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À qui profitent les dépenses éducatives ? L’éducation a été un des thèmes de la campagne présidentielle de 2012 mais des questions cruciales ont été ignorées.

À qui profitent les dépenses éducatives ?

Par exemple, celle-ci : les dépenses publiques d’éducation, celles de l’État et des collectivités locales, plus de 100 milliards d’euros par an, bénéficient-elles de façon égale à tous les jeunes ou davantage à certains ? Progressivement, le premier budget de la nation se répartit-il de façon plus égalitaire ou plus inégalitaire ? Pour répondre à ces questions, il faut connaître, sur une période suffisamment longue, les différences de durée des études entre élèves et étudiants, sachant qu’une année d’étude supplémentaire est un investissement globalement rentable pour l’individu concerné mais aussi un coût pour la collectivité.

Les différences de durée des études sont connues en calculant, à partir des taux de scolarisation par âge publiés chaque année par le ministère de l’Education nationale, l’âge de sortie du système éducatif selon le décile. Une citoyenneté pour le XXIe siècle. Les Lumières d’aujourd’hui La Vie des Idées : Vos travaux de recherche sur la constitution américaine et les constitutions françaises sont devenus incontournables.

Une citoyenneté pour le XXIe siècle

Selon vous, comment ces traditions peuvent-elles nous aider à renouveler l’idée de citoyenneté au XXIe siècle ? Bruce Ackerman : Pour moi, il n’y a pas eu une seule constitution américaine, mais trois. La première, que j’appelle la constitution de la Première République, fut en vigueur de 1789 à la Guerre de Sécession, conflit le plus grave d’Occident entre 1815 à 1914. La Deuxième République s’ouvrit ainsi sur des amendements fondamentaux à la constitution du pays, qui marquèrent la véritable naissance de la nation américaine.

De nos jours, la gauche ne fait malheureusement aucun effort pour parler la langue des citoyens ordinaires. La Vie des Idées : Vous avez développé ces idées grâce à plusieurs ouvrages rédigés en collaboration avec d’autres chercheurs. Bruce Ackerman : J’ai de la chance. La représentation, condition de la démocratie ? Recensé : Michael SAWARD, The Representative Claim, Oxford, Oxford University Press, 2010, 206 p.

La représentation, condition de la démocratie ?

La représentativité des partis politiques, des syndicats, des institutions internationales est devenue une question récurrente des démocraties contemporaines, notamment caractérisées par une exigence de transparence accrue des citoyens à l’égard de leurs représentants et de la sphère publique en général. Des critères « objectifs » (sources de financement, nombre d’adhérents ou de militants, montant des cotisations, etc.) peuvent attester de la légitimité de tel acteur ou telle organisation à s’exprimer au nom d’une collectivité. Dans le cas des syndicats, la loi du 20 août 2008 a ainsi mis fin, au nom de la « rénovation de la démocratie sociale », à la présomption irréfragable de représentativité octroyée à cinq confédérations syndicales [1], principe qui leur assurait, entre autres, une participation systématique dans la mise au point des conventions collectives.

Du religieux au politique : la philosophie islamique. Recensé : Christian Jambet, Qu’est-ce que la philosophie islamique ?

Du religieux au politique : la philosophie islamique

, Paris, Gallimard, coll. Folio essais, 2011. 472 p., 9, 60 €. La nature et les caractéristiques de la philosophie islamique (ou de la philosophie en Islam) semblent être une source intarissable de questionnements qui intriguent, au moins depuis le XIXe siècle, les penseurs et les spécialistes du domaine musulman. Elles ne cessent encore aujourd’hui de motiver les chercheurs soucieux d’apporter une autre réponse à cette question familière : « qu’est-ce que la philosophie islamique ? » Ainsi les problématiques vont de la justesse même de cette appellation de « philosophie islamique, arabe ou en Islam », jusqu’aux pratiquants et exerçants de cette science/activité, les philosophes, les mystiques et les sages, en passant par les contenus que l’on peut classer sous une telle rubrique. La philosophie islamique ou la philosophie arabe ? Le livre de Ch. La sagesse et la philosophie Ainsi la philosophie est un art de vivre.