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CONFERENCE DE PRESSE #PRESIDENTIELLES2017 13 03 2017

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Election présidentielle 2017. Election : Le Snes sur la défensive. "Déboussolés, désabusés.

Election : Le Snes sur la défensive

On est en proie au doute". A quelques semaines de l'élection présidentielle, le Snes marque sa distance avec le quinquennat Hollande. Tout en reconnaissant que la présidentielle de 2017 se présente avec des enjeux autrement plus graves qu'en 2012, le premier syndicat du secondaire marque le pas. Il n'a toujours pas digéré la réforme du collège et les divisions qu'elle a entrainé. Séquence morose... La trace durable de la réforme du collège "Le bilan du quinquennat est mitigé. Pour Benoit Teste, secrétaire général adjoint, les enseignants "sont tentés par l'abstention" et "en proie au doute". Le Snes-FSU force la porte de la présidentielle. Les syndicats résument le bilan éducatif de François Hollande. Largement soutenu par la communauté éducative en 2012, François Hollande faisait de l’éducation une priorité.

Les syndicats résument le bilan éducatif de François Hollande

Aujourd’hui, les syndicats sont mitigés lorsqu’il s’agit de qualifier son bilan éducatif. Najat Vallaud-Belkacem et François Hollande © Laurent BLEVENNEC-Mureaux En 2012, nombre d’organisations se réjouissaient de l’élection de François Hollande. Cinq ans plus tard, que pensent les syndicats de son bilan ? Un quinquennat « historiquement dense » Une bonne dynamique, mais… Pour Frédérique Rolet, secrétaire générale du SNES-FSU, c’est un quinquennat en demi-teinte, qui avait débuté par une dynamique « assez positive avec l’idée de restituer des postes.

Même constat dans le primaire pour le SNUipp. Un sentiment mitigé dans l’Enseignement supérieur Analyse similaire pour Sup’ recherche, dont le secrétaire général Stéphane Leymarie raconte avoir connu dès 2012 « une très grande déception, car on a compris tout de suite qu’il n’y aurait pas de rupture avec la politique précédente ». François Hollande : son bilan pour l’Education nationale. François Hollande a-t-il tenu sa promesse de faire de l’éducation une priorité ?

François Hollande : son bilan pour l’Education nationale

Revue de ces cinq dernières années de politique éducative. François Hollande © Polytechnique Création de postes Le candidat socialiste promettait en 2012 de créer 60 000 postes dans l’éducation. Selon les chiffres du ministère, cet objectif est bel et bien atteint. Malgré cette bonne dynamique, certains syndicats regrettent que ces créations de postes n’aient pas de réel impact sur le terrain : « dans le quotidien de l’école, les collègues ne voient pas de changements », indique Francette Popineau, porte-parole du SNUipp.

PRESIDENTIELLE. Quelle école pour demain ? Demandez le programme des candidats ! Tous les principaux candidats de cette présidentielle font le même constat de l’échec de l’école et de son injustice sociale.

PRESIDENTIELLE. Quelle école pour demain ? Demandez le programme des candidats !

Mais leurs solutions divergent. A droite, Marine Le Pen (Front national) et François Fillon (les Républicains) veulent revenir à une école à l’ancienne, en insistant au primaire sur le lire écrire compter, la discipline, l’autorité du maître et le retour de l’uniforme. A gauche, priorité aux plus fragiles : Emmanuel Macron (En marche !) , Benoît Hamon (PS) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) proposent de créer des milliers de postes d’enseignants pour pallier à l’échec scolaire dans les quartiers difficiles, et pour revaloriser la voie professionnelle.

Ils insistent aussi sur le développement de la médecine scolaire. L’école primaire Aujourd’hui : La France reste la championne des fondamentaux. Ce que promettent les candidats : Merci, votre inscription a bien été prise en compte. La réponse d'Emmanuel MACRON. La réponse de François Asselineau. La réponse de Philippe POUTOU. La réponse de Jean-Luc MELENCHON. Les candidats face au casse-tête de la carte scolaire.

Sur la question de la carte scolaire, l'objectif est clair : plusieurs candidats veulent la réformer pour revenir à plus de mixité dans les établissements scolaires.

Les candidats face au casse-tête de la carte scolaire

"Rebâtir la carte scolaire", dit Benoît Hamon quand Jean-Luc Mélenchon souhaite en "instaurer une nouvelle". Le candidat désigné de la gauche ouvrira un dialogue associant enseignement public et enseignement privé, car jusqu'ici la carte scolaire ne concerne que le public. Parallèlement il veut redessiner les zones d’éducation prioritaire avec une évaluation objective des établissements confrontés aux difficultés sociales les plus criantes. Jean-Luc Mélenchon aussi souhaite que l'enseignement privé soit soumis à la carte scolaire : une carte plus serrée où les dérogations seraient plus rares et mieux encadrées et qui tiendrait compte aussi des réseaux de transports. Seul Nicolas Dupont-Aignan souhaite conserver le système actuel. Face au programme éducatif d’Emmanuel Macron, le SNES entre prudence et inquiétudes.

Avant la présidentielle, Emmanuel Macron a répondu aux questions du SNES-FSU sur l'école et le secondaire.

Face au programme éducatif d’Emmanuel Macron, le SNES entre prudence et inquiétudes

Mais le syndicat regrette un “programme pas assez détaillé”, et quelques “méconnaissances du système éducatif” Emmanuel Macron Avant l’élection présidentielle, le SNES-FSU a interpellé les candidats sur l’avenir de l’école et du second degré. Parmi les sujets abordés, on trouve les conditions de travail des enseignants (comment les améliorer), l’autonomie des établissements (quels rôles pour les chefs d’établissement), ou encore le collège (“reviendrez-vous sur la réforme de 2016 ?”).

Seuls 4 candidats ont répondu : Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Philippe Poutou et François Asselineau. Une « lettre ouverte » de Macron aux enseignants Dans son courrier, en fait une “lettre ouverte” adressée à tous les enseignants, Emmanuel Macron répond à quelques-unes des questions du SNES.