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Frédéric Lordon

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"Le capitalisme a organisé la dépendance à l'argent". "Le grand retournement" de Gérard Mordillat / Bande-Annonce. "Leur dette, notre démocratie" : Frédéric Lordon. 01/ FRÉDÉRIC LORDON, « VIVE LA LOI EL KHOMRI ! » Cette loi on s’en fout, dit LORDON, dans une très chaude ambiance, « mais il nous manquait réellement quelque chose pour faire précipiter à grande échelle tout ce qui est en suspension depuis si longtemps. » Nous ne revendiquons rien, « revendiquer c’est déjà s’être soumis, revendiquer c’est s’adresser à une puissance tutélaire aimable, un débonnaire bienfaiteur.

01/ FRÉDÉRIC LORDON, « VIVE LA LOI EL KHOMRI ! »

Les enfants réclament, grandis, ils revendiquent. » « Qui a besoin de qui ? Entre les propriétaires du capital et les salariés, qui a le plus besoin de l’autre ? (...) Un reportage radio d’Anaëlle Verzaux [15’28]. Télécharger le MP3- Écouter dans une nouvelle fenêtre - Marie GALL attend vos messages sur le répondeur de Là-bas si j’y suis au 01 85 08 37 37 reportage : Anaëlle VERZAUX réalisation : Jérôme CHELIUS préparation : Jonathan DUONG (Vous pouvez podcaster ce reportage en vous rendant dans la rubrique "Mon compte", en haut à droite de cette page.) Adrian Salbuchi - Un économiste Argentin nous explique pourquoi l'effondrement est inévitable. Bernard Friot et Frédéric Lordon chez Tropiques (1/2) Bernard Friot et Frédéric Lordon chez Tropiques (1/2) Bernard Friot et Frédéric Lordon chez Tropiques (2/2) Bernard Friot et Frédéric Lordon chez Tropiques (2/2)

Ce que nous pouvons, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 30 novembre 2015) S’il existait quelque chose comme une jauge de la faute et de la vertu des peuples, on pourrait dire que le corps social n’a jamais que « ce qu’il mérite ».

Ce que nous pouvons, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 30 novembre 2015)

Mais rien de tel n’existe sauf dans la vision moraliste du monde qui passe tout au tamis du jugement et de la rétribution. Nous avons cependant le recours de dire autre chose : de dire que le corps social fait, à chaque instant, la démonstration en actes de ce qu’il peut — de son degré de puissance. Ça n’est donc plus une question de jugement, c’est une question de mesure. Charlie à tout prix. Ce texte est tiré d’une intervention à la soirée « La dissidence, pas le silence !

Charlie à tout prix

», organisée par le journal Fakir à la Bourse du travail à Paris le 12 janvier 2015. Lorsque le pouvoir de transfiguration de la mort, ce rituel social qui commande l’éloge des disparus, se joint à la puissance d’une émotion commune à l’échelle de la société tout entière, il est à craindre que ce soit la clarté des idées qui passe un mauvais moment. Il faut sans doute en prendre son parti, car il y a un temps social pour chaque chose, et chaque chose a son heure sociale sous le ciel : un temps pour se recueillir, un temps pour tout dire à nouveau. Mais qu’on se doive d’abord à la mémoire de ceux qui sont morts n’implique pas, même au plus fort du traumatisme, que toute parole nous soit interdite.

. « Je suis Charlie ». Mais l’émotion n’a été si considérable que parce qu’il était perceptible à tous que ce qui venait d’être attaqué excédait évidemment les personnes privées. Alors « union nationale » ? Clarté. La question de l’euro échappera-t-elle un jour à la malédiction du FN ?

Clarté

Sans doute tout la destinait-elle à y tomber, spécialement en une époque où se mêlent toutes les confusions et toutes les hystéries, au point de rendre presque impossible le moindre débat rationnel. Mais que dire quand ce sont certains des avocats mêmes de la sortie de l’euro qui ajoutent au désordre intellectuel et, identifiés à gauche, en viennent à plaider d’invraisemblables alliances avec l’extrême-droite ? Comprendre la Caisse des dépots et sa dérive ... Frederic lordon se debarasser du capitalisme. Frédéric Lordon & Panagiotis Sotiris : L'État, le capital, l'internationalisme. Leçons de Grèce. Frédéric Lordon (à l'ENS) à propos d'Air France.

