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NEUROSCIENCES ET EDUCATION

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NEURODIDACTIQUES. Bases neuropédagogiques de l'apprentissage. Neurosciences et éducation : peut-on les marier ? Inspiré du titre d’un article de Francis Schrag (professeur en philosophie de l’éducation) paru en 2013, la question du mariage entre neurosciences et éducation est au cœur des débats que suscite l’éventuelle application des résultats neuroscientifiques dans la salle de classe. Neurosciences de l’éducation, esprit, cerveau et éducation ou encore neuro-éducation, le vocabulaire ne manque pas pour désigner cette « jeune science », dont l’objectif est de mieux faire connaître le cerveau et les processus cognitifs qui lui sont attachés.

La fascination qu’exercent les images du cerveau, les animations 3D ou toutes approches déclarées « brain-based » (basée sur ce que l’on sait, ou croit savoir, du fonctionnement cérébral) engendrent malheureusement de nombreux malentendus. Mais quels sont ses véritables apports au monde éducatif ? Peut-on demander aux neurosciences de déterminer des méthodes efficaces d’enseignement ? Gaussel Marie & Reverdy Catherine (2013). L’intelligence artificielle. Pour un usage réfléchi des neurosciences en pédagogie | Learning Sphere. Ce billet est en écho aux billets de Dominique Gros sur ce site et suite à un commentaire d’un de mes contacts sur Google Plus que je reproduis ici : « une légère peur de voir que les neurosciences renforcent la pédagogie de notre « ancien temps », des instituteurs et du béhaviorisme… N’y a-t-il pas eu des théories constructivistes et socio-constructivistes : comment se retrouvent-elles dans les neurosciences ? Je m’interroge… » Une compréhension de la neuroscience qui s’arrêterait à identifier des comportements, à les taxonomier, à catégoriser les individus et à automatiser-industrialiser leurs formations en fonction de ces éléments risquerait de réactiver les modèles pédagogiques anciens (académique, béhaviorisme) dont on connait les nombreuses limites.

Dès lors qu’on se servirait des neurosciences pour évacuer la relation humaine, indispensable à la formation, on s’exposerait aux plus graves dérives. Mais l’individualisation ne suffit pas. Comprendre l'apprentissage pour enseigner. Nous partirons de l’un de nos principes : Enseigner, c’est mettre en place des situations (des dispositifs, des situations-problèmes, des activités … et pourquoi pas un bon exposé de synthèse) dans lesquelles l’étudiant(e) pourra apprendre.

Ce « pourra » marque son intentionalité et une certaine indétermination. Nous nous baserons aussi sur une vidéo » Teaching teaching & Understanding understanding » qui tout à la fois inspire et illustre notre propos. « Teaching Teaching & Understanding Understanding » is an award-winning film about university and tertiary teaching generally. We follow Susan and Robert in their studies. Le livre peut être examiné sur Scribd : Teaching for Quality Learning at University on Scribd Bien. I. Le défi pour l’enseignant est d’engager Robert dans un apprentissage en profondeur. Quelques points de cette première partie dont je vous propose un développement à présent (le point de vue des étudiants) : - Apprentissage en surface et en profondeur 1.

II. III. IV. Intéresser les élèves, la condition pour développer leur pensée critique ? Métacognition et réussite des élèves. Suffit-il de mettre les élèves en activités en classe pour qu’ils s’approprient les savoirs, savoirs faire sur lesquels est construite la séance qui leur est proposée ? L’analyse ergonomique des situations d’apprentissage scolaire amène à être très réservé dans la réponse.

En effet, quels que soient les modalités pédagogiques, les supports didactiques prévus, un constat s’impose : les enseignants n’arrivent pas toujours à atteindre les objectifs visés. Eviter qu’il y ait autant d’élèves en difficultés d’apprentissage, d’élèves en décrochage scolaire voire en refus scolaire, d’élèves en souffrance, d’élèves en danger, c’est bien l’ambition de tous ceux qui oeuvrent dans ce monde complexe de l’Éducation. Que faire devant cette réalité ? Les enseignants tentent de les aider à retrouver le chemin des apprentissages scolaires afin qu’il apprennent les savoirs scolaires que l’Ecole s’engage à leur donner et définissent sur cette base la plupart des activités qu’ils leur proposent. Pensée visuelle : du mindmapping aux organisateurs graphiques. Des méthodes liées à la pensée visuelle, quelle est la plus générale et quelles sont les plus spécialisées ?

J’ai tenté de rassembler certaines d’entre elles et de les classer selon leur ordre de spécialisation : du mindmapping aux organisateurs graphiques en passant par les carte conceptuelles, les diagrammes de Venn, etc. Mise à jour : le 20 juillet 2021. Tony Buzan avait l’habitude de dire que le mindmapping est le « couteau suisse de la pensée« . Autrement dit, on peut accomplir toute tâche intellectuelle avec le mindmapping. Je suis un peu mal à l’aise avec cette affirmation. Pensée visuelle : une classification du plus généraliste au plus spécialisé Loin de moi l’idée de dénigrer le mindmapping : c’est une discipline qui a changé ma façon de travailler, d’étudier, de former, etc.

