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Règles/lois/paradoxe

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Loi de Murphy. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Selon une variante plus détaillée du même adage : « S'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie ».

On peut interpréter cette loi de deux manières : l'une, humoristique, est de prendre cette loi à la lettre, et de l'ériger en principe de pessimisme. Vue sous cet angle, la loi de Murphy est le constat, élevé au rang de principe fondamental de l'univers, que « le pire est toujours certain ». Familièrement, cette loi est aussi appelée « loi de l'emmerdement maximum » (LEM)[1] ou « loi de la vexation universelle ». L'autre vision consiste à voir la loi de Murphy comme une règle de conception : on ne considère pas la loi de Murphy comme vraie, mais on conçoit tout système comme si la loi était vraie.

Énoncés[modifier | modifier le code] — version d'Edward Murphy[2] — version de George Nichols[2] La loi d'Illich. Loi de Parkinson. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La loi de Parkinson pose que tout travail au sein d'une administration augmente jusqu’à occuper entièrement le temps qui lui est affecté. Elle concerne en particulier la multiplication inéluctable des fonctionnaires, et a d’abord été publiée par Cyril Northcote Parkinson le 19 novembre 1955 dans un article publié dans la revue The Economist et reprise ensuite avec neuf autres articles du même auteur dans un ouvrage intitulé Parkinson’s Law And Other Studies In Administration aux éditions The Riverside Press, en 1957. Cet ouvrage a été traduit en français par J. Villehouverte en 1958, sous le titre 1=2, ou les Principes de Mr. Contrairement à une idée très répandue, la loi de Parkinson n'est pas la définition de l’état gazeux ou loi des gaz appliquée au monde du travail.

Causes[modifier | modifier le code] C. 1) La loi des gaz appliquée au travail : cet élément permet à C. En pourcentage cela donne la formule : C. La loi de LABORIT | Organisation personnelle. La loi de Fraysse. Règle de Taylor. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Règle de Taylor est une règle moderne de politique monétaire, énoncée en premier lieu par l’économiste John B. Taylor, en 1993. Elle relie le taux d'intérêt décidé par la banque centrale au taux d'inflation de l'économie et à l’écart entre le niveau du PIB et son niveau potentiel : avec le taux directeur fixé par la banque centrale à l’instant le taux d'inflation, la cible d'inflation de la banque centrale, le taux d'intérêt réel à l’instant et les niveaux respectifs du PIB et du PIB potentiel, et des coefficients.

Les coefficients sont soit calibrés, soit déterminés économétriquement par les économistes des banques centrales, pour la zone monétaire concernée ; l’équation de Taylor (ou bien une de ses variantes) permet alors de calculer la valeur optimale à fixer pour le principal taux directeur de la banque centrale, ce dernier ayant une grande influence sur les taux d’intérêt de la zone économique.

Interprétation[modifier | modifier le code] ). Loi de Pareto. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom. Sur les autres projets Wikimedia : Pareto, sur Wikisource Patronyme[modifier | modifier le code] Pareto est un nom de famille notamment porté par : Graziella Pareto (1889-1973), soprano espagnole.Lorenzo Pareto (1800-1865), géologue et ministre italienRaphaël Pareto (ou Raffaele) (1812-1882), père de Vilfredo Pareto et ingénieur italien.Vilfredo Pareto (1848-1923), sociologue et économiste italien, voir aussi Optimum de Pareto.

Autres[modifier | modifier le code] Principe de Peter. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le principe de Peter, également appelé « syndrome de la promotion Focus », est une loi empirique relative aux organisations hiérarchiques proposée par Laurence J. Peter et Raymond Hull dans l'ouvrage Le Principe de Peter (1970)[1]. Selon ce principe, « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence » avec le corollaire qu'« Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité. » L'ouvrage de Peter et Hull est rédigé sur un ton satirique mais le principe qu'il expose a fait l'objet d'études universitaires étudiant sa validité par la modélisation ou par la confrontation à des cas réels, certaines concluant à sa validité complète ou partielle.

Présentation de la thèse[modifier | modifier le code] Explication du principe[modifier | modifier le code] Ces dernières hypothèses ne sont qu'une interprétation non systématiquement retenue du principe de Peter. ↑ Laurence J. Loi de Hofstadter. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La loi de Hofstadter (ou Loi de glissement de planning) est une loi empirique concernant la difficulté de la planification dans le domaine de la recherche et du développement. Elle est régulièrement constatée dans le domaine du développement de logiciel. Elle affirme : « Il faut toujours plus de temps que prévu, même en tenant compte de la Loi de Hofstadter. » Cette loi a été énoncée par l'universitaire américain Douglas Hofstadter dans son œuvre-phare, Gödel, Escher, Bach : Les Brins d'une Guirlande Éternelle (1979, Prix Pulitzer en 1980). Dans le domaine du génie logiciel, la méthode d'extreme programming tente de prendre en compte la difficulté évoquée par la loi de Hofstadter.

Cette loi fut initialement en relation avec les ordinateurs jouant aux échecs, où les meilleurs joueurs battaient toujours les machines, même si les machines surpassaient les joueurs dans l'analyse récursive. Voir aussi[modifier | modifier le code] Loi de Brooks. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La loi de Brooks — d'après Frederick Brooks — est une prédiction sur la productivité des projets informatiques : « Ajouter des personnes à un projet en retard accroît son retard » (formulation originale : « Adding manpower to a late software project makes it later »). Le postulat est que la plupart des tâches ne sont pas partitionnables et que les nouveaux arrivants vont faire perdre du temps aux équipes en place en temps de communication. Ce temps perdu étant proportionnel à n(n-1) (où n est le nombre de personnes impliquées). Paradoxe du menteur. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le paradoxe du menteur est un paradoxe dérivé du paradoxe du Crétois (ou paradoxe d'Épiménide).

Ce paradoxe aurait été inventé par Eubulide, un adversaire d'Aristote[1]. Sous sa forme la plus concise, il s'énonce ainsi : « un homme déclare « Je mens ». Si c'est vrai, c'est faux. Si c'est faux, c'est vrai. » On peut y voir deux interprétations : En tant qu'énoncé, cette phrase dit : « Cette phrase est fausse. » ;En tant que propos, il faut comprendre : « Je mens maintenant. » Le paradoxe[modifier | modifier le code] On attribue le paradoxe du menteur à Épiménide le Crétois (VIIe siècle av.

. « Un homme disait qu'il était en train de mentir. On pourrait allonger ce paradoxe par cet énoncé : « La phrase suivante est fausse. Attribuons à Épiménide le propos « Tous les Crétois sont des menteurs. » Ceci était considéré par les philosophes antiques comme un paradoxe puisqu'il échappait au principe de non-contradiction.