Frédéric Lordon - Capitalisme Désir et Servitude Marx et Spinoza Part 1. Frédéric Lordon - Capitalisme Désir et Servitude Marx et Spinoza Part 1. Frédéric Lordon - Capitalisme Désir et Servitude Marx et Spinoza Part 5. Frédéric Lordon - Capitalisme Désir et Servitude Marx et Spinoza Part 5. Frédéric Lordon - Capitalisme Désir et Servitude, Marx et Spinoza Part 2. Frédéric Lordon - Capitalisme Désir et Servitude, Marx et Spinoza Part 2. Frédéric Lordon - Capitalisme Désir et Servitude, Marx et Spinoza Part 3. Frédéric Lordon - Capitalisme Désir et Servitude, Marx et Spinoza Part 3.

Frédéric Lordon - Capitalisme Désir et Servitude, Marx et Spinoza Part 4. Frédéric Lordon - Capitalisme Désir et Servitude, Marx et Spinoza Part 4. Frédéric Lordon : Capitalisme désir et servitude (1) Frédéric Lordon : Capitalisme, désir et servitude (2) Frédéric Lordon : Les banques prennent en otages les biens publics. Frédéric Lordon et le clivage droite/gauche. Frédéric Lordon invité dans l'émission D@ns le texte sur Spinoza et Marx. Frédéric Lordon présente IMPERIUM.

Frédéric Lordon sur France culture : discussion avec Alain-Gérard Slama. Frédéric Lordon sur Mediapart : pour une autre Europe, faut-il sortir de l'euro ? Frédéric Lordon. Frédéric Lordon, les mots de Nuit debout. Celui qui refuse d’être l’incarnation du mouvement citoyen est devenu une figure incontournable de la mobilisation contre le projet de loi El Khomri.

Frédéric Lordon, les mots de Nuit debout

La place de la République n’a pas encore été évacuée ce samedi 9 avril. Sous une pluie intermittente se tient, comme tous les jours depuis le 31 mars, l’assemblée générale de Nuit debout. Une AG précédée d’un meeting. A la tribune se succèdent un syndicaliste de La Poste, des cheminots en colère, des opposants à la « loi travail », ou les sociologues Monique et Michel Pinçon-Charlot. Puis vient le tour de Frédéric Lordon. « On ne tient pas éternellement une société avec BFM, de la flicaille et du Lexomil ! Le 30 mars, c’est dans l’amphithéâtre occupé de Tolbiac que le comité de mobilisation de Paris-I l’avait invité à intervenir.

. « Il fait un travail remarquable d’élucidation. » Thomas Courot, économiste. Frédéric Lordon : « Il faut bloquer pour que tout se débloque » Frédéric Lordon, économiste, a prononcé ce discours lors de l’assemblée générale de la Nuit Debout, samedi 9 avril place de la République.

Frédéric Lordon : « Il faut bloquer pour que tout se débloque »

Ecouter : Transcription : Où en sommes-nous ? L'Economiste (Frédéric Lordon) - vidéo dailymotion. L'euro, ou la haine de la démocratie. Forcément, ça leur a coupé la chique.

L'euro, ou la haine de la démocratie

Qu’on puisse jouer la carte de la démocratie, c’est la chose qui est maintenant tellement hors de leur entendement qu’elle les laisse toujours sidérés, pantois et démunis. Vraiment, à cet instant, on aurait voulu voir leurs têtes, mâchoires décrochées comme des tiroirs de commodes fraîchement cambriolées : Sapin, Hollande, Moscovici, leurs experts organiques, leurs journalistes de propagande, tous ceux qui n’ayant que la « modernité » à la bouche se sont si constamment efforcés d’en finir avec le peuple, pénible démos, et pénible démocratie quand il lui vient à l’idée de ne pas se contenter de valider ce qui a été décidé pour elle.

Mais c’est une némésis et personne n’y pourra rien : il vient toujours un moment où la politique chassée par la porte revient par la fenêtre. Plus elle a été chassée obstinément d’ailleurs, et plus ses retours sont fracassants. Le rêve éveillé européiste. C’est probablement d’avoir pris pareille raclée aux dernières élections européennes qui pousse irrésistiblement le parti européiste aux ultimes recours du rêve éveillé.

Le rêve éveillé européiste

En l’occurrence le rêve a une figure nouvelle, jeune et avenante, et puis aussi un nom : ceux de Matteo Renzi. Il n’avait d’ailleurs pas fallu vingt-quatre heures aux Déconfits pour se jeter sur cette providence inespérée, et célébrer en le président du conseil italien la preuve vivante et formelle que « Vrai (sic) leçon pour @fhollande : Matteo Renzi montre que les réformes et le courage politique payent » – évidemment c’est du Quatremer dans le texte, en date du 26 mai même, car le cri de joie n’attend pas, qui plus est en langue twitter, mais peu importe, il y a bien là comme le fond d’une pensée, et d’ailleurs en tous les sens du terme.

