background preloader

Fukushima

Facebook Twitter

Fukushima: la contamination de l’eau atteint un record. Pieuvre.ca @PieuvrePointCa Le taux de radiation dans l’eau de mer bordant la centrale nucléaire dévastée de Fukushima, au Japon, a atteint un niveau record, allant jusqu’à 4700 becquerels de tritium par litre d’eau salée, révèle un rapport de l’exploitant de la centrale, Tepco, selon le journal nippon Nikkei.

Il s’agit du plus haut niveau mesuré jusqu’à maintenant. Selon les plus récents résultats, l’eau aux alentours de la centrale de Fukushima n’a jamais été autant contaminée par le tritium Selon ce que rapporte le quotidien, Tepco a détecté ce niveau particulièrement élevé de contamination radioactive dans de l’eau de mer recueillie près de la centrale au cours des 15 derniers jours. Au dire de Tepco, la contamination la plus élevée a été relevée près du réacteur numéro 1. Lundi, toujours, une fuite d’eau hautement contaminée a été découverte dans une valve du drain d’un réservoir situé aux alentours de la centrale, selon l’entreprise responsable du nettoyage du site. Conférence à Toulouse : Trois ans avec « Fukushima » L’antenne toulousaine du Centre d’Études Japonaises de l’Inalco, organise ce 11 mars, à l’Université Toulouse 2 Le Mirail, une journée d’étude sur la triple catastrophe du Tôhoku.

Ces cinq conférences ainsi que des temps de discussion permettront de mieux comprendre les enjeux de la catastrophe du 11 mars 2011, l’entrée est libre et ouverte à tous. Le programme de la journée : 10h00 : Ouverture de la journée 10h15 : Philippe Pelletier (Université Lyon 2) : 1945-2011 : de la guerre totale à la guerre de Fukushima 10h45 : Christian Galan (Université Toulouse 2 Le Mirail) : « La radioactivité n’est pas la seule cause du cancer » : comment (ne pas) enseigner Fukushima dans les écoles japonaises? 11h15 : Fujiwara Dan (Université Toulouse 2 Le Mirail) : Radioactivité et imaginaire littéraire 11h45 – 12h15 : Discussion 14h00 : Reprise 14h10 : Rémi Scoccimarro (Université Toulouse 2 Le Mirail) : Les effets non physiologiques du Césium 137 et 134 : de l’aménagement au déménagement du territoire. Des SDF nettoient Fukushima. Malgré le froid, nous avons avancé. Nous reprendrons demain à 9 heures et poursuivrons l'effort sur la même zone boisée", tonne le chef de groupe, casque blanc et masque sur la bouche, à ses dix hommes épuisés, réunis en cercle sur un parking devant un préfabriqué.

Depuis ce matin, ces travailleurs ont ratissé les sols, raclé la terre, ramassé des feuillages, coupé des arbustes, tenté de soustraire le venin ­radioactif qui s'est répandu dans la nature. Le jour tombe, comme la neige. Le froid transit les os. Les hommes se séparent, sans un mot. Le plus jeune retire du bord de la route un drapeau rose fluo indiquant des "travaux de décontamination" ("josen sakyo ku"). Découvert à Kawamata, à 40 km de la centrale de Fukushima Daiichi, ce chantier-là est géré par Taisei Corporation, l'un des 20 zenekon (géants du BTP) chargés par l'État japonais de décontaminer, dans un premier temps, les terres atteignant un seuil de radioactivité jugé critique.

La solution? Fukushima : le grand nettoyage. Fukushima. Depuis le 11 mars 2011, Fukushima est marquée du fer rouge de la radioactivité. Suite à un séisme et à un tsunami, quatre des six réacteurs ont été endommagés et une explosion d’hydrogène a provoqué le dégagement d’un nuage radioactif qui a arrosé cette région de deux millions de personnes. À Tokyo, le nom Fukushima inspire la méfiance, le danger. Les compagnies de bus refusent d’y aller. Sur la centrale meurtrie, travailler à l’extérieur du quartier général « sain » est un enfer. Cette tâche aussi ingrate que celle de nettoyer la centrale est une véritable course contre la montre. Le Japon submergé par les sacs de déchets La radioactivité, l’homme sait la créer mais pas la faire disparaître.

Son accès est particulièrement strict. De notre envoyé spécial Sébastien GEORGES Fukushima : l'impossible nettoyagepar lestrepublicain. Après Fukushima, l'enjeu méconnu de la sûreté immatérielle, Analyses de la rédaction. Fukushima.