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Le média "jeux vidéos" vu par les politiques

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 2737 - Proposition de loi de M. Patrick Lebreton visant à mieux garantir le droit à l'éducation à la santé, à responsabiliser les pouvoirs publics et les industries de jeux vidéo dans l'éducation à la santé et la protection des enfants et des adolescen. (Renvoyée à la commission des affaires culturelles et de l’éducation, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.) présentée par Mesdames et Messieurs Patrick LEBRETON, Frédérique MASSAT, Michel LEFAIT, Victorin LUREL, Pascale GOT, Annick GIRARDIN, Jean-Yves LE DÉAUT, Michel LEZEAU, Christian HUTIN, Alain SUGUENOT, Josette PONS, Louis-Joseph MANSCOUR, Marcel ROGEMONT, George PAU-LANGEVIN, Serge LETCHIMY, Jean-Paul DUPRÉ, Jean-François CHOSSY, Armand JUNG, Chantal ROBIN-RODRIGO, Jean LAUNAY, Pascale CROZON, Michel MÉNARD, François ROCHEBLOINE, Marisol TOURAINE, Louis GUÉDON, Denis JACQUAT, Daniel FASQUELLE, Michel VOISIN, Guy DELCOURT, Jean-Pierre DECOOL, Guy MALHERBE et Jean-Pierre DUFAU, députés.

Mesdames, Messieurs, Afin de concrétiser ce travail de qualité, conduit par des usagers principaux de jeux vidéo, il est apparu opportun de présenter ce texte dans la présente proposition de loi. Article 1er Article 2 Article 3. Qu'est-ce que la Loi? Vous vous souvenez des Plaideurs de Racine ? Ils sont à leur aise en ce moment. On légifère, on légifère, on empile loi sur loi, décret sur décret, arrêt sur arrêt, nul citoyen n'est sensé ignorer la loi, la bonne blague ! Sans être plus juriste que cela, on peut quand même s'interroger sur ce qu'est devenue la Loi dans notre pays. Nous sommes encore dans une démocratie, du moins tout le monde nous en assure, et nous ne nous gênons pas pour donner des leçons ( armées parfois ) de démocratie au reste du monde.

Soit. Donc un citoyen, par l'intermédiaire de ses représentants, a pouvoir sur les lois qui régissent son pays démocratique. Nous pouvons alors supposer que ces lois ne sont pas faites n'importe comment, ni dans un but de destruction de la société, ce serait un comble. Nos lois maintiennent la cohésion sociale. Or, à quoi assistons-nous ? - projet de loi sur l'utilisation du jeu vidéo : cela devrait être restreint à deux heures par jour. L'autre exemple : la burqa. Vide législatif. Proposition de loi contre la cyberaddiction at The Internets. Jeu vidéo : la proposition de loi qui fait peur - Jouer rendrait "asocial, agressif, nerveux..."

Après l'abandon de l'amendement N°183 "anti-addiction" qui prévoyait que l'on appose un message à caractère sanitaire sur l'emballage de jeux vidéo susceptibles d'entraîner... une "addiction", en mars dernier, et qui avait alors justifié une lettre ouverte du SNJV à l'attention de Madame Roslyne Bachelot, voici une nouvelle proposition de Loi qui reprend les mêmes amalgames et les mêmes clichés auxquels nous sommes malheureusement habitués.

En pire. Enregistrée à la Présidence de l'Assemblée nationale le 13 Juillet 2010, cette nouvelle proposition de Loi vise à "mieux garantir le droit à l'éducation à la santé, à responsabiliser les pouvoirs publics et les industries de jeux vidéo dans l'éducation à la santé et la protection des enfants et des adolescents contre la cyberaddiction". Outre la définition et la démonstration de l'existence de la dite cyberaddiction, toujours sujette à débat, certains passages du texte ont de quoi faire bondir.

Une Loi proposée par le Parlement des enfants. Les jeux vidéo, sujet de dispute entre parents et adolescents. 22 déc. 2009 - Que ce soit sur l’ordinateur ou sur console, aujourd’hui presque tous les adolescents jouent régulièrement aux jeux vidéo. Selon le sondage Ipsos/ Délégation Interministérielle à la Famille (DIF), cette pratique fait souvent l’objet de disputes avec les parents, en raison du temps consacré à cette activité, et peut-être aussi à cause du caractère violent ou choquant de certains jeux. A ce sujet, la notoriété du système PEGI qui informe sur les boîtiers des jeux des dangers éventuels, et la catégorie d’âge à laquelle le jeu est destiné, doit encore progresser Un loisir très présent dans la vie des adolescents La quasi-totalité des enfants de 12 à 17 ans (99%) déclarent jouer aux jeux vidéo.

Cette pratique est soutenue : 83% y jouent au moins une fois par semaine, et 42% « tous les jours ». Les jeunes jouent surtout en revenant du collège ou du lycée, avant dîner (51%) ou le soir après dîner (43%) et pendant les week-ends et les vacances (pour 66% des 12-17 ans). Proposition de loi : les adeptes de jeux vidéo sont "asociaux, agressifs, nerveux..." Le Parlement des enfants du 5 juin dernier a été pour eux l’occasion de proposer des lois sur des sujets qui les touchent. Quoi de plus naturel donc que d’y trouver un texte traitant des jeux vidéo ? "Afin de concrétiser ce travail de qualité, il est apparu opportun de présenter ce texte dans la présente proposition de loi. L’exposé des motifs reprend le texte qui avait été rédigé par les enfants de la classe de l’école Les Alpinias de Petite-Île", écrivent une dizaine de députés dans la proposition qui a été déposée officiellement le 13 juin dernier. Relevée par TheInternets, elle vise à « responsabiliser les pouvoirs publics et les industries de jeux vidéo dans l’éducation à la santé et la protection des enfants et des adolescents contre la cyberaddiction ».

