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SOS-Hadopi

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SOS-Hadopi, une assurance juridique à 18 euros par an - Numerama. C'est ce lundi à 14H que Jérôme Bourreau-Guggenheim, Renaud Veeckman et Christophe Berhaut lancent à la Cantine à Paris leur service SOS-Hadopi, qui a déjà provoqué la colère de la Haute Autorité. Sorte d'assurance juridique, le site propose à ses clients de leur fournir "l'accès au service d'assistance technique et juridique de SOS-hadopi.fr" moyennant 18 euros par an, soit 1,5 euro par mois.

"Une réponse graduée à la Hadopi", s'amusent-ils, avec toutefois de grandes ambitions. Ils espèrent en effet 50.000 abonnés, ce qu'ils assurent être uniquement leur "seuil de rentabilité". Soit tout de même près d'un million d'euros annuel. "L'offre SOS-hadopi se scinde en deux parties. Les professionnels pourront eux aussi bénéficier d'un service adapté, avec un "plan de protection contre le risque du téléchargement illégal" et une "Charte d'utilisation d'internet dans l'entreprise", qui plairont beaucoup au gouvernement.

SOS-Hadopi est ouvert, mais suspendu aux premiers emails. Hadopi : le piratage doit être prouvé avant l'envoi du 1er mail - Numerama. Dans un billet d'une exceptionnelle longueur et d'une grande rigueur juridique, qui ne manquera pas d'être contestée par l'Hadopi, la Quadrature du Net a publié ce lundi une analyse très construite sur la légalité de la riposte graduée à la française. On ne peut s'empêcher d'y voir la diffusion gratuite d'argumentaires que tentera de vendre SOS-Hadopi dans une exploitation commerciale assez critiquable, mais attendue, de la loi Hadopi.

Il faut la lire l'analyse de la Quadrature du Net in extenso pour en saisir toute la richesse et la solidité. Mais l'essentiel des l'argumentation repose sur le langage employé dans l'article R331-37 du code de la propriété intellectuelle, créé par le décret du 26 juillet 2010 sur la procédure à suivre devant l'Hadopi. De même, la sanction pénale sur le fondement de la négligence caractérisée n'est déclenchée que s'il y a eu téléchargement illégal, et absence de sécurisation de l'accès à Internet après plusieurs avertissements. Spyware : l'Hadopi fustige la « désinformation » de SOS-Hadopi. L’Hadopi soigne sa communication d’une manière très sélective.

Alors qu’une toute récente circulaire du ministère de la Justice demande aux Parquets de ne pas enquêter sur les dossiers que lui transmettra la Haute autorité, manière de faire tomber une pluie de sanctions, l’Hadopi préfère fustiger une affirmation de l’initiative SOS-Hadopi. SOS-Hadopi ? C’est une initiative qui sera présentée à la Cantine le 13 septembre prochain. Le projet veut aider les internautes à « prouver leur innocence sans avoir recours à l’installation de ce logiciel espion ». Il a pour pères Renaud Veeckman, Jérôme Bourreau-Guggenheim et Christophe Berhault. Le premier est connu pour avoir déposé la marque « Hadopi » coiffant au poteau l’autorité de la Rue du Texel. Quant à Jérôme Bourreau-Guggenheim, il est ce responsable du pôle innovation web de TF1, qui fut sèchement viré après dénonciation du ministère de la Culture, via la députée UMP Françoise de Panafieu.

Un logiciel plus perfide qu'un spyware. La Haute Autorité condamne l'initiative de SOS-Hadopi - Numerama. SOS-Hadopi ou quand l'Hadopi donne des idées de business - Numerama. La semaine dernière, le secrétaire général de la Haute Autorité rappelait lors d'un chat avec les internautes que les premiers courriers d'avertissements allaient être envoyés très prochainement . À l'époque, Eric Walter ne s'était pas inquiété outre mesure du recours en référé déposé par FDN. " " avait-il alors déclaré. Il ne s'est pas non plus attardé sur la défiance de Free , qui refuse d'identifier les adresses IP des internautes suspectés d'enfreindre le droit d'auteur, tant que la question de l'indemnisation n'est pas résolue.

Et la perspective d'une solution semble s'éloigner, puisque un porte-parole du ministère de la culture avait expliqué cet été que le gouvernement ne comptait pas prendre en charge ces frais d'identification. À ces deux épines va venir s'ajouter une troisième dans quelques jours. Les instigateurs de ce projet ne sont pas totalement étrangers à cette loi. Renaud Veeckman s'est associé à Christophe Berhault et Jérôme Bourreau-Guggenheim pour fonder SOS-Hadopi.