3eme période
La 3ème période : C’est la période durant la 1ère Guerre Mondiale
FREUD a eu peur pour ses fils lors de la 1ère Guerre Mondiale. Son petit-fils est décédé.
Il va se poser la question de savoir pourquoi tant de haines, pourquoi tant d’agressivité, pourquoi les hommes étaient appelés à exercer une sorte de destructivité.
Ces questions l’amène à bousculer l’existence de pulsions de mort qui s’opposent à la pulsion de vie.
Nous appelons ces pulsions de mort « Thanatos », et ces pulsions de vie « Eros ». Pour lui, Eros et Thanatos sont en conflit permanent.
Il va plus loin en disant qu’Eros et Thanatos sont intriqués, il va faire de l’agressivité un versant de la pulsion de mort. Pourtant, il va remarquer que l’Homme ne se construit pas psychiquement sans une certaine dose d’agressivité.
Donc, il va concevoir la pulsion de vie et la pulsion de mort dans un alliage permanent. Il va émettre une critique lorsque la pulsion de mort va prendre le dessus ou lorsque la pulsion de mort et la pulsion de vie vont se désintriquées.
Selon lui, Thanatos est chargé de détruire les liens établis par Eros. Son but à Thanatos, est de ramener toujours l’être humain a un état organique.
Avec FREUD, la psychanalyse va développer une théorie qui repose sur la notion de l’inconscient, sur l’origine de la maladie (étant à découvrir dans les conflits inconscients du sujet). L’originalité de ce que FREUD a découvert, réside dans tout son corpus théorique, c’est sa référence à une causalité inconsciente, à la prise en compte du désir, de la sexualité dans l’interprétation de la pathologie.
Cette approche psychanalytique a une importance considérable, elle met en valeur un certain nombre de consensus. Le passé, en particulier l’enfance, joue un rôle déterminant dans la construction du sujet. Les expériences individuelles, les situations, les évènements, les traumatismes, la façon dont les liens se font, ont un rôle déterminant et un impact qui dépendra de la période à laquelle, ils surviennent.
Les souvenirs inconscients jouent un rôle déterminant dans la production des symptômes.
Ce que nous appelons maladie mentale dans l’approche psychanalytique, est perçu dans une perspective dynamique conçue comme ayant une valeur fonctionnelle. Ce qui apparaît être une maladie, peut signifier une tentative de réajustement et donc dans ce sens, la pathologie peut avoir une valeur de compromis.
Les symptômes sont donc porteurs d’un sens qui échappe à celui qui les manifeste, d’un message à déchiffrer.