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Allemagne

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German Unemployment Obfuscation. Wolf Richter www.testosteronepit.com One of the hardest things to get in this world is a truthful, or at least a somewhat realistic, or at the very least a not totally fabricated unemployment number, but every country has its own bureaucratic madness in pursuing obfuscation. And Germany is no exception. Official unemployment—3,081,706 unemployed and an unemployment rate of 7.3%—dropped to a two-decade low in January, but a recreational dive into the Federal Labor Agency’s monthly report (Monatsbericht) reveals another story. The numbers were touted by politicians in the governing coalition, from Chancellor Angela Merkel on down, amid media hyperventilation about Germany's superior economic model, though dark clouds have already appeared. Read.... “German Success Recipe” or Blip? - Participants in “select measures of active labor market policies,” such as obtaining qualifications and professional training: 1,075,004. - Participants in “activation” and “job integration” programs: 127,742.

German negative yields as harbinger of deflation. Profiting from Pain: Europe's Crisis Is Germany's Blessing - SPIEGEL ONLINE - News - International. It's every debtor's dream. When asked for a loan, the bank not only agrees, but actually pays the borrower for their patronage. It sounds like a fairy tale, as though the laws of the market economy had been suspended. But on Monday it really happened. The debtor in this case was the German government, which borrowed €3.9 billion ($5 billion) for the next six months at the unbelievable interest rate of -0.01 percent.

Even the German Finance Agency was stunned. "This has never happened before," a spokesperson said. The Finance Ministry should be pleased. The reason for the windfall? Half of Europe Suffers While Germany Profits Other countries can only fantasize about such a bonanza. It has become a rule of the euro crisis: While a number of euro-zone countries suffer, Germany profits. A recent projection by the Munich-based Ifo Institute for Economic Research found that the economies of France, Spain, Italy, Belgium, Greece, Portugal and Cyprus would likely shrink in 2012.

Le modèle allemand est mité. Des deux côtés du Rhin, il est admis que, en ce qui concerne la discipline budgétaire, l’Allemagne est vertueuse et la France frivole. Cette vision a le mérite de conforter les préjugés ethniques qui servent de mode de raisonnement, mais elle a l’inconvénient de ne pas correspondre à la réalité. Si l’on classe les 27 pays de l’Union Européenne en fonction de la taille de leur dette publique (en pourcentage du PIB), l’Allemagne occupe la 8e position, juste derrière la Grande-Bretagne et la France, mais ces trois pays arrivent dans un mouchoir de poche.

Ils sont effectivement ex æquo en 6e position. Depuis quarante ans, les dettes publiques de la France et de l’Allemagne ont considérablement augmenté et ont presque toujours été pratiquement égales. Ce n’est pas nouveau, donc, et ça continue. Du point de vue européen, le fait que l’Allemagne fasse partie des pays les plus indisciplinés fiscalement a de nombreuses et importantes implications.

. © Telos. L’Allemagne, un donneur de leçons loin d'être irréprochable. Dette publique fortement minorée, banques fragilisées, financement du déficit pas toujours évident, la première puissance économique d'Europe n'est pas à l'abri de la crise financière qui secoue l'Europe. Et n'est pas forcément, pour cette dernière, le modèle à suivre.

Les donneurs de leçons pourraient bientôt se voir coiffer d’un bonnet d’âne. L’Allemagne n’a pas cessé ces derniers mois de tirer les oreilles de ses voisins méditerranéens. Les "pays du Club Med", comme les a surnommé Angela Merkel, auraient dépensé sans compter et leurs banques leur auraient prêté de l’argent sans réellement se soucier de leur solvabilité. Mais depuis quelques jours, ces mêmes critiques visent Berlin et Francfort. Une dette un peu trop light Pourquoi cette différence ? Il est vrai que ce sont des futures dettes et que les comptes publics ne ressemblent pas à des bilans d'entreprise. Mais les banques allemandes seraient, elles aussi, passées maître dans l’art de maquiller leurs comptes. L'Allemagne tente sans succès d'attirer les ingénieurs étrangers. L’Allemagne manque de main d’œuvre qualifiée à tel point que sa compétitivité est en danger.

La solution du gouvernement: attirer les diplômés étrangers. Mais la République Fédérale peine à se rendre attrative. Cinquième volet de notre série sur "les failles et les défis du modèle allemand". Avis aux ingénieurs: l’Allemagne est en manque. Presque tous les patrons de ce côté du Rhin se plaignent de ne pouvoir trouver de personnel qualifié. Rien que chez Siemens, on déplore 3 600 postes vacants sur les sites allemands. Et selon l’Institut de l’Economie allemande, proche du patronat, il manquerait 117 000 spécialistes dans les domaines techniques et informatiques. Le problème est encore plus présent dans l’ancienne Allemagne de l’Est. Manque à gagner pour les PME : 33 milliards Et la situation ne risque pas de s’arranger : la CCI estime que l’Allemagne manquera de presque 5 millions de travailleurs dans quinze ans. De quoi provoquer l'inquiétude des entrepreneurs allemands. Un «modèle allemand»… en carton-pâte.

