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Histoire de la psychanalyse (3/13)

01 avril 2013

Histoire de la psychanalyse (3/13)

Principe de plaisir et de réalité

Le principe de plaisir est soumis à quelques règles (= satisfaction de la pulsion).

La faim appelle la satisfaction, c'est-à-dire quelqu’un qui a très faim, va chercher de la nourriture pour satisfaire son envie.

Le plaisir (= évitement de la douleur). Trop de tensions provoquent la douleur.

Ce principe de plaisir va se heurter aux exigences de l’environnement naturel, social qui très rapidement va faire obstacle, va rendre impossible la satisfaction immédiate et entière des pulsions.

Ce choc provoque le développement au sein de l’appareil psychique d’un nouveau principe de fonctionnement.

Ce principe de plaisir va devoir coexister avec un nouveau principe que FREUD appelle le principe de réalité. La formation progressive de ce principe de réalité est confrontée à l’environnement.

SPLITZ, dans les années 50, a montré que le bébé avait autant besoin de nourriture que le contact chaleureux de sa mère (avoir une certaine attention).

Le changement qui déploie dans ce fonctionnement psychique pourrait se décrire ainsi :

Remanier avec le principe de réalité, cette satisfaction immédiate devient une satisfaction remise, une satisfaction différée.

Notion « d’écart » → enfant (la mère doit être marquée).

Le principe de plaisir va appeler une absence de refoulement de la pulsion.

L’inconscient va donc conserver toujours les objectifs de ce principe de plaisir mais le principe de réalité va seulement rendre possible l’atteinte de ces objectifs.

Donc le « moi », va devoir utiliser des moyens qui seront en grandes parties inconscients pour trouver un compromis entre ce principe de plaisir et ce principe de réalité (ces 2 principes régissant le fonctionnement psychique).

L’adaptation entre ces 2 principes va impliquer une nécessité des détournements plus ou moins importants, plus ou moins inconscients à la satisfaction pulsionnelle.