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Sofia Coppola : Une playlist de référence. La musique à papa: Sofia Coppola. Un nouveau jeudi avec une nouvelle rubrique.

La musique à papa: Sofia Coppola

Cette fois-ci, il s'agit de cinéma. et aussi de musique bien sûr puisque le but avoué est de parler de l'univers musical d'un réalisateur ou d'une réalisatrice. Pour une première, honneur aux dames donc, puisque c'est la fille du grand (et gros) Francis Ford : Sofia Coppola. Nous venons maman et moi - et oui, seulement - d'aller voir son dernier film "Somewhere", l'occasion était donc tout trouvée de retracer le parcours de la belle, en texte, en image et en musique donc. The Virgin Suicides (1999) Premier film réussi et style déjà bien affirmé. L'histoire retrace le suicide collectif d'une fratrie de filles blondes, douces, belles et innocentes. Lost In Translation (2003) Incontestablement son chef d'oeuvre. Marie-Antoinette (2006) La BO de rêve de Sofia Coppola. Le cinéma de Sofia Coppola, peuplé de jeunes filles riches et désoeuvrées, d'hommes plus âgés mais tout aussi riches et désoeuvrés, d'adolescentes diaphanes et désoeuvrées et de monarques teenage ultra-gâtés, esthétise le vide et les surfaces dans une contemplation mélancolique et snob de l'ennui.

La BO de rêve de Sofia Coppola

Ces moments de flottement stylisés sont sublimés par la musique, sorte d'étendard sonore de son cinéma branché. Au point de faire de son oeuvre un clip géant pour une compil' qui brasse trois décennies de pop music, de la BO de Air pour Virgin Suicides (1999) au Hip Hop friqué de The Bling Ring (2013), en passant par l'ivresse indie de Lost In Translation (2003), Marie Antoinette (2006) et Somewhere (2010). Morceaux choisis. SPLEEN URBAIN "Close my eyes/Feel me now/I don't know maybe you could not love me now", chante Kevin Shields dans Lost In Translation, quand Scarlett Johansson et Bill Murray rentrent d'une longue soirée improvisée dans le dédale de la nuit tokyoite.

La musique chez Scorsese (musique) Musique L'influence esthétique déterminante subie par Scorsese, avec celle du cinéma, est sans aucun doute celle de la musique.

La musique chez Scorsese (musique)

Non pas la musique dite "sérieuse", ou "grande", qu'il semble peu connaître et peu apprécier, mais les chansons populaires, les airs de danse, et surtout le rock’n’roll, qui formèrent le fond sonore ininterrompu de son enfance et de son adolescence. Il habitait un quartier surpeuplé où il entendait constamment de la musique, venant des appartements, des bars, des boutiques. La radio était toujours allumée, un juke-box jouait de l'autre côté de la rue, et dans les immeubles, on pouvait entendre de l'opéra venant d'une pièce, et du rock’n’roll venant d'une autre. Rien à voir avec la culture musicale contemporaine, qui consiste le plus souvent à savourer la musique au travers de l’intimité soyeuse et égoïste des écouteurs d’un walkman. Dès Who's That Knocking At My Door? Certains l'aiment Fip : Martin Scorsese.

A l'occasion de sa rétrospective à la Cinémathèque Française et de la sortie du coffret The Cinema of Martin Scorsese, Certains l'aiment Fip vous plonge mercredi 7 octobre à 20h, dans l'univers musical du réalisateur new-yorkais.

Certains l'aiment Fip : Martin Scorsese

Cinéaste new-yorkais autant qu'universel, Martin Scorsese sera l'une des vedettes de l'automne 2015, à travers l'exposition/rétrospective que lui consacre la Cinémathèque Française (du 14 octobre au 14 février), doublée par le Prix Lumière du 7ème Festival Lumière. Passionné de musique, le réalisateur n'a cessé de consacrer des films documentaires à la musique. Entre compositions originales, standards blues, rock, pop ou jazz, ouvrages baroques ou contemporains, les musiques scorsesiennes font aujourd'hui l'objet du coffret The Cinema of Martin Scorsese publié dans l'excellente collection "Écoutez le cinéma" (chez Decca).

