources, travailleurs pauvres ou retraités, immigrés avec ou sans papiers, jeunes toxicomanes ou non, les habitants de la rue font leur « baby-boom ». Et en appelant le 115, seuls les plus chanceux auront quelqu’un au bout du fil. « Le nombre d’écoutants ne permet pas de répondre à tous les appels », regrette Bruno Garcia, coordinateur de la veille sociale toulousaine. À Toulouse, suite à la fermeture de deux centres d’hébergements et à la fin de la trêve hivernale, la situation devient critique. Quand l’État ne joue plus son rôle Comment expliquer un tel délitement ?

Vers un foyer « Ikea » ou « Darty » ? Bonne et mauvaise inflation face à la dette : quels dangers ? Pierre Lellouche, Christine Lagarde et Frédéric Lefebvre font les soldes d’hiver, à Paris, le 12 janvier 2011 (Benoît Tessier/Reuters). Tout le monde connaît le bon et le mauvais cholestérol. Il en va de même avec l’inflation. Au risque de choquer, il y a bien la bonne et la mauvaise inflation. Essayons de définir ce qui n’existe pas officiellement, à savoir la bonne inflation, ce qui est interdit par les temps qui courent, dans la mesure où la pensée unique économique nous explique que l’inflation, c’est forcément mauvais. Souvenons-nous d’un temps pas si lointain.

C’était un temps que beaucoup ont vécu, c’était un temps de plein emploi ou presque, c’était un temps de reconstruction, c’était un temps d’insouciance, où demain serait meilleur qu’aujourd’hui et où nous entrions dans la modernité, le progrès et la consommation de masse. La « bonne » inflation réduit les dettes Il s’agissait donc d’une « bonne inflation » celle qui réduit le poids potentiel des dettes. Par quel mécanisme ? En Europe mais à quel prix ? | Presseurop – français. Tallin, décembre 2010. "L'euro est notre monnaie !

". Avec l’adoption de l’euro, le 1er janvier, l’Estonie est devenue le plus "occidental" des pays nordiques : membre à la fois de l’OTAN, de l’UE et de la zone euro. Mais, dans son effort pour rejoindre l’Europe, le pays a développé des réflexes qui évoquent le passé soviétique qu’il aimerait effacer. Comme des milliers d’autres Finlandais, j’ai passé le réveillon à Tallinn. Et ce pour la dixième année de suite. Cette année, le thème principal des conversations a été l’euro. "Bienvenue au club de ceux qui payent la vie confortable des Grecs et des autres", disaient les Finlandais à leurs cousins estoniens. Avec le passage à l’euro, l’Estonie est devenu le plus occidentalisé de tous les pays nordiques : la Finlande n’est pas dans l’OTAN, la Suède n’est ni dans l’OTAN ni dans la zone euro, la Norvège n’est ni dans l’UE ni dans la zone euro. Mais après l’arrivée de l’euro, c’est la routine qui reprend.

Ni syndicat ni opposition. Pour les Portugais, la rigueur ne fait que commencer - Monde - la-Croix.com. Le président portugais, Anibal Cavaco Silva, en campagne, à Matosinhos, près de Porto, jeud 20 janvier (Duarte/AP). «La TVA augmente/nos prix n'augmentent pas ». En lettres majuscules et couleurs vives, l'affichette trône à la vue de tous au-dessus de la caisse enregistreuse, à l'entrée d'un magasin de cosmétiques de Lisbonne. « Les affaires ont été bonnes en fin d'année, explique la propriétaire, mais c'était artificiel car beaucoup ont anticipé leurs achats afin d'éviter la hausse de la TVA au 1er janvier. » Selon elle, «2011 s'annonce très difficile, entre la baisse des rémunérations des fonctionnaires, le gel des salaires dans le privé et la diminution des aides sociales.

