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Média/Pub

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Google et Facebook cannibalisent les deux-tiers du marché digital français. Selon l'Observatoire de l'e-publicité, le marché de la pub online croit de 7% en 2016, à 3,4 milliards d'euros. Le search et les réseaux sociaux s'en arrogent 68%. Le SRI, l'Udecam et PWC ont délivré ce jeudi 26 janvier les résultats de leur Observatoire de l'e-publicité, rendez-vous semestriel incontournable pour qui veut prendre le pouls d'un marché en constante mutation. Côté pile, quelques motifs de satisfaction : les investissements publicitaires online qui se sont établis à 3,453 milliards d'euros en 2016 en France croissent de 7% (contre +6% en 2015). Résultat, le digital prend la 1ère place du classement des supports publicitaires les plus investis devant la TV.

Le secteur online a pesé pour près de 29,6% des investissements média en 2016, contre 28,1% pour la télévision. Le display classique tiré par Facebook... Mais côté face, la réalité est moins reluisante... La bonne santé du marché de l'e-pub en France est en réalité trompeuse. ... tout comme la vidéo et le programmatique. Les investissements en Native Advertising vont doubler d’ici 2020 | Comarketing-News. Plus de 2/3 du trafic web proviendrait de la publicité. En Europe, la principale source de trafic des sites Web ne serait autre que… la publicité digitale. C’est en tous cas ce que révèle la dernière étude Adobe Digital Insights selon laquelle 68% du trafic web proviendrait des campagnes payantes menées par les sites (email, référencement payant, publicités sur réseaux sociaux…).

Les canaux de publicité digitale demeurent une source de trafic primordiale pour les sites web en Europe, générant la majorité des visites (68 %), selon la dernière étude Adobe Digital Insights. Malgré le mobile, le trafic web stagne… Cette dernière montre qu’un peu plus de la moitié (54 %) des sites web européens ont vu leur trafic augmenter ces trois dernières années, même si le trafic web agrégé sur cette période enregistre une légère baisse. L’Europe en retard sur le ciblage publicitaire « Le trafic Internet frôle la saturation en Europe et ailleurs. L’ère de la croissance organique du trafic web touche à sa fin. Echange datas contre récompenses Méthodologie. Retour sur 20 ans de publicité digitale en France. Pourquoi la personnalisation doit être au cœur de la stratégie de monétisation des médias.

En 2001, le Financial Times a été l'un des premiers journaux à facturer l'accès à ses contenus online. En 2012, ses abonnés numériques ont dépassé sa circulation d'impression et près de la moitié de ses revenus provenaient des abonnements numériques, plutôt que de la publicité imprimée. Le Financial Times a parié gros sur le contenu payant et a gagné. Cependant, sa récente stratégie de passer d’un paywall aux abonnements numériques avec offre d'essai gratuit montre clairement que l'entreprise ne se repose pas sur ses lauriers et se concentre sur la fidélisation de ses lecteurs au-delà d’une simple transaction monétaire. Les nouveaux gagnants de l'industrie de la presse n’ont donc pas seulement lancé les paywalls. Si le paywall 1.0 servait simplement à monétiser le contenu, le paywall 2.0 a pour but de reconnaître les lecteurs en tant qu’abonnés. Les principaux groupes de médias font aussi preuve de créativité afin de connecter et construire ces relations.

Non, CNN et le Wall Street Journal n'ont pas peur de se faire plateformiser. Les deux médias n'hésitent pas à investir Facebook ou Snapchat, à la recherche d'une audience plus jeune, de revenus supplémentaires et d'un apprentissage des nouveaux usages. Alors qu'en France des médias comme Le Monde ou Le Figaro résistent encore à la tentation de la plateformisation, on affiche moins de complexes de l'autre côté de l'Atlantique. En témoigne l'exemple de deux institutions, CNN et le Wall Street Journal, qui multiplient désormais les expérimentations sur Instant Articles de Facebook ou Snapchat Discover. Parmi les premiers à tester ces formats, les deux médias US font preuve d'un pragmatisme plutôt décomplexé. "Certains de nos lecteurs vont sur notre site, sur nos applications ou nous regardent à la télévision. D'autres n'auront pas ce réflexe", justifie la directrice du social media chez CNN, Samantha Barry.

Charge donc à CNN d'aller les chercher là où ils passent le plus clair de leur temps : les applications de messagerie instantanée et les plateformes sociales. Adam Singolda (Taboola) : "Les éditeurs risquent de perdre leur audience avec Facebook Instant Articles" Le fondateur et CEO du service de recommandation de contenus veut aider les éditeurs à se protéger d'eux-mêmes et notamment de la tentation du tout Facebook. Il nous explique comment. JDN. Taboola est connu pour ses blocs publicitaires placés en bas des pages des articles des éditeurs partenaires. Aujourd'hui, vous investissez énormément dans d'autres outils que vous offrez à ces partenaires. Vous préparez votre métier de demain ? Adam Singolda (Taboola). Mais à l'image de ce qu'a fait Google avec Doubleclick, nous voulons aider nos partenaires à mieux monétiser leur audience grâce à des solutions que nous leur offrons.

Vous nous parliez il y a un an de votre volonté de les aider à personnaliser la navigation de leurs lecteurs. La solution est déjà déployée chez certains de nos partenaires. Combien dépensez-vous pour offrir de tels cadeaux à vos éditeurs ? Des millions de dollars… Mais l'investissement est nécessaire pour les aider à faire grandir le gâteau que nous nous partageons.

La réalité virtuelle dans les médias... déjà une réalité. Le New York Times, Le Monde ou encore The Economist testent cette technologie afin de donner une nouvelle dimension à leurs production vidéo. Si l'on parle aujourd'hui beaucoup de Facebook Live, Periscope et des nombreuses opportunités qu'ils offrent aux médias pour interagir avec leur audience, certains éditeurs préparent déjà le coup d'après. En l'occurrence, la réalité virtuelle, dans laquelle près d'un milliard de dollars ont été investis en 2015, selon Digicapital. Une technologie qui constitue une étape charnière en matière de storytelling et d'accès à l'information. Se balader à la surface de Pluton, découvrir la vue ébouriffante qu'offre le sommet du World Trade Center One ou plonger en immersion avec deux chercheurs pour comprendre les codes de la communication entre dauphins et baleines… Le New York Times propose d'ores et déjà toute une batterie de sujets dans une rubrique dédiée au format : "NYTVR".

D'autres ont suivi son exemple. Tests et pragmatisme au Monde Et aussi. Odyssey veut devenir le Youtube de la presse Web. La start-up new-yorkaise met à contribution plus de 10 000 plumes issues des bancs des facs américaines. L'enjeu pour son fondateur : trouver un modèle de monétisation pérenne. Le JDN vous propose, en partenariat avec FrenchFounders, une série hebdomadaire sur les start-up new-yorkaises qui disruptent le marché des médias et de l'adtech. Aujourd'hui, découvrez Odyssey. Odyssey est sorti du bois fin avril dernier à l'occasion d'une levée de fonds de près de 25 millions de dollars, menée notamment par Michael Lazerow, célèbre entrepreneur US (connu pour avoir vendu Buddy Media à Salesforce pour la coquette somme de 800 millions de dollars).

Un Michael Lazerow qui après sa rencontre avec Evan Burns, le fondateur d'Odyssey, a dit "ne pas avoir entendu un pitch aussi excitant depuis celui de Jonah Perreti, le fondateur de Buzzfeed". Fondé en 2014, Odyssey est alors décrit par Business Insider comme un "journal de fac sous stéroides". Pas un média mais un groupe tech.