Très souvent, c'est uniquement en entendant la musique choisie pour le film en préparation que je commence à le visualiser. La musique de Martin Scorsese - Rolling Stone. De Mean Streets au Loup de Wall Street en passant par Les Affranchis, le cinéma sous adrénaline de Martin Scorsese a toujours été embrasé par le rock et le blues, deux genres musicaux auxquels il a par ailleurs consacré plusieurs documentaires.

La musique de Martin Scorsese - Rolling Stone

Retour sur l’autre grande obsession du réalisateur new-yorkais à l’occasion de la formidable rétrospective que lui consacre la Cinémathèque française. Par Denis Soula Sur l’écran, au générique de Vinyl, leurs deux noms s’affichent dans une égalité symétrique qui donne la chair de poule : Martin Scorsese – Mick Jagger ! Apparemment remis de ses chamailleries avec le chanteur des Stones à propos de la setlist de Shine a Light, Scorsese renoue le câble électrique de sa relation épidermique avec le blues’n’roll en réalisant cette série pour HBO : l’histoire d’un producteur de musique new-yorkais dans les années 70. Martin Scorsese et la musique - Gangs of New York. Car, ironiquement, Gangs of New York n’a " d’anachronique " que son fort rapport au temps présent et au pays même qu’il nous montre à l’image.

Martin Scorsese et la musique - Gangs of New York

Faux décadrage musical pour film d’époque, comme Scorsese l’avait déjà plus ou moins dessiné pour The last temptation of Christ (1988) et Kundun (1997). Un " déraillement " toujours en adéquation avec le propos et le récit. Car c’est probablement ce rapport musical au présent qui fait la spécificité même du cinéma de Martin Scorsese. Dire que celui-ci utilise la musique pour marquer une ambiance et le cadre spatio-temporel de ses films (souligner la réalité d’une époque avec des musiques d’époque) serait éminemment réducteur. La musique chez Scorsese (musique) Top 5 Musical Martin Scorsese. Top 5 Musical Sofia Coppola. La musique chez Tarantino.

La musique tient une place très importante dans l’œuvre de Quentin Tarantino.

La musique chez Tarantino

A la manière de Stanley Kubrick, le réalisateur de Reservoir Dogs préfère utiliser des morceaux déjà existants plutôt que de laisser l’habillage musical à une composition originael. Aussi fin mélomane qu’il est un cinéphile passionné, Tarantino a toujours su imposer une couleur pop à ses œuvres, chacune d’elle renvoyant à un type de cinéma mais aussi à un style de musique particulier. Mais le plus fort est certainement d’avoir su donner une seconde jeunesse à des tubes oubliés et de les imposer dans la culture populaire des années 90.

Super Sounds of the Seventies Pour Reservoir Dogs, la musique est déjà un personnage en soit puisque toute l’intrigue est rythmée par un DJ extra diégétique, K-Billy’s, dont le programme «Super Sounds of the Seventies» n’est que l’illustration du goût de Tarantino pour les trésors cachés musicaux. La "Tarantino tape" : bandes originales. Première scène de Reservoir Dogs, avant le générique : la caméra tourne autour des huit gangsters, attablés dans un diner pour le petit déjeuner.

La "Tarantino tape" : bandes originales

On découvre les personnages au cours d’une conversation qui, elle, tourne autour du sens profond des chansons Like a Virgin et True Blue de Madonna. Mr Brown, alias Quentin Tarantino, soutient très sérieusement que Like a Virgin est une métaphore sexuelle sur les gros pénis. Après avoir vu le film, Madonna allait rencontrer Quentin Tarantino, et lui dédicacer ainsi son album Erotica : “A Quentin.

Ça parle d’amour, pas de bite. Madonna.”