Du coup, on essaie de limiter les dégâts.» Pas sûr que cela s'avère efficace. . « Du jour au lendemain, en début d'année, les gens ont déserté les magasins », s'exclame ce chauffeur de taxi en empruntant l'avenue de la Liberté, une artère commerçante de Lisbonne, vidée de ses piétons comme de ses embouteillages. Réduire les allocs chômage, un pas de plus vers la rigueur. Pierre Méhaignerie (capture vidéo lefigaro.fr) Quelle mouche a-t-elle piqué Pierre Méhaignerie ? En dénonçant, dans une interview au Figaro, les indemnités chômage, qualifiées de « trop élevées » pour « certains cadres », le député UMP de Vitré (Ile et Vilaine) rompt quelque peu avec son étiquette de placide démocrate chrétien. A quelques jours des discussions patronats syndicats sur une nouvelle convention d’assurance-chômage, le président de la commission des affaires sociales de l’Assemblée souhaiterait-t-il peser de tout son poids sur les négociations ?

Sans doute. Mais celui qui est également le quatrième (et dernier) vice-président du conseil national de l’UMP (son Parlement) tient à conserver son rang au sein de l’appareil. Il s'agit bien d'annoncer aux Français que rien ne va plus. Pourtant sous couvert de « justice» et d' « efficacité » les mots préférés du député breton, la mesure est loin d'être anodine. Du même auteur Une moyenne qui écrase un peu tout. Récapitulons : Joseph Stiglitz : «L'austérité est une menace pour les démocraties»

En 2011, l’Etat cherche de l’argent. Partout. L’année 2010 s’est refermée sur un bilan économique catastrophique : l’état continue de s’endetter à un rythme affolant, tout simplement jamais atteint dans l’histoire française récente (sur les 1500 dernières années, à la louche). On pouvait craindre qu’il en serait de même pour l’année suivante. Mais grâce aux fines équipes de politiciens en place, on peut heureusement se rassurer : 2011 sera bien pire. Ceci dit, on pouvait sentir le roussi dès le 31 décembre, lorsque le président vint s’excuser s’exprimer devant les quelques Français qui avaient choisi de l’écouter ce soir là. Le discours était sans ambiguïté : l’année 2010 fut rude, mais grâce au talent et à l’abnégation des Français qui n’ont de toute façon pas eu le choix, tout s’est bien passé, voire tout s’est même mieux que bien passé. « La croissance revient » : c’est Crissine qui le dit.

. « Les grandes réformes engagées commencent à porter leurs fruits » : ah oui, les Grandes Réformes. Bon. Ce pays est foutu. L'année 2011 sera celle du chômage. - File d'attente devant une agence pour l'emploi à Madrid. Paul Hanna / Reuters - Le chômage en France ne fait pas l'objet de toutes les attentions et de toutes les craintes. La crise économique qui s’est abattue dès 2008 en France a rapidement viré en crise de la dette publique avec pour conséquence immédiate la nécessité de réduire les déficits. Des mesures drastiques ont été prises pour 2011, on sait que tout le monde va devoir passer à la caisse, que ce soient les entreprises ou les ménages pour réduire le cumul abyssal de la dette publique. Le coût de l’effort fiscal qui sera demandé, aura sans aucun doute un effet sur l’emploi, mais pour l’heure personne n’en parle… On connaît l’adage trop d’impôt, tue l’impôt.