Je pense que le mindmapping est la discipline la plus généraliste de toutes celles qui sont issues de / ou liées à la pensée visuelle. Voici un graphique qui illustre cette classification. 1. 2. 3. 1. 2. 3.

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Ce que les enfants devraient savoir sur leur cerveau à l'école. Les neurosciences apparaissent comme un domaine réservé aux meilleurs étudiants en sciences. Or une étude américaine a démontré que Au plus tôt on apprend à l’école comment fonctionne notre cerveau, au mieux c’est. Suite à une étude menée sur des enfants de 4 à 13 ans, les psychologues Peter Marshall et Christina Comalli ont découvert que les jeunes enfants ne connaissent ni les fonctions ni le fonctionnement de leur cerveau. Les scientifiques attribuent cet état de fait à plusieurs facteurs : 1. les parents et les enseignants ne mentionnent que très rarement le cerveau quand ils apprennent aux enfants comment leurs corps fonctionnent. Par ailleurs, les adultes utilisent peu le mot « cerveau » dans leurs conversations avec des enfants.

Par exemple, les programmes scolaires du primaire indiquent l’étude des os, des articulations et des muscles dès le CE2 mais n’abordent pas la question du cerveau ou de la mémoire. Je vous propose deux vidéos (en anglais) destinées aux enfants. 1. 2. 1. 2. Stanislas Dehaene - Psychologie cognitive expérimentale. 5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation. Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ?

Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Suite à la présentation que j’ai eu l’occasion de réaliser au forum, je vous invite donc à découvrir ci-dessous 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux former et apprendre : Découvrez 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage dans vos formations. 1.

Focalisez l’attention de vos apprenants sur l’essentiel Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. 2. 3. C’est ici qu’entre en jeu notre cervelet. 4. 5. Source : J. Neurosciences et numérique pour une pédagogie du succès. Un autre regard sur l’échec scolaire Avec la rentrée des classes, les préoccupation des parents, des enseignants et de l’ensemble de la communauté éducative se tournent vers les challenges de cette nouvelle année scolaire.

Beaucoup de discours mentionnent la "lutte contre l’échec scolaire" et il est évident que cette question mérite toute notre attention. Ainsi, sans entrer dans une analyse détaillée des statistiques de l’échec scolaire, on observe, en consultant la dernière livraison des "Indicateurs de l’enseignement 2013" publiée par la Fédération Wallonie-Bruxelles, qu’un nombre important de nos enfants sortent de l’enseignement primaire et secondaire avec une ou plusieurs années de retard. Ainsi en 2012, dès la fin de l’école primaire, près de 22% des élèves accusent déjà un retard d’une année au moins et 4% de deux ans ou plus.

A la fin du secondaire, ils étaient 57% à avoir au moins une année de retard et 29% deux années ou plus. Comprendre l’acte d’apprentissage l’attention. Les devinettes stimulent l'apprentissage. L'auteur Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau & Psycho Du même auteur Je peux vous paraître illogique puisque chez moi, l’accouchement arrive avant la grossesse, l’adolescence avant l’enfance, la course avant la marche, l’écriture avant la lecture, les devoirs avant les leçons, et la mort avant la vie. Qui suis-je ? Voici une petite devinette dont vous pouvez chercher la solution d’ici la fin de cet article. À présent, parlons des bienfaits de la curiosité sur le cerveau. Lorsque vous lisez une telle énigme, vos neurones changent de mode de fonctionnement. Une perméabilisation du cerveau Logiquement, les scientifiques constatent alors que des personnes dont on stimule la curiosité à l’aide de petites devinettes retiennent mieux tout ce qui suit, même si cela n’a aucun rapport avec l’énigme en question.

Si ce que je viens de dire est vrai, vous aurez retenu cette information en partie grâce à la devinette initiale. Cessons de démotiver les élèves : 18 clés pour favoriser l’apprentissage. Le rôle de l’enseignant doit évoluer. Il n’est plus celui qui « oblige » des élèves à effectuer des tâches pour lesquelles ils ne sont pas motivés mais celui qui « accompagne » des sujets en devenir à travers la mini-crise affective et cognitive que constitue tout apprentissage, en sachant que c’est au terme de cette épreuve que se produit la "récompense endogène cérébrale".

Sa tâche essentielle revient donc à éviter que les élèves se démotivent pour l’apprentissage, car si cela se produit, ils risquent de chercher ailleurs dans la motivation d’addiction (drogues, alcool, jeux, conduites à risque, violence, …) des sources exogènes alternatives d’excitations et de plaisir. QUESTIONS à Daniel Favre En quoi les neurosciences peuvent-elles aider à mieux comprendre les élèves qui apprennent ? L’apport des neurosciences est très important pour éclairer la pédagogie. L’apprentissage est donc « naturellement » récompensé. Vous évoquez le rôle des émotions dans l’apprentissage. En ligne. Contre l'idéologie de la compétence, l'éducation doit apprendre à penser.

