De retour de la zone interdite de Fukushima. Il n'est pas facile de se rendre dans la zone à moins d'avoir un motif précis. Les contrôles sont stricts et il faut en faire la demande à l'avance. Je dois à mon amitié pour une famille originaire d'une des petites villes aujourd'hui situées en territoire interdit de pouvoir m'y rendre de temps en temps. Mon objectif est clair et mes amis japonais y souscrivent entièrement : témoigner, dire l'horreur d'une catastrophe nucléaire, raconter comment du jour au lendemain tous ces gens ont perdu leurs biens, leur maison, leur travail, leurs rêves, leur vie. La ville de mes amis s'appelle Futaba. Moins de 7000 habitants avant la catastrophe, aujourd'hui ville-fantôme vidée de ses habitants jusqu'au dernier. Compteur Geiger Avant même d'entrer dans la zone interdite, mon compteur Geiger montre des chiffres trop élevés.
À l'entrée de la zone interdite, nous passons par le poste de contrôle : on vérifie nos papiers, mon passeport, nos autorisations. Notre voiture avance. Fissures. Après le fracas et le silence | Des images et des mots. Journal du Tohoku —Part 3. J’ai déjà évoqué la genèse et l’esprit de ce travail dans mes billets précédents (cf. Journal du Tôhoku—Part 1 et Journal du Tôhoku—Part 2), et alors que les photographies sont désormais exposées à l’Institut franco-japonais de Tokyo, voici donc une sélection un peu plus large du travail réalisé en août 2011 au Nord du Japon dans trois préfectures du Tôhoku : Fukushima, Miyagi et Iwate.
Les photographies sont accompagnées des poèmes que Ryôichi Wagô a écrit pour cette exposition. Mais auparavant, quelques éclaircissements sur l’intitulé de cette exposition : Après le fracas et le silence... Yotsukura, Iwaki ( いわき、四ツ倉 ), 20 août 2011 © Thierry Girard « Les escaliers et les marches de béton qui restaient semblaient dans l’attente, ne conduisant nulle part. Tout était calme, mais il y avait des mouvements légers et des choses s’élevaient doucement. Yukio Mishima, Le Temple de l’Aube (Gallimard, 1980) Tout a été photographié tant et plus. La maison qui était ma mère. À la centrale de Fukushima Daiichi, les dégâts sont pires que prévu - JAPON. LEAVE HOME. SUR LA ROUTE DE FUKUSHIMA. 2000Watts.org - Catastrophe Nucléaire.
Fukushima: le fil de l'Information: Les Dernières Infos Mercredi 19 mars 2014Le système de décontamination d'eau de la centrale de Fukushima est arrêté depuis le 18 mars en raison de la dégradation de ses performances, problème dont la cause reste inconnue selon Tepco. Ainsi une des trois lignes de décontamination du système a arrêté de fonctionner normalement lundi, ce qui a conduit la compagnie à la stopper puis à suspendre aussi par précaution les deux autres.
Ce système, baptisé ALPS, est censé fonctionner depuis plus d'une année, mais dans les faits c'est de la grosse daube. Développé avec le groupe Toshiba, il sert d'outil de public relations alors que l'entreprise trouve plus économique de balancer l'eau fortement contaminée dans le Pacifique. Plus de 435'000 m3 d'eau contaminée sont actuellement stockés dans plus d'un millier de réservoirs montés à la hâte.Tepco continue d'en faire installer entre vingt et quarante par mois. Lire la suite... Japan tsunami and earthquake: Rescuers pick their way through apocalypse wasteland. By Daily Mail Reporter Updated: 09:19 GMT, 16 March 2011 70-year-old woman found alive in house that had been washed away by the tsunamiJapan injects £60.8bn into money markets after Nikkei plunges by more than 10 per centBread, tinned goods and batteries growing scarce as Japanese panic buy amid nuclear crisisFears for hundreds of Britons believed missing. FO expresses 'serious concern' for at least 50 With millions of people without electricity, thousands missing and warnings of an imminent second earthquake, the task for Japanese authorities is too daunting to imagine.
Some 3,000 people have now been confirmed dead since last week’s earthquake and subsequent tsunami but officials believe the death toll could rise into the tens of thousands, with a further 2,000 bodies washing up on the shores of north-east Japan yesterday. Wiped out: Rescue workers are dwarfed by the scale of the rubble as they pick their way through the shattered city of Otsuchi 'Normally they happen within days.
Satellite Photos - Japan Before and After Tsunami - Interactive Feature. JAPON • Révélations sur la crise de Fukushima Daiichi. Japon: séisme de magnitude 6,5 et mise en garde au tsunami au nord-est. L'Institut de géophysique américain (USGS), a également estimé ce séisme à 6,5. Il a précisé que la secousse, intervenue à la profondeur très réduite de 6 km, s'était produite à 07H24 heure locale (00H23 HB), à une centaine de kilomètres de la ville de Sendai, dévastée par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars. Ce séisme est probablement une réplique de la secousse de magnitude 9 qui s'est produite il y a 17 jours car il est intervenu dans la même région de l'Océan Pacifique.