Il ne faut pas oublier que cette équation passe par la case emploi. Publicité Pour l’instant, personne ne s’en émeut. Le scenario d’une reprise du chômage pouvait être anticipé depuis bien longtemps. Pour autant, ne soyons pas dupes. Stéphanie Villers Devenez fan sur. Déjouer le piège de la rigueur et le verrou de l'Euro par Jacques SAPIR. Le piège de la rigueur ne se comprend pas hors du verrou de l’euro. Pour autant, l’adhésion à ce dernier n’a pas reposé que sur des considérants idéologiques. Il y a bien eu des facteurs réels qui ont convaincu les gouvernements d’accepter cette solution de la monnaie unique dont les inconvénients étaient pourtant connus dès l’origine. Le délitement de ces facteurs pose la question de la possibilité de la survie de la zone euro et, au-delà, des solutions alternatives qui s’offrent à nous. Vers la récession Les politiques de rigueur constituent une grave erreur pour des raisons qui devraient être évidentes : elles vont déprimer la demande intérieure de la zone euro et rendre ainsi encore plus difficile le retour progressif à un relatif équilibre des dépenses publiques, ce qui est pourtant le but officiellement recherché.

La conjonction de telles politiques sur un grand nombre de pays aura des résultats cumulatifs. Les deux crises de la monnaie européenne Le glas d’un compromis Graphique 2. La rigueur, c’est bon pour les pauvres ! La relance pour les Etats-Unis, la rigueur pour l'Europe. - REUTERS/Kai Pfaffenbach - Est-ce une foi inoxydable dans le dollar et dans l'Amérique? Est-ce une indulgence seulement provisoire? Est-ce tout simplement de la cécité? En tout cas, on ne peut qu'être frappé de la divergence des politiques économiques entre les Etats-Unis et l'Europe et de l'appréciation à contresens qu'en font les marchés financiers. En Europe, la reprise est faible et la croissance n'atteindra pas 1,7% dans la zone euro en 2010 et sans doute 1,4% en 2011. Les Etats-Unis seront le seul pays développé à ne pas s'imposer de rigueur l'an prochain.

Publicité Une seule monnaie, un seul pays Il est perturbant d'observer des points de vue aussi radicalement différents entre le Nouveau et l'Ancien Continent… Qui peut comprendre pourquoi la rigueur est bonne ici et la relance là-bas? Alors? Eric Le Boucher Chronique également parue dans Les Echos Devenez fan sur , suivez-nous sur. Irish budget imposes savage austerity. By Jordan Shilton 8 December 2010 Ireland’s 2011 budget was passed by the Dáil (parliament) yesterday, as the Fianna Fáil-Green party government began the implementation of a four-year plan to cut spending by €15 billion. The government won the first vote on the budget by 82 to 78. The measures contained in the fourth austerity budget since 2008 fall most heavily on the poor and low-paid workers, who are to be made to pay for the reckless activities of the banks.

The content of the budget was dictated by international finance capital through the European Union and the International Monetary Fund. In discussions that led to an €85 billion bailout being finalised at the end of November, they demanded swingeing cuts from the government, including a binding commitment to slash the minimum wage, and the reduction of Ireland’s budget deficit to 3 percent of GDP by 2015. Among the most sweeping cuts are those on the welfare system, which will see a total of €780 million of cuts next year.

Contre la rigueur à l'anglaise, la seule résistance étudiante | Rue89. Un étudiant arrêté par les bobbies anglais, à Leeds, le 30 novembre 2010 (Nigel Roddis/Reuters). (De Londres) Le Parlement britannique se prononce jeudi 9 décembre sur un triplement des droits d’inscription à l’université proposé par le gouvernement. Dans les facs, la mobilisation contre cette mesure ne faiblit pas. Le mouvement étudiant est en train de devenir la principale force d’opposition aux coupes budgétaires. Depuis qu’il a dévoilé son plan de rigueur drastique, le 20 octobre, le gouvernement britannique peut s’estimer heureux. Il n’a rien à craindre des travaillistes, dont le nouveau leader, Ed Miliband, est inaudible. Le front social est plutôt calme. Malgré les 91 milliards d’euros d’économies et les 500 000 emplois publics supprimés, les Britanniques semblent plutôt résignés face à la cure d’austérité qui se prépare.

De 7 000 à 10 600 euros de droits d’inscription en 2012 Mais les étudiants, qui se mobilisent par dizaines de milliers, sont toujours aussi déterminés.