Cette proposition prévient que « les jeux vidéo sont devenus des éléments incontournables de notre environnement [mais] ne sont pas sans danger. [...] Des pauses de trente minutes obligatoires. Protéger les enfants et les adolescents des dangers d'internet. VIDEO Une pub pour prévenir les enfants des dangers dInternet - Télé. Jeu vidéo & addiction : un spécialiste se rétracte - Les joueurs compulsifs ne sont pas dépendants. Il s'appelle Keith Bakker, et il a fondé une clinique de désintoxication spécialisée dans la soi-disant addiction au jeu vidéo : le Smith & Jones Centre, ouvert à Amsterdam en 2006. En deux ans, le centre a reçu plusieurs centaines de jeunes, pour les traiter. Aujourd'hui, Monsieur Bakker affirme que 90% des patients qui cherchaient un traitement pour leur pratique compulsive du jeu n'étaient pas dépendants.

Remettons quelques éléments en perspective, avant d'aller plus loin. En matière d'addiction, on peut distinguer deux grandes catégories : la dépendance physique (cigarette, alcool, les drogues en général, qui sont assimilées par l'organisme comme partie intégrante de leur fonctionnement, par phénomène d'adaptation), et la dépendance psychique (psychologique, comme la dépendance au travail dont je souffre, ou comportementale, comme la sale habitude qu'a Trazom de donner des coups de pieds dans les murs, un peu comme un tic).

M. Un problème extérieur. Nadine Morano s'en prend au PEGI - "Les politiques prennent les joueurs pour des cons" : JC Larue. La Secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, s'intéresse de nouveau aux jeux vidéo. Ainsi après en avoir appelé à la vigilance parentale au sujet de GTA IV, la voici qui s'en prend à la norme PEGI lors d'une interview accordée à RMC/BFM. Pour la secrétaire d'Etat, la signalétique sur chaque boîte de jeu est trop mal connue du grand public et pas assez visible. Si sur le premier point nous ne pourrons qu'être d'accord (seuls 21% des parents connaissent malheureusement la norme PEGI), sur le second, difficile de faire plus visible que cette norme qui apparaît maintenant de manière colorée et sur chaque boîte. Pour ne pas le voir, il faut être de mauvaise foi, ou décider sciemment de passer outre. Ce qui n'est donc pas la responsabilité ni des jeux, ni des éditeurs, ni de la norme PEGI.

On voit beaucoup trop de jeunes avoir accès facilement aux rayons des jeux vidéos les plus violents, les plus dangereux, et qui ne sont pas de leur âge et passer sans aucune difficulté à une caisse. Nadine Morano répond aux joueurs - La polémique s'apaise ? Vous le savez, les récents propos de Nadine Morano remettant en cause la visibilité de la norme PEGI ont suscité une véritable levée de bouclier de la part de l'industrie du jeu vidéo. Aujourd'hui, la secrétaire d'Etat chargée à la famille s'est entretenue, avec le JDLI (Le Journal Des Loisirs Interactifs). En voici quelques extraits : Il ne s'agit évidemment pas de s'approprier l'ensemble des problématiques liées au jeu vidéo, mais de soulever les problèmes - et de tenter d'y apporter des solutions - qui relèvent de notre sphère de compétence.

Que ce soit sur le jeu vidéo ou sur tout autre sujet. Il faut sécuriser au mieux les possibilités d'accès par des enfants et des jeunes adolescents à des contenus non appropriés. On ne peut pas faire fi du désir de transgression existant chez tout jeune ado qui le poussera vers des jeux qui ne sont pas pour lui. Même s'il reste encore quelques coquilles, voici une bonne initiative par des gens qui s'y connaissent. Lettre Ouverte à Madame Roselyne Bachelot - Gameblog appuie le Syndicat National du Jeu Vidéo.

À l'image de notre lettre Ouverte à Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille qui devrait nous recevoir pour parler de la place du jeu vidéo en France, le Syndicat National du Jeu Vidéo adresse une missive similaire à Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé et des Sports concernant un amendement sur "les addictions aux jeux vidéo" et les amalgames qui en découlent. La rédaction de Gameblog.fr se montre ainsi solidaire d'un tel engagement et relaie la lettre de Monsieur Guillaume de Fondaumière, président du SNJV. Madame la Ministre, Je vous écris dans le cadre du projet de loi portant réforme de l'hôpital et relatif aux patients, à la santé et aux territoires, que vous présentez actuellement au Parlement.

Nous suivons avec vigilance les échanges qui se déroulent dans le cadre de l'examen en première lecture de ce texte. Le jeu vidéo, un moteur de l'économie numérique française à ne pas stigmatiser L'addiction en question Entraînement cérébral Entraînement médical.