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Critique du débat sur l'identité nationale

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«Qu’est-ce qu’être français ? - Cela ne vous regarde pas» - Libé. Eric Besson a annoncé, le lundi 26 octobre, le lancement d’un grand débat national sur l’identité du même nom.

«Qu’est-ce qu’être français ? - Cela ne vous regarde pas» - Libé

Mobilisant préfets et sous-préfets (ceux-là même qui, depuis deux ans, ont été dotés de marges d’initiatives accrues afin de décliner sur leurs territoires respectifs la politique de reconduite aux frontières impulsée par le ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale), le débat devrait solliciter les «forces vives de la nation» autour de la question suivante : «Qu’est-ce qu’être français ?» Une telle initiative, intervenant à quelques mois avant les élections régionales et quelques jours après l’expulsion de plusieurs migrants vers un pays en guerre, devrait assez logiquement susciter dans l’opinion des réactions variées. Marcel Detienne: «L’identité nationale, c’est l’hypertrophie du. L'Appel de Mediapart: «Nous ne débattrons pas» Mediapart lance avec deux cents personnalités un appel à refuser le «grand débat sur l'identité nationale» organisé par le pouvoir.

L'Appel de Mediapart: «Nous ne débattrons pas»

Nous souhaitons que cet appel soit à l'origine d'une grande pétition citoyenne qui suscite un vaste rassemblement. Vous pouvez le signer ci-après. Nous ne débattrons pas Par principe, nous sommes favorables au débat. A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. Il n'est pas libre car c'est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Affaire publique, la nation ne relève pas de l'identité, affaire privée. Identité nationale: le dossier spécial de Mediapart. Zora et Fatima: deux identités insaisissables entre Paris, le Ma.

Pour en finir avec le piège de l'identité nationale, par Yves-Ch. Monsieur Besson, l’Europe et Martin Heidegger. Le paradoxe est phénoménal.

Monsieur Besson, l’Europe et Martin Heidegger

Et vu d’ici, à New York, dans les quelques journaux qui s’intéressent encore à nos débats hexagonaux, il confine au grotesque. D’un côté, on nous parle d’une identité française en péril. On a un ministre de l’Identité nationale et de l’Immigration (ah ! Ce «et»… le temps a beau passer, je ne parviens pas à voir dans ce «et», dans cette «copule» entre «identité» et «immigration», autre chose qu’une crapulerie…) qui, comme si la patrie était en danger, comme s’il y avait le feu dans la maison de l’Identité, charge le «corps préfectoral» d’organiser ce grand débat, ces états généraux, des valeurs fondatrices de la «douce France» chère, nous dit-on, à Trénet.

Je ne doute pas des qualités de celles et ceux qui se présenteront, ce jeudi soir, aux suffrages des 27 chefs d’Etat et de gouvernement chargés d’élire leur Président. C’est ce rêve d’une Europe facile qui est en train de se dissiper. Alors, à partir de là, il faut choisir. «Arrêtez ce débat, monsieur le Président !»

SOS racisme lance une pétition pour réclamer l'abandon du débat sur l'identité nationale lancé par le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Eric Besson, et prévu pour courir jusqu'au 4 février.

«Arrêtez ce débat, monsieur le Président !»

En voici le texte: «Depuis le 2 novembre 2009, la France a été entraînée, malgré elle, dans les tourments d’un débat sur l’identité nationale. De nombreuses voix s’étaient pourtant élevées pour avertir que le lien posé d’emblée entre l’immigration et l’identité nationale était de nature à libérer une parole au «mieux» stigmatisante, au pire raciste.

Malheureusement, ces prédictions apparaissent aujourd’hui se situer bien en-deçà d’une réalité inquiétante et nauséabonde. En effet, depuis plusieurs semaines, les débats sur l’identité nationale sont apparus comme des espaces de libération d’une parole raciste, prompte à remettre en cause, de façon insidieuse ou explicite, la légitimité de la présence sur le sol national de catégories entières de la population. A droite aussi, des voix s'élèvent contre l. Identité nationale: Baroin et Juppé tiennent tête à Sarkozy. Nicolas Sarkozy et François Baroin à l’université d’été du RPR le 4 juillet 1998 (Jean Philippe Arles/Reuters)

Identité nationale: Baroin et Juppé tiennent tête à Sarkozy

Alain Juppé critique à son tour le débat sur l'identité national. Dominique de Villepin : le débat est "piégé. Dominique de Villepin, france info, 08 12 2009 - une vidéo Actu. Dominique de Villepin: «Ce débat est autoritaire et absurde" - u. L'« identité nationale » au miroir des sciences sociales - La vi. Pour un débat sur l'histoire coloniale. « Un grand débat sur l’identité nationale », des centaines de milliers de connexions, des rencontres en province dans les préfectures et 40 000 contributions (dont de nombreux « dérapages ») sur le site du ministre Eric Besson...

Pour un débat sur l'histoire coloniale

Un succès ? Les critiques virulentes à gauche et les doutes à droite se multiplient depuis quelques jours et donnent, déjà, un sentiment contraire en cette veille de Noël. Des intellectuels, des chercheurs, des écrivains, des journalistes qui travaillent sur le colonial, l’immigration et le postcolonial proposent ici, tout en refusant depuis le début de participer à cette manipulation, une alternative au faux débat actuel (nous publions ici une version courte de l’appel). Nous savons tous que la manière de poser une question et d’en présenter le contexte et ses présupposés déterminent souvent la réponse. L’« identité nationale » : un faux problème - La vie des idées. Quelques mois après la création d’un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale », une première dans l’histoire de la République, l’historien Gérard Noiriel décrypte les usages politiques de la notion d’identité nationale depuis le XIXe siècle jusqu’à la campagne présidentielle de 2007.

L’« identité nationale » : un faux problème - La vie des idées

Recensé : Gérard Noiriel, À quoi sert « l’identité nationale » ? , Marseille, éditions Agone, collection « Passé & présent », 2007, 154 p. Lire aussi : « Parler d’autres langages que celui de la science », entretien avec Gérard Noiriel [8-01-2008] Cet ouvrage est le premier titre de « Passé & présent », la collection que le CVUH (le Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire) vient de créer aux éditions Agone. C’est cette question de l’« identité nationale », remise au centre de l’actualité politique pendant la campagne présidentielle, que Gérard Noiriel analyse dans ce bref mais dense petit livre.

Suzanne Citron: «Comment défendre les mythes nationaux avec l'ou.

Conférence autour de l'identité

Pascal Blanchard, les immigrés français. Les ERNEST - une vidéo.