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Etude sectorielle

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Cosmétiques : plus de tests sur les animaux en Nouvelle-Zélande. La Nouvelle-Zélande vient de faire passer une loi statuant sur le statut des animaux. Le pays en a profité pour s’aligner sur l’Europe en matière de tests pour les produits cosmétiques. Aussi aberrant que cela puisse paraître, les animaux ne sont pas reconnus comme êtres vivants à part entière partout dans le monde. Dans certains pays, on se concentre sur un animal en particulier : la vache a un statut sacré en Inde, où le dauphin a un statut équivalent à celui des êtres humains (ils sont “personnes non humaines »). En Europe, il a fallu des dizaines années de luttes pour obtenir la fin des tests sur les animaux à visée cosmétique et en France autant d’années pour que les animaux soient reconnus comme des “êtres doués de sensibilité » Le gouvernement néo-zélandais a légiféré mi-mai 2015, avec le Animal Welfare Amendment Bill, soit le projet de loi pour un amendement sur le bien-être animal, adopté à la majorité.

Un premier pas vers la protection animale. Multi B0981039A. 20121011 australia etude reglementation FR BD fr. Brèves cosmétiques - Proposition de loi anti-tests sur animaux en Australie. 19 mars - Proposition de loi anti-tests sur animaux en AustralieDécidément, le mouvement anti-expérimentations animales en cosmétique s'intensifie et s'internationalise. Dans la lignée de la position européenne qui les a bannies depuis mars 2013, et une semaine après les États-Unis, c'est au tour de l'Australie d'avoir sa proposition de loi visant à interdire les tests sur animaux ainsi que la commercialisation des cosmétiques qui y auraient eu recours. 18 mars - Aluminium : les inquiétudes allemandes Après l'Afssaps (aujourd'hui ANSM) française, et le VKM norvégien, c'est maintenant le l'Institut Fédéral d'Évaluation des Risques (BfR) allemand qui s'inquiète de la présence d'aluminium dans les produits cosmétiques. 12 mars - Proposition de loi US anti-tests sur animaux 11 mars - Une conférence FEBEA autour du parfum.

Australie : la notification et l’évaluation des ingrédients cosmétiques simplifiée. Jusqu’à présent en Australie, la réglementation des ingrédients utilisés dans les produits cosmétiques était partagée entre la Therapeutic Goods Administration (TGA) et le National Industrial Chemicals Scheme (NICNAS). Cette situation « était une source de confusion pour les consommateurs et un véritable fardeau pour l’industrie, » a déclaré la Secrétaire Parlementaire en charge de la Santé et le Vieillissement, Catherine King, saluant le vote de la loi modifiant les modalités de notification et d’évaluation des produits chimiques industriels. « La nouvelle législation permettra de réduire la paperasserie, d’éliminer chevauchements réglementaires entre les administrations et de mieux protéger la santé publique, » a-t-elle ajouté.

Filtres UV Une des conséquences de la nouvelle loi est aussi que toutes les informations concernant les substances utilisées dans les produits cosmétiques seront désormais disponibles via le NICNAS, notamment par le biais de son site web. Australie : les ambitions de l’industrie de la beauté. Une industrie de taille modeste mais dynamique Un peu plus de 2,5 milliards d’Euros (5 milliards dollars australiens), c’est le marché actuel des produits de parfumerie-cosmétique en Australie. Quant à la production locale australienne, elle a atteint les 400 millions d’euros pour 2008 avec un outil de production aux mains à la fois de quelques grands groupes internationaux comme Unilever, Procter & Gamble, L’Oréal et Colgate, mais aussi de quelques petites et moyennes entreprises comme Jurlique, Bloom, Napoleon Perdis, Ultraceuticals, Nutrimetics, Model Co.

Principal atout de cette filière dans un pays grand comme quatorze fois la France mais habité par seulement une vingtaine de millions d’habitants, le positionnement « naturellement naturel » des produits qui y sont fabriqués et l’intérêt grandissant qu’ils suscitent ainsi en Europe, aux États-Unis mais aussi en Asie. En fait, la petite taille du marché encourage les fabricants locaux à chercher la croissance à l’extérieur.