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La radicalisation des « anti-high-tech » bouscule San Francisco. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Michaël Szadkowski et Jérôme Marin (San Francisco, correspondance) C'est l'une de ces opérations éclair auxquelles les habitants de San Francisco commencent à s'habituer. Le 6 avril, au petit matin, une quarantaine de personnes se déploient dans Potrero Hill, un ancien quartier populaire, aujourd'hui l'un des plus prisés de la ville, avec son absence de brouillard et sa vue imprenable sur la baie.

Direction la maison de Kevin Rose, une figure de la Silicon Valley. Fondateur de l'agrégateur d'actualités Digg, il est désormais associé chez Google Ventures, le fonds de capital-risque du moteur de recherche. Sous ses fenêtres, les protestataires déploient des banderoles. « Parasite ! », est-il écrit sur l'une d'entre elles. Ils distribuent des tracts à ses voisins, dénonçant le rôle de M. Ce sont des « anarchistes, travailleurs, artistes, chômeurs » de la région, expliquent-ils au Monde. Lire également : De quoi les Google bus sont-ils le symptôme ? M. Home | Nest. A San Francisco, les protestations anti-Google dérapent.

Jusqu'ici "limitées" au blocage des bus transportant des salariés de San Francisco vers les campus des sociétés high-tech, les protestations anti-Silicon Valley ont sérieusement dérapé mercredi 22 janvier quand plusieurs personnes ont ciblé un salarié de Google, manifestant devant son domicile situé à Berkeley et distribuant à ses voisins des tracts l'incriminant. Un tract rempli de détails personnels (recto verso), témoignant d'une enquête, voire même d'une surveillance. Selon un message posté sur un site d'actualités locales, IndyBay, par un groupe se faisant appeler Counterforce, les protestataires ont sonné à 7 heures du matin au domicile d'Anthony Levandowski, qui travaille sur le projet de voiture sans chauffeur au sein de Google X, le laboratoire secret de Google.

Ils ont ensuite bloqué son allée pendant quarante-cinq minutes avant d'aller bloquer un bus de Google un peu plus loin. Google n'a pas commenté, ni confirmé cet incident. Photo: IndyBay. Pourquoi Google a préféré revendre Motorola. Un an et demi après avoir acquis Motorola pour 12,5 milliards de dollars, Google jette déjà l'éponge. Mercredi 29 janvier, le moteur de recherche a annoncé la revente du fabricant de smartphones à Lenovo. Le groupe chinois, par ailleurs premier fabricant mondial d'ordinateurs, va débourser 2,91 milliards de dollars. Il devient ainsi le troisième acteur du marché, derrière Samsung et Apple. La moins-value est considérable pour Google. S'exprimant sur le blog de la société, Larry Page, le PDG de Google, n'a pas véritablement justifié la revente de Motorola, si ce n'est en assurant que l'équipementier « sera mieux armé avec Lenovo ». 1- Une situation financière qui ne s'arrange pas Ancien leader américain de la téléphonie mobile, Motorola a raté le virage vers les smartphones.

Entre janvier et septembre 2013, Motorola a ainsi accusé une perte opérationnelle de près de 900 millions de dollars (environ 660 millions d'euros). Google y trouve également son compte. Photo: Google. San Francisco : colère contre les luxueux Google bus, privilège des employés de la Silicon Valley. La semaine dernière à San Francisco, durant deux jours consécutifs, des manifestants sont restés debout dans une rue pour bloquer le trajet du “Gbus” : un bus affrété par Google qui emmène les employés de la multinationale vers son siège mondial de Mountainview, à 55 kilomètres au sud. Ce type de manifestation a commencé à se multiplier ces dernières semaines, comme le montre cette vidéo tournée en décembre dernier.

Pour beaucoup, ces bus clinquants qui contrastent avec les transports dégradés de monsieur-tout-le-monde symbolisent désormais l’augmentation des loyers dans la ville. Car ces véhicules ne transportent que des travailleurs fortement rémunérés. En réponse à ces protestations, Google a discrètement placé des agents de sécurité à certains arrêts. Un Google bus Réservés aux “Googlers” L’histoire de ces Google bus débute en 2007. A l’époque, Marty Lev, directeur de la sécurité chez Google qui gère ce programme, déclare sans ambages au New York Times : Une chanson de rap.