L’Europe rose – des éléphants ? Le scandale de Chypre Débat avec Lordon. Les entreprises ne créent pas l'emploi. Il faut avoir sérieusement forcé sur les boissons fermentées, et se trouver victime de leur propension à faire paraître toutes les routes sinueuses, pour voir, comme s’y emploie le commentariat quasi-unanime, un tournant néolibéral dans les annonces récentes de François Hollande (1).

Les entreprises ne créent pas l'emploi

Sans porter trop hauts les standards de la sobriété, la vérité appelle plutôt une de ces formulations dont Jean-Pierre Raffarin nous avait enchantés en son temps : la route est droite et la pente est forte — mais très descendante (et les freins viennent de lâcher). Les milliardaires vous remercient de leur remplir les poches( Frédéric Lordon)

Les zélés du désir. Les économistes «atterrés» redoutent un krach de l'Europe. Leçons de Grèce à l’usage d’un internationalisme imaginaire (et en vue d’un internationalisme réel) Le texte qui suit est une version à peine modifiée de l’intervention au débat organisé par le collectif Penser l’émancipation [1] à l’EHESS, le 2 avril, sur le thème « L’Etat, le capital, l’internationalisme.

Leçons de Grèce à l’usage d’un internationalisme imaginaire (et en vue d’un internationalisme réel)

Leçons de Grèce », en présence de Panagiotis Sotiris, dirigeant d’Antarsya. Cher Panagiotis, si tu n’étais pas déjà parfaitement au courant de ce qui se passe dans la vie politique française, tu pourrais, tel un Montesquieu contemporain, rentrer chez toi et écrire de nouvelles Lettres Persanes – ou tout simplement des Lettres Hellènes.

Tu y raconterais une étrange contrée, la France, où, pour une large part de la gauche se disant radicale, vouloir sortir de l’euro c’est être un fasciste en puissance, réaffirmer le principe de souveraineté démocratique contre les institutions européennes qui nous en infligent le dernier degré de dépossession, c’est être le fourrier du Front National. Misère du posturalisme Les autocensures de Syriza La deuxième lecture possible est moins radicale. 1. Leçons de Grèce à l’usage d’un internationalisme imaginaire (et en vue d’un internationalisme réel) Lordon : le mieux, c'est de l'écouter ! Lordon au plan B. Lordon Piketty CSOJ 04/2015.

L’alternative de Syriza : passer sous la table ou la renverser. Il y a maintenant longtemps que l’Europe s’est enfermée elle-même dans la nasse constitutionnelle des traités libéraux, d’où elle n’a plus laissé que deux voies de sortie, et deux seulement : 1) l’effondrement financier de la construction sous le poids de ses contradictions internes, ou bien 2) un accident politique qui renverse la table.

La première issue ayant été – temporairement – enrayée par l’annonce du programme OMT de la Banque centrale européenne (BCE) [1], il ne reste que la seconde, raison qui conduit le grand parti institutionnel-européiste à regarder la démocratie, non comme un état normal de la vie politique, mais comme une source permanente de menaces, dont l’étouffement justifie tous les moyens. Sans questionner davantage la solidité réelle du verrou tiré à la voie 1 (l’OMT), se peut-il que le degré de confiscation des institutions politiques dans à peu près tous les pays laisse la moindre chance à la voie 2 – hors bien sûr d’un soulèvement en bonne et due forme ?

Piketty VS Lordon. Syriza cernée. On savait que l’expérience Syriza serait une leçon de choses en politique, la mise à nu, toutes technicités juridico-financières envolées, des ressorts fondamentaux de la puissance et de la souveraineté. De ses confiscations dans des institutions aussi. Nous y sommes – et encore plus vite que prévu. Comme on pouvait s’y attendre également, le lieu névralgique du rapport de force se trouve à Francfort, à la Banque centrale européenne (BCE). Ce qu’aucun article des traités européens ne permet juridiquement – mettre à la porte un Etat-membre – c’est la BCE, hors de toute procédure, par une opération entièrement discrétionnaire sans aucun contrôle démocratique, qui le peut. Vive la banqueroute ! - Entretien avec Frédéric Lordon. « Jusqu'à quand ? » (Frédéric Lordon) Face à cette réalité, Frédéric Lordon nous livre ses trois thèses qui apparaissent fondamentales.

Tout d'abord, il démontre que la concurrence, alliée à la cupidité, est la force par excellence de l'aveuglement du risque et de l'emballement collectif. Les acteurs des marchés financiers recherchent le profit à tout prix quel que soit le niveau de risque. Pour ne pas se faire distancer et atteindre le même niveau de rentabilité que la concurrence, les institutions financières prennent les mêmes risques les concurrents ayant atteint la meilleure rentabilité. En réalité, la concurrence tend à produire de l'homogénéité au détriment de la diversité. Le problème est que ce phénomène de panurgisme provoque une montée globale du risque qui destabilise notre système économique.