Dans quelle mesure l'évolution de nos sociétés ébranle-t-elle les conditions de possibilité de l'entreprise éducative ? Marcel Gauchet : Nous sommes en proie à une erreur de diagnostic : on demande à l'école de résoudre par des moyens pédagogiques des problèmes civilisationnels résultant du mouvement même de nos sociétés, et on s'étonne qu'elle n'y parvienne pas... Quelles sont ces transformations collectives qui aujourd'hui posent à la tâche éducative des défis entièrement nouveaux ? Ils concernent au moins quatre fronts : les rapports entre la famille et l'école, le sens des savoirs, le statut de l'autorité, la place de l'école dans la société.

A priori, famille et école ont la même visée d'élever les enfants : la famille éduque, l'école instruit, disait-on jadis. En pratique, les choses sont devenues bien plus compliquées. Aujourd'hui, la famille tend à se défausser sur l'école, censée à la fois éduquer et instruire. P. Découvrir M. M. Or ce pacte est aujourd'hui remis en question. P. Climat motivationnel instauré par l’enseignant et implication des élèves en classe : l’état des recherches. 1 En témoigne le Miroir du Débat qui reflète ce que les Français on dit de leur école.

Il contient la (...) 1« Motiver, motiver, comment les motiver » titrait Le Monde de l’Éducation dans son numéro d’avril 2004, se faisant l’écho de la fameuse « question 8 » du « Grand débat sur l’école » organisé par Luc Ferry le ministre de l’Éducation nationale de l’époque. Lors des 20 590 réunions de ce grand débat, la motivation est arrivée largement en tête des thèmes abordés 1.

S’affirmant comme la première préoccupation des enseignants et des parents, la (dé)motivation des élèves est en passe de devenir une priorité pédagogique. Face à l’évolution des nouveaux publics scolaires caractérisés, entre autres, par l’augmentation des comportements en marge des normes sociales ou par des tendances consuméristes (Truong, 2003), l’enseignant semble devoir être plus que jamais un « motivateur ». 2 Bien que proche, ce dernier ne se confond pas avec « l’effet-classe » qui intègre d’autres éléments (...)

Les représentations mentales. Métacognition et transfert. De quoi s'agit-il ? "Métacognition" ! Avec "autosocioconstruction des savoirs", ce terme fait partie des deux "gros mots" pédagogiques plutôt jargonnants dont on parle beaucoup aujourd'hui. Concept issu des travaux basés sur une conception cognitiviste de l'apprentissage, c'est un peu la cerise sur le gâteau d'un dispositif constructiviste. Mais abordons-le plutôt par une expérience... que vous venez de faire si vous venez de découvrir ce terme pour la première fois.

En répondant à ces questions, vous avez pris une distance (c'est le "méta") par rapport à la difficulté qui se présentait à vous (acquérir une nouvelle connaissance, ou cognition). Pourquoi ? Comment faire pour que les apprentissages fonctionnent dans d'autres situations, face à des problèmes nouveaux ? Pour certains, s'il ne s'opère pas, c'est par défaut d'entraînement. Joseph Stordeur nous met cependant en garde d'attribuer trop tôt une difficulté de transfert à l'élève.

Pour en savoir plus DELANNOY C., PASSEGAND J. Comment ? 10 méthodes pour réviser, mémoriser et apprendre. Dans les situations d’apprentissage, le bachotage est décrié et tous les enseignants conseillent à leurs élèves de relire leur leçon le soir-même pour mieux mémoriser. Mais, pour les élèves, les questions demeurent les mêmes : comment faire pour relire efficacement ? Comment éviter de bachoter ? Comment mémoriser durablement ? Quelles sont les méthodes efficaces pour réviser ? Comment apprendre autrement ? Les élèves disent parfois : « Les profs, ils nous disent de relire nos leçons le soir mais moi, ça me sert à rien. Comment trouver des moyens de dire au cerveau que l’information lue, écrite, consultée et apprise est importante, qu’elle a de la valeur, de l’intérêt pour le long-terme… et qu’elle mérite donc d’être retenue ?

1. Une manière de signaler une information importante au cerveau est d’en parler, de jouer soi-même au professeur. J’ai rédigé un article consacré à l’art de (se) poser des questions pour apprendre : Apprenons aux enfants à se poser des questions. 2. 3. 4. Le sketchnote. Les grands principes de l'apprentissage (Stanislas Dehaene) Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene. L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler.

L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Cette plasticité, on doit la comprendre comme une remarquable capacité à recycler des circuits présents dès l’origine.

Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau 1. 2. 3. 4.