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Géographie des conflits

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Petit mot d'accueil. Espace transfrontalier. L’idée d’un espace traversé par une frontière n’est pas pertinente en soi : elle suppose une surimposition d’une frontière dans un espace a priori continu et elle sous-estime les effets— frontière. Reconnaître un espace transfrontalier suppose qu’au préalable existent des espaces frontaliers, que nous désignons comme une partie d’un territoire national bordée par une frontière d’État. L’espace frontalier (région, agglomération, zone) se trouve en situation de périphérie, de confins dans un contexte national et fait l’objet d’une gestion spécifique de la part des États en raison de la présence de la frontière, de cette limite bornée de son territoire. Or cette situation diffère selon la taille des États, l’éloignement des lieux de pouvoirs (au sens propre et au sens figuré), l’intérêt stratégique de cet espace pour l’État, le degré d’ouverture des frontières.

La réciprocité des relations n’est pas la règle générale du fonctionnement des espaces transfrontaliers. ANDERSON, J. HAMEZ, G. Géographie des frontières. Géographie des conflits. Geopolitique Le desarroi de la puissance. Les Etats-Unis vers la guerre permanente, par Arnaud Blin, chercheur de Diplomatie et Defense 21, ancien directeur du Centre Beaumarchais (Washington, D.C.) Vous trouverez en bas de page : 2: Présentation de l’ouvrage. 3: Présentation de l’auteur.4: Coupon à imprimer pour commander l'ouvrage auprès de l'éditeur. L’histoire des relations internationales, comme l’économie mondiale, opère selon des cycles. Ces « cycles géopolitiques » pourrait-on les appeler, voient se succéder des périodes de crises et des périodes de stabilité, qui généralement (mais pas systématiquement) se traduisent respectivement par des périodes de guerre et de paix. Il arrive aussi que ces cycles laissent place à de rares périodes combinant à la fois la crise et la stabilité : ce fut le cas lors de la guerre froide avec le problème posé par la menace nucléaire, facteur à la fois de crise extrême (illustré par l’épisode des fusées à Cuba) et aussi de stabilité négative (stratégie des représailles massives, « équilibre de la terreur »).

Le système « westphalien » Le rôle de Jimmy Carter Malgré tout, Jimmy Carter avait modifié la donne. Le devoir d'ingérence Arnaud Blin. Géopolitique du Mali : un Etat failli ? DEPUIS LE COUP D’ÉTAT “involontaire“ (?) Survenu le 22 mars 2012 à Bamako, le Mali, déjà en proie à de graves difficultés, a entamé une descente aux enfers, particulièrement dans ses deux-tiers nord.

Les plus pessimistes jugent son évolution irréversible et vont jusqu’à prédire son entrée dans la catégorie des États “faillis“, au même titre que la Somalie ou l’Afghanistan. Sans préjuger de l’avenir, l’examen de la situation permet de comprendre les diverses rivalités de pouvoir qui agitent ce pays. Le territoire, étendu, enclavé et pratiquement dépourvu de richesses naturelles, occupe une situation de carrefour qui fit autrefois sa fortune. Couvrant 1 240 190 km2, le Mali est le pays le plus étendu d’Afrique de l’Ouest. A. Vers la fin du Ier millénaire de notre ère, le développement du commerce en Afrique de l’Ouest en général et au Mali en particulier résulta de la position géographique de la région. B. Le territoire du Mali englobe une partie du Sahara central et du Sahel. C. A. B. . Thomas Homer-Dixon – Straw Man in the Wind. Straw Man in the Wind The National Interest An exchange with David Victor in The National Interest on the links between resource and environmental stress and violent conflict.

David Victor’s original article: “What Resource Wars?” (November 12, 2007): Thomas Homer-Dixon response: Pundits, Journalists and Sunday morning news show commentators sometimes say silly things about the links between resources and war. If you listen to Victor, though, you might just get lulled into a false sense of security. Rather, we argue that resource stress always interacts in complex conjunction with a host of other factors — ecological, institutional, economic and political — to cause mass violence. The claim that resource stress is sufficient by itself to cause violence is easily refuted.

Victor doesn’t engage with this type of voluminous work. Smoke and Mirrors by David G. Vers une nord-irlandisation du monde ? Texte intégral Texte intégral en libre accès disponible depuis le 15 janvier 2005. 1 Kearney R., Post nationalist Ireland: Politics, Culture, Philosophy, Londres, Routledge, 1997, p. 1 (...) « Ulster is an Irish Problem and a British Problem. But it is also a European problem »1 2 Depuis 1969, le terme employé est celui de « troubles ». 1L’Irlande du Nord a été commentée en termes de conflit intercommunautaire, religieux ou encore terroriste. Mais peu se sont intéressés en détail à comprendre et mesurer la manière dont le gouvernement britannique a (ré)agi à la réapparition de l’Irish Republican Army (IRA Provisoire) dans les années 1970, après avoir cru, durant quinze ans, non seulement avoir réglé le « problème » nord-irlandais mais aussi avoir pu se désengager militairement de la situation2. 3 Sciascia L., La Sicile comme métaphore. 4 Ricœur P., La métaphore vive, Paris, Seuil, (1975), 1997, p. 249. 5 Passeron J. 11 Jenkins R., A Life at the Centre.

Revue L'Information géographique 2011/3, Géographie des conflits. Revue L'Information géographique 2011/1, Mondialisation et circulation de concepts scientifiques entre Nord et Sud.