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Clovis

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Clovis et les Mérovingiens - Une civilisation plus lumineuse qu'on ne croit. Clovis et ses descendants ont régné entre les Pyrénées et l'Elbe pendant près de 250 ans (VIe-VIIIe siècles), à la charnière entre l'empire romain et le Moyen Âge. Ils laissent le souvenir de rois incultes et brutaux à la tête de contrées sauvages. C'est du moins l'enseignement transmis par leurs successeurs carolingiens et, mieux encore, par les historiens du XIXe siècle, au premier rang desquels Augustin Thierry.

Cet érudit publie en 1833 Récits des temps mérovingiens, un livre inspiré de l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours (VIe siècle). Sous la IIIe République, il va nourrir le ressentiment national à l'égard des Allemands. On assimile en effet ceux-ci à l'aristocratie franque qui aurait asservi le peuple gaulois. L'archéologie moderne permet de tempérer ce jugement, voire de le contredire. Le royaume des Francs à la mort de Clotaire, en 561 Cliquez pour agrandir Le royaume de Clovis est partagé à sa mort, en 511, entre ses quatre fils, Thierry, Childebert, Clodomir et Clotaire.

Royaumes francs. L'expansion des Francs. Les royaumes francs sont les différents royaumes barbares qui se succèdent ou cohabitent en Europe occidentale[Note 5] durant le haut Moyen Âge après le déclin de l'Empire romain d'Occident et la conquête de ces territoires par les Francs au cours du Ve siècle. Ces royaumes, formant ensemble une entité appelée le royaume des Francs (en latin : Regnum Francorum), parfois unifiée, perdurent pendant tout le haut Moyen Âge, du Ve au IXe siècle[1]. À partir de 911, sous Charles III le Simple, le plus occidental des royaumes francs, issu du partage de Verdun en 843 et que certains historiens qualifient de Francie occidentale, revendique seul de façon continue l'héritage du royaume des Francs de Clovis et Charlemagne par la titulature permanente de ses rois se proclamant tous rois des Francs.

Les premiers royaumes des Francs saliens et rhénans[modifier | modifier le code] Naissance du royaume des Francs avec Clovis[modifier | modifier le code] Thierry reçoit : Francs. Pour les articles homonymes, voir Franc. Les Francs constituent un peuple germanique apparaissant sous la forme d'une confédération au moment des grandes invasions. Une partie d'entre eux joue un rôle central dans l'histoire de France, celle des Pays-Bas, celle de la Belgique, celle du Luxembourg et celle de l'Allemagne à compter de leur sédentarisation en Gaule romaine.

Ils ont donné leur nom à la France et aux Français ainsi qu'à de nombreuses places et régions en Allemagne, les plus connus étant la ville Francfort-sur-le-Main et la région nord de Bavière, Franken, Franconie en français. Histoire[modifier | modifier le code] Légendes et théories sur les origines des Francs[modifier | modifier le code] Plusieurs légendes et théories ont été proposées pour expliquer l'origine des Francs. La fondation des ligues[modifier | modifier le code] Durant les premiers siècles de notre ère, les peuples germaniques sont en constante migration, sous la pression d'autres peuples migrants. L'abbaye de Saint-Denis : L'ancienne abbaye royale. L'ancienne abbaye royale de Saint-Denis a illuminé des siècles durant l'histoire artistique, politique et spirituelle du monde franc. Citons, notamment, la bibliothèque du monastère qui, à la fin du Moyen Age, est la plus importante du royaume.

Choeur, déambulatoire et chapelles rayonnantes. La contruction du chevet a été entreprise par l'abbé Suger, de 1140 à 1144. J.Mangin © Document Unité d'archéologie de Saint-Denis L'église Saint-Denis, abbaye, basilique puis cathédrale L'église abbatiale a été dénommée "basilique" dès l'époque mérovingienne. Ce qualificatif s'applique dès le IVe siècle aux églises dont le plan reprend celui des bâtiments civils romains où l'on pratiquait le commerce et où l'on rendait la justice, souvent édifiées à l'extérieur des villes et sur la tombe d'un saint.

En 1966, la basilique devient cathédrale, nom dérivé de "cathedra", siège de l'évêque qui s'y trouve. Un témoignage architectural unique La basilique Saint-Denis et la royauté Vue générale de la nef. Histoires de France, Dominique BORNE. Ministère de la culture - Enluminures. Pharamond. Pharamond ou Faramond est le nom qui fut donné durant le Moyen Âge et l'Ancien Régime au premier roi des Francs et ancêtre des Mérovingiens. Ses qualités de roi des Francs et d'ancêtre mérovingien sont depuis rejetées par la critique historique[Note 1] et son historicité est également mise en doute. Il est considéré depuis lors comme un personnage essentiellement mythique[1].

Étymologie[modifier | modifier le code] Le nom Faramond, qui renvoie aux racines franciques « fara » et « mund », signifiant respectivement « tribu » et « protection », peut signifier « protecteur de la tribu » voire « protecteur du pays ». La réalité[modifier | modifier le code] Critique sur l'historicité du personnage[modifier | modifier le code] Après l'avènement de l'historiographie moderne (fin XIXe siècle), sa parenté avec les Mérovingiens a été reconnue comme légendaire. Voici ce que dit l'historien belge Godefroid Kurth à son sujet dans son Histoire Poétique des Mérovingiens en 1893 : — Page 105-106. Jean Fouquet. La conversion de Clovis, les fleurs de lys, l'origine de notre histoire.

Bataille de Tolbiac, fresque du Panthéon (Paris) de Paul-Joseph Blanc vers 1881 conjointement à d'autres fresques Lors de la bataille de Tolbiac contre les Alamans, Clovis fit le voeu de se convertir s'il emportait la bataille. À l'occasion de cette bataille, les fleurs de lys, symbole de pureté virginale, lui furent données par son épouse sainte Clotilde à qui un ermite de la forêt de Marly avait remit un bouclier où figurait trois fleurs de lys, en référence à la sainte Trinité (Père, Fils et Saint-Esprit). L'ermite affirma l'avoir reçu d'un ange pour que le roi s'en serve durant la bataille à la place de ses armes ornées de trois croissants ou de trois crapauds. Selon l'ermite, ce bouclier devait lui assurer la victoire. La bataille de Tolbiac vient sceller la nouvelle vision du monde initiée par l'empereur Constantin (306-337) et chez nous, l'alliance des Gallo-Francs avec le Christ.

Au berceau de la royauté française, comme du temps de nos ancêtres les Gaulois, ... (C. (C. . . . Le baptême de Clovis et l'entrée des Francs en romanité. Ne sont pas de même nature, ce qui revient en somme à dévaloriser le Fils par rapport au Père. Contre eux, le concile a défini l'orthodoxie : le Fils est « engendré, non pas créé, de même nature que le Père ». Le débat est de très grande portée théologique, puisque c'est la personne du Christ, Dieu fait homme qui est en cause, et donc le fondement même du christianisme.

Mais l'important pour notre sujet est qu'une grande partie des Germains avait été christianisée dans l'arianisme, et que l'aria- nisme en était venu à faire figure de « religion nationale » des peuples germaniques, face aux romains et romanisés catholiques. Au moment de l'avènement de Clovis, toutes les régions de Gaule situées au sud de la Loire et à l'ouest du Rhône sont sous la domination des Visigoths ariens, et toutes les régions du Sud-Est sont sous la domination des Burgondes, également ariens. 3. Ne sont pas de même nature, ce qui revient en somme à dévaloriser le Fils par rapport au Père. 3.