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Ce que veulent les banques? Que font-elles? Pourquoi écoutent-elles les agences de notation? - REUTERS/Mario Anzuoni - Après une décennie «d’exubérance irrationnelle», voici venu le temps de la frilosité incontrôlée des marchés.

Ce que veulent les banques? Que font-elles? Pourquoi écoutent-elles les agences de notation?

Les traders et autres gestionnaires passent d’un extrême à l’autre avec toujours en toile de fond, l’espoir de se faire un maximum d’argent. Les politiques tergiversent devant l’évidence: l’aide des banques est indispensable pour sauver la Grèce. Le système bancaire le sait bien, mais tente à tout prix d’éviter de passer à la caisse. Sa participation pour le second plan de sauvetage signifie peut-être la fin de la crise mais surtout une entaille sur ses bénéfices et sur ses primes. Publicité Ce que veulent les banques?

Pourtant, les banques ont les moyens d’aider la Grèce à s’en sortir. Pourquoi? Alors, maintenant avec ce changement de décor, les banques se rebiffent. Ce que font les banques? Mais, pour l’heure, la menace gronde. Il faut réformer les agences de notation. Les relations des Etats avec les agences de notation, déjà tendues avec la crise financière, ont atteint le point de rupture avec la crise de la dette souveraine.

Il faut réformer les agences de notation

Les reproches contre les agences de notation sont nombreux : - Une situation malsaine d'oligopole. Il n'y a que trois agences internationales pour se partager le marché de la notation Moody's, Standard & Poor's et Fitch. - Des conflits d'intérêt structurels. Les agences de notation sont payées par l'émetteur du titre qu'elles notent. . - Un biais autoréalisateur et procyclique : en période de crise, à l'inverse, chaque information négative tend à renforcer la crainte des investisseurs et chaque dégradation de notation a donc un impact fort, avec un mécanisme de cercle vicieux purement autoréalisateur : les conditions de financement sur les marchés se durcissent, entraînant la dégradation des notes des agences de notation, qui provoquent elles-mêmes un durcissement des conditions de financement... - Une utilisation laxiste.

Banque Centrale Européenne, agences de notation : le match. LE CERCLE.

Banque Centrale Européenne, agences de notation : le match

Le contexte reste tendu entre, d'un côté, le poids des agences de notation et, de l'autre, la BCE. La vrai valeur de l'euro dans tout cela ? Jean-Claude Trichet a laissé comprendre lors de la dernière réunion du Conseil des Gouverneurs que la hausse des taux est très probable dans la zone euro au mois de Juillet. La Banque Centrale surveille «très attentivement» les évolutions «concernant les risques haussiers pour la stabilité des prix» et a une «vigilance élevée» sur l’inflation, selon le président de la BCE. Dans ce contexte macroéconomique la paire EUR/USD pourrait s’échanger au mois de juillet autour de 1.45 USD, mais les craintes sur la contagion dans la zone euro freinent l’avancée de la monnaie unique.

La paire EUR/USD a été fortement impacté cette semaine par les mauvaises nouvelles provenant de la zone Euro. Dans ce contexte économique les investisseurs pourront profiter d’une excellente volatilité sur les paires de devises comme sur les matières premières. Il faut fermer Moody's. DEPUIS LA CRISE DES SUBPRIMES, les agences de notation font beaucoup parler d’elles.

Il faut fermer Moody's

Il y a trois ans, on leur reprochait d’avoir accordé leur triple A à des produits financiers complexes qui ne méritaient pas un tel honneur, comme la suite des événements l’a démontré, et on mettait en cause leur intégrité: ne sont-elles pas payées par ceux qu’elles notent? Cette fois, avec la multiplication des difficultés budgétaires en Europe, on ne peut leur faire ce reproche (très souvent, les États sont notés sans l’avoir demandé et sans payer), mais on leur fait d’autres reproches, qui évoluent dans le temps: d’abord, on les a accusées de ne servir à rien, car elles n’auraient rien vu venir et n’auraient commencé à baisser leurs notes qu’une fois la situation des États concernés notoirement dégradée; maintenant, on les accuse d’aggraver la situation de ces États par des baisses de note inconsidérées. publicité La Grèce torpillée Le Portugal dégradé Technocratie contre démocratie.

Seeing Double at Central Banks - Linda Yueh. Exit from comment view mode.

Seeing Double at Central Banks - Linda Yueh

Click to hide this space OXFORD – Central banks are now targeting liquidity, not just inflation. The credit boom of the past decade highlighted the inadequacy of focusing only on prices, and underscored the need for the monetary authority of a country (or group of countries in the case of the European Central Bank and the eurozone) to monitor the financial sector.

Macroprudential regulation is the new term of art among central bankers, supplementing their well-established inflation-targeting regimes. This shift in focus could radically change monetary policy, but for better or worse? At the end of a recent discussion with Andy Haldane, the Bank of England’s Executive Director for Financial Stability and a member of the FPC, I asked: What happens if inflation is high and lending is low? I am still pondering the question that I posed to Haldane, because the potential for such contradictory policy imperatives appears unavoidable – never more so than now.