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Vieilles idées et faux concepts

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Identité nationale : qui hait qui ? Réponse à Emmanuel Todd, par.

Institut Montaigne

Michel Onfray : "Le débat de l'identité nationale n'est pas rése. Le prochain débat annoncé par le gouvernement sera celui de l'identité nationale. L'identité française. Que l'on retrouve aujourd'hui dans l'intitulé d'un ministère. La création du ministère de l'immigration et de l'identité nationale était une des promesses de campagne de Nicolas Sarkozy. En 2007, le candidat déclarait: "Parler de l'identité nationale ne me fait pas peur", même si "pour certains c'est un gros mot. (...) Je ne veux pas laisser le monopole de la nation à l'extrême droite.

Je veux parler de la nation française parce que je n'accepte pas l'image qu'en donne Jean-Marie Le Pen. " Nouvelobs.com : Existe-t-il une identité nationale française ? - Michel Onfray : Oui, cela me parait évident. Que reste-t-il de cette identité nationale aujourd'hui ? - Je crois qu'elle est mal en point parce que justement nous avons laissé cette question là à la droite et à l'extrême-droite. L'Etat a-t-il un rôle à jouer dans la construction de l'identité nationale ? INTERVIEW : Débat sur l'identité nationale - Max Gallo : "En cha. Il y a aussi du rouge dans le drapeau tricolore. Un débat sur l’identité nationale… Et pourquoi pas ? On comprend que l’opposition dénonce, dans la proposition d’Eric Besson, un calcul électoral destiné à siphonner les voix du FN, autant qu’une conception méfiante et essentiellement défensive de la nation, qui serait menacée par l’immigration, comme l’indique l’intitulé même de son ministère.

Mais précisément : plutôt que de traiter la discussion par le sarcasme ou le rejet de principe, ne faut-il pas opposer à cette craintive attitude qui débouche, entre autres, sur le renvoi de trois réfugiés afghans dans leur pays en guerre, une autre conception, ouverte, évolutive et généreuse ? Il est passé le temps où un soixante-huitardisme mal compris faisait de la nation, vocable projeté sur la scène de l’histoire à Valmy, un mot plus ou moins obscène. Ce qui est national n’est pas nécessairement louche, intolérant ou vichyste. Cette «reductio ad petainum» paralyse la réflexion. Laurent JOFFRIN. L'identité nationale, un débat à ne «pas rejeter» selon Royal - Ségolène Royal a appelé à «reconquérir les valeurs de la nation», exhortant la gauche à ne «pas rejeter» le débat sur l'identité nationale, dans une interview au Parisien Dimanche.

«Il faut reconquérir les symboles de la nation. C'est pourquoi j'ai souhaité faire chanter la Marseillaise dans mes meetings (durant la campagne présidentielle, ndlr), revendiquer le drapeau tricolore qui appartient à tous, pas seulement à la droite», a affirmé l'ex-candidate PS à la présidentielle. «Les socialistes étaient gênés, c'est un comble ! La nation est à l'origine un concept de gauche», a-t-elle souligné. Tout en dénonçant une «opération de diversion» de la droite avant les élections régionales, Ségolène Royal a assuré que «la gauche ne doit pas rejeter ce débat, encore moins le craindre», faisant entendre une voix dissonante au sein du PS qui a condamné le débat initié par le gouvernement.

Débat ouvert dès lundi (Source AFP) FINKIELKRAUT - IMMIGRATION ET IDENTITÉ NATIONALE - une vidéo.