Vendredi, 01 Avril 2011 01:41 Le chômage continue de reculer en Allemagne, lit-on un peu partout. En mars, il s'est établi à 7,1%, «le taux le plus bas enregistré depuis la réunification du pays». Sauf que, là-bas, emploi rime avec austérité et précarité. Augmenter les salaires en Europe «serait la dernière des bêtises à faire», sermonnait M. Jean-Claude Trichet le 20 février sur Europe 1. Pour le patron de la Banque centrale européenne, il ne fait aucun doute, en effet, que le «grand succès» de l’Allemagne en matière de «réduction du chômage» s’explique par la frugalité salariale de ses travailleurs : «depuis la création de la zone euro», les fiches de paie dans la fonction publique n’ont augmenté que de 17% outre-Rhin contre «environ 35%» en France.

Or, le taux de chômage est tombé à 7,1% chez nos voisins quand il caracole à près de 10% dans l’Hexagone. Pour remettre en perspective les ingrédients de ce «modèle», il n’est pas inutile d’en revenir à la chute du Mur. Chômage: la face cachée du "miracle économique allemand" Les derniers chiffres du chômage en Allemagne sont tombés, et ils sont époustouflants. Avec officiellement 2,8 millions de chômeurs, soit 6,9% de sa population active, l’Allemagne a battu un nouveau record depuis la réunification.

Une baisse spectaculaire depuis le pic historique atteint en janvier 2005, quand le nombre de demandeurs d’emplois atteignait 5,1 millions. Mieux encore: Frank Weise, le directeur général de la Bundesagentur für Arbeit [l'équivalent du Pôle-emploi], assure que le marché du travail ne montre pas de signes d’essoufflement: Le niveau du chômage est à son plus bas niveau depuis 1992 (…) la demande de main d’œuvre reste forte. Au sens du Bureau international du travail (BIT), ce taux s'inscrivait même à 6,1% en juillet [dernier mois disponible pour des comparaisons], contre 9,9% en France ou 9,1% aux Etats-Unis.

Le "Japon de l'Europe" En 2001, le Chancelier socialiste Schröder, qui voit se profiler la prochaine élection, décide de prendre le problème à bras le corps. La compétitivité allemande? 20% de travailleurs pauvres. L’économie sociale de marché: Bismarck en avait jeté les premières bases, Konrad Adenauer l’avait institutionnalisé et Gerhard Schröder a cherché à l’adapter… Jusqu’à la tuer ? La "Sozial Markt Wirtschaft", basée sur le principe de cogestion, un syndicalisme de concertation, un système de hauts salaires et une redistribution forte des ressources a longtemps été un facteur d’intégration professionnelle et sociale en Allemagne. Son empreinte est encore présente, en témoigne les 1,5 millions d’emplois sauvés lors de la récession de 2009. Au plus fort de la crise, l’Etat, les entreprises et les salariés avaient joints leurs efforts pour instaurer le système de chômage partiel et permettre ainsi à l’Allemagne de ne pas tomber de la récession à la dépression économique.

Un euro de l'heure Pourtant depuis la mise en place des lois Hartz, au début des années 2000, la machine semble s’être enrayée. La réforme Hartz s’appuyait sur le slogan "Fördern und fordern" ["promouvoir et exiger"]. Ces retraités allemands obligés de retourner au travail. Ils distribuent des journaux, rangent les étagères dans les supermarchés, font des sondages par téléphones… Plus de 660 000 retraités allemands doivent travailler à temps partiel pour compléter leur pension. Un nombre en hausse constante: la multiplication des mini-jobs et des faibles salaires donne nécessairement des retraites de misère. Troisième volet de notre série sur "les failles et les défis du modèle allemand". Wolgang, 57 ans, sert des parts de gâteau à la cafétéria d’un centre de soins au coeur de Berlin. Cet homme jovial est pourtant à la retraite depuis plus de deux ans. Après deux crises cardiaques, il a du cesser son activité de chauffeur. En tant que retraité je touche 525 euros par mois.

Wolgang travaille donc 20 heures par semaine dans ce centre, et cela pour 390 euros par mois. Paupérisation Depuis, ils n’ont cessés de se développer dans tout le pays. Alors certes, 660 000 retraités qui travaillent, cela ne représente que 3,3% des personnes âgées de plus de 65 ans.