1ère période
C’est une période énergétique
C’est une période dite énergétique car c’est une période sans élaboration théorique qui s’inspire vraiment beaucoup de notions physiques.
Dans cette période, FREUD considère l’énergie psychique, qu’il appelle la libido, comme un courant qui va charger les neurones d’une certaine quantité d’excitation.
FREUD a parié, avant que la synapse soit découverte, que les neurones formaient des barrières de contacts (qui allaient devenir ensuite les fameuses synapses).
FREUD va très vite acquérir que la névrose est un trouble psychique causé par des chocs affectifs oubliés, et qu’ils s’agissaient de les faire revenir en quelque sorte à la conscience.
Il renonce très vite, vers les années 1888-1890, à la catharsis sous hypnose, pour créer une nouvelle méthode.
FREUD va insister sur l’empreinte du psychisme enfantin, il va montrer que ce psychisme enfantin (il l’appelle d’ailleurs l’infantile) est une marque indélébile enfouie dans l’inconscient et qui va influencer, orienter, colorer toutes les conduites, et ce d’autant plus fortement que ce psychisme enfantin est méconnu.
Dans cette 1ère période, l’élaboration de sa théorie, va affirmer le prima du « sexuel ». Mais la sexualité faut l’entendre par l’amour, le lien.
FREUD va montrer qu’il y a une loi biologique puisque pour lui, pour que le bébé vive, il faut qu’il sorte du ventre de la mère, mais il faut qu’il se nourrisse. C’est ce que FREUD appelle à un moment donné « les pulsions d’auto-observations ». C’est-à-dire des pulsions qui poussent l’être humain de faire en sorte pour pouvoir vivre.
FREUD va montrer la sensation de déplaisir, il dira que la sensation corporelle est liée à une sensation de déplaisir auprès de l’enfant car il perd son monde dans lequel il s’est construit. Cette sensation corporelle désagréable va être atténuée par une sensation de plaisir que procure la présence de la mère, les caresses, la couverture.
Au-delà de la demande d’être rassasié au niveau alimentaire, il y a une demande d’être porter, d’être caresser, d’être l’objet de l’attention de la mère.
L’enfant, lorsqu’il s’adresse à la mère, ce n’est pas pour être nourri uniquement, il lui adresse une demande d’amour.
Cette demande ne sera jamais satisfaite, et c’est parce qu’elle ne peut jamais être satisfaite que viendra un manque, mais que dans ce manque, se loge le désir.
Le désir nait de ce que nous n’avons pas et de ce que nous voudrions avoir.