L'Agence météorologique japonaise a émis une mise en garde à la population côtière de Miyagi, estimant qu'un tsunami d'une hauteur pouvant atteindre 50 centimètres était susceptible de toucher le littoral. Une "mise en garde" signifie qu'une vague de hauteur limitée pourrait toucher la côte et correspond à un degré de dangerosité moindre qu'une "alerte", qui veut dire qu'un tsunami de quelque 2 mètres de haut est à redouter.
Belga. Le Japon pleure, les médias rient. Depuis 3 jours, je suis abasourdi, choqué et triste. Ceux qui lisent le blog comprendront pourquoi la catastrophe qui frappe le Japon me touche autant. Je passe des heures entre les fils d'actualité sur internet et les chaines de télévision info de la TNT en espérant de tout coeur que ça n'empire pas. Je voudrais pousser un coup de gueule, car pour la plupart d'entre cela peut être rigolo, et assouvir le besoin voyeuriste que vous avez en vous, mais pour moi les images du tsunami et du tremblement de terre, sont douloureuses, le nombre de morts me retourne le ventre, les images de japonais en détresse me donne les larmes aux yeux. Alors entendre ces chiens baveux de ces pourritures de télés pour pauvres parler de cette catastrophe comme Christian Jeanpierre parle de Cristiano Ronaldo, ça me met en colère et je me demande dans quelle société on vit. Je sens dans leur voix que ces pseudo journalistes veulent que les centrales nucléaires pètent, il veulent des morts.
ABC News - Japan Earthquake: before and after. Development: Andrew KesperSource: Google Aerial photos taken over Japan have revealed the scale of devastation across dozens of suburbs and tens of thousands of homes and businesses. Hover over each satellite photo to view the devastation caused by the earthquake and tsunami. Sendai Airport © Google, Digital Globe, GeoEye Hover over the image to toggle before/after Arahama in Sendai Fujitsuka in Sendai Yuriage in Natori Yuriage in Natori (looking west) Fukushima nuclear plant Kashimaku in Minamisoma © Google, Cnes/Spot Image, GeoEye Kashima in Minamisoma Haranomachi in Minamisoma Ishinomaki in Miyagi © Google, Cnes/Spot Image, DigitalGlobe, GeoEye Iigohama in Miyagi (Oshika Peninsula) Yagawahama in Miyagi (Oshika Peninsula) Village wiped out near Fukushima nuclear power plant © Google, Digital Globe Hirono oil-fired power station South of Fukushima nuclear plant © Google, Digital Globe, TerraMetrics, GeoEye Iwaki beach © Google, Cnes/Spot Image, Digital Globe Ueda in Iwaki, Samegawa river outlet Kesennuma Odohama.
Le Blog de Suppaiku, Tokyo: Je suis un Français du Japon en colère. La presse va vous offrir dans les heures et les jours qui viennent des mines de Français en larme arrivant à Roissy, arborant cette tête des grands malheurs et du jaitouperdu. Et ce sera vrai que pour certains, la tragédie que nous traversons laissera des marques. D'autres encore, que vous avez certainement déjà vu, laisseront derrière eux un travail de trader ou de manager d'une grande banque, d'une grande compagnie d'assurance ou d'une marque de prêt-à-porter.
Leur malheur tournera en boucle, ils vous raconteront tous les terribles secousses et puis ce risque radioactif maintenant que l'on sait que des fuites, bien que minimes semble t'il, se sont produites. Le lamento des expatriés à haut salaire dont la plupart ne parlent pas un mot de japonais viendra nourrir ces images déjà vues et revues des jesavaipa en provenance de Cote d'Ivoire, d'Egypte ou d'ailleurs. Je ne suis pas membre de ce groupe, comme vous le savez, et ce que je vis est un drame beaucoup plus intime, personnel. 1. Japon: le regard tordu des Occidentaux | Philippe Pelletier. La façon dont certains médias ont traité le jour même de ce que les Japonais appellent désormais le «gigantesque séisme du Tôhoku» révèle comment l'Occident regarde ce pays. Dès que la nouvelle de l'énorme secousse fut connue, tout le monde s'est inquiété du sort de Tokyo.
Certes, le choc a été rude dans la plus grande mégapole du monde, les gratte-ciels ont tangué, le parking de Tokyo Disneyland a été inondé, des vitres ont été brisées, des maisons fissurées, mais, le lendemain, les autorités japonaises ne recensaient officiellement que cinq morts pour le département de Tokyo, autrement dit pas plus qu'un malheureusement banal accident de la route. Mais cela n'a pas empêché les témoignages sensationnalistes et inutiles d'étrangers présents à Tokyo d'affluer sur les ondes. Autrement dit, les Japonais, bien organisés, ont fait face autant que possible au tsunami. Décidément, le Japon n'a pas de chance. Il ne fait parler de lui que pour des catastrophes, rarement pour autre chose.