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Sécurité à l'école

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Des flics dans les écoles. Sécurité à l’école. Fouilles, manque de moyens et d'imagination - hashtable. Police dans les écoles : L'Hérétique - Démocratie et hérésie éco. J'ai suivi la dernière proposition de Xavier Darcos en matière de sécurité dans les établissements.

Police dans les écoles : L'Hérétique - Démocratie et hérésie éco

Il s'agirait d'autoriser des unités spéciales soit de l'éducation soit de la police à intervenir dans les établissements scolaires pour procéder à des fouilles. Voici ce que cela a inspiré à Marielle de Sarnez, candidate MoDem à l'eurodéputation en île de France : Recourir à une "force mobile d'agents" dans les écoles est "un aveu de défaite". "Comme chaque fois en période électorale, l'idée revient d'installer une police dans les établissements scolaires. Ce n'est pas une démarche éducative, ce ne sera d'ailleurs pas non plus une démarche répressive, parce que ça ne se fera pas". Le MoDem préconise "la mobilisation de tous, directeurs d'établissements, personnels administratifs, professeurs, surveillants, parents", en "leur donnant les moyens, en les soutenant, en étant à leur côté, et en se servant des expériences de directeurs d'établissements qui ont réussi".

L'école, les enfants, la sécurité. Tout le monde, ou presque, s'insurge contre l'idée de Xavier Darcos de fouiller les écoliers.

L'école, les enfants, la sécurité

Ces courroucés seraient plus crédibles si ils proposaient une alternative. Rappelons le principe d'Averroes : soignez la cause du mal, mais si le symptôme menace la vie du malade, attaquez vous d'abord au symptôme. Comment en sommes nous arrivés là, c'est-à-dire à avoir peur de nos enfants ? C'est simple : nous les avons laissé à l'abandon, réel dans les banlieues, symbolique chez les autres (tous ces parents qui refusent de se comporter en parents, sous prétexte que c'est «ringard»).

Et comme la civilisation s'apprend, nous avons fait des sauvageons et, comble de l'hypocrisie, nous nous en étonnons, voire nous en accusons de fausses causes. Maintenant que faire ? Cette solution est douloureuse et radicale comme une amputation, mais c'est celle qu'impose la situation. Nous n'y viendrons pas car ce serait pour les adultes reconnaitre la gravité de la situation et, par ricochet, leur responsabilité. L’ordre règne à l’École - Causeur. Ce gouvernement ne respecte rien.

L’ordre règne à l’École - Causeur

Même pas cet être sacré qu’est l’enfant, innocent y compris quand il est coupable – et qu’on ne m’enquiquine pas avec des saletés de psychanalyste. Non contente de traquer les étrangers au point de s’attaquer à leurs mômes, la République sarkozyste s’en prend maintenant aux nôtres. En quelques jours, les signes d’une volonté de réprimer dès le plus jeune âge se sont multipliés. Il y a quelques semaines, la réaction scandaleuse d’un instituteur avait montré que la tentation répressive gangrène l’institution scolaire elle-même. Menaçant sur le ton de la plaisanterie un élève de 9 ans qui avait l’habitude de “montrer son zizi” à ses camarades de “couper ce qui dépassait”, ce tortionnaire a reçu son juste châtiment comme l’a fort bien narré l’ami David Desgouilles : 500 € d’amende et une privation de son droit d’enseigner. Comme d’habitude, pour justifier le tour de vis, on nous joue la vieille antienne de l’insécurité. Réveillez-vous, les gars.