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Histoire de la psychanalyse (5/13)

01 avril 2013

Histoire de la psychanalyse (5/13)

Le « surmoi »

Le « surmoi » est l’héritier du complexe d’Œdipe.

Il émane d’un temps organisateur où l’enfant prend conscience des limites de sa toute puissance, où l’enfant se rend compte qu’il est limité. Même FREUD est soumis à cette loi du devenir. Le « surmoi » est inconscient et se structure comme le « moi », grâce à une série d’identification aux 2 parents.

Il se développe parallèlement au « moi », c’est le porteur de la loi qui est inscrite dans la psyché, auteur de l’influence parentale, des valeurs morales des parents, et la morale sociale.

C’est un juge extrêmement sévère pour le « moi ».

C’est le porteur idéal, c’est la pause de la plupart des refoulements. C’est le « surmoi » qui va amener au « moi » de refouler un certain nombre de représentations.

Dans le contextuel, le « surmoi » permet au « moi » de répondre ou non aux exigences pulsionnelles.

Le « surmoi » représente la loi des parents, le « moi » doit alors négocier avec celui-ci pour interagir avec l’extérieur.

Pour pouvoir répondre et gérer tous cela, le « moi » va devoir utiliser des mécanismes de défenses.

Selon les théories analytiques, le conflit, la psychose est issue d’un trouble entre le « moi » et le monde extérieur. Il faut avoir en tête que l’Homme est doté d’un appareil psychique complètement inconscient, et formé uniquement d’instants primaires.

Cet inconscient dont LACAN a montré aussi qu’il se forme à partir des signifiants, est soumis à la satisfaction immédiate des pulsions, à l’évitement de la douleur. C'est-à-dire que le « ça » va faire en sorte qu’il n’y ait pas trop d’accumulation d’énergies pour pouvoir être satisfait.