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Euro crisis

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Les marchés ne veulent plus de Berlu. - Silvio Berlusconi à Rome le 6 juin 2011, REUTERS/Alessia Pierdomenico - Ce que les Italiens n’ont pas pu, pas osé, pas voulu faire, les marchés vont l’obtenir: le départ de l’homme qui domine la politique italienne depuis 1994, et qui aura été, en trois fois, le plus long président du conseil depuis Mussolini.

Les marchés ne veulent plus de Berlu

Europe Needs a Plan B - George Soros. Jusqu’où ira le PS sur la dette? - 013110 CC Flickr licence 2.0 by - UN PEU PENAUDE, niant qu'il s'agisse d'un revirement, Martine Aubry a dû elle aussi admettre que la France devra réduire le déficit de ses finances publiques à moins de 3% du PIB en 2013.

Jusqu’où ira le PS sur la dette?

Le Parti socialiste, dont elle a la charge, estimant qu’il fallait ne pas «s’obnubiler» avec ce sujet des dettes, envisageait jusqu’ici un retour sous ce fameux 3% en 2014 voire plus tard. Le revirement est bien réel, il suffit pour s’en convaincre de voir comme le porte-parole Benoît Hamon s’en étrangle. Manuel Valls et François Hollande, dès le départ sur une ligne rigoriste, ont gagné. Dette grecque : en finir avec le tonneau des Danaïdes. Ces mesures palliatives ne font gagner que peu de temps.

Dette grecque : en finir avec le tonneau des Danaïdes

Avec, en 2010, une dette publique de 143 % du PIB et un déficit de 10,5 % pour une croissance prévisionnelle de - 3,6 % en 2011, la Grèce n'a en effet aucune chance de résoudre la crise de sa dette publique : les efforts requis pour passer de l'actuel au souhaitable dans un délai acceptable par les marchés sont socialement insupportables. VIDEO / L’euro, notre credo. Il paraît que la Grèce est sauvée... ce que j’en pense. Le plan d'aide Comme nous l’écrivions dans notre papier sur l’auto-réalisation de la crise de le dette souveraine si l’on a affaire à une crise de solvabilité, alors qu’il y ait prophétie auto-réalisatrice ou pas, on ne peut rien prévenir puisque le problème est structurel.

Il paraît que la Grèce est sauvée... ce que j’en pense

Il faut alors des solutions structurelles fortes et nous en avions listé quatre principalement • politiques visant à améliorer la croissance potentielle et la compétitivité (solutions de très long terme qu’un sommet peut juste promouvoir) • mise en place d’un véritable fédéralisme fiscal avec une mutualisation des dettes nationales et la mise en place de programmes d’émissions d’Eurobonds (politiquement difficile notamment pour l’Allemagne). Trois temps forts dans ce nouveau plan d’aide Premier temps fort, le dispositif auquel nous sommes désormais habitués et qui consiste à repousser dans le temps la contrainte de liquidité et le mur de dettes.

Second temps fort. La consolidation à long terme des dettes publiques de la zone euro. Il faut lire l'excellente contribution du 26 juillet 2011 de Gérard Thoris sur ce site.

La consolidation à long terme des dettes publiques de la zone euro

Il poursuit la réflexion commencée dans son article intitulé « Pour une remise des dettes publiques » (publié par l’Association d’Economie Financière dans le « Rapport moral sur l’argent dans le monde 2010 »). Dette publique française. « Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console ».

Dette publique française

Cet aphorisme en forme de comptine est très souvent, et à raison, utilisé en France pour atténuer ce doute permanent qui conduit nos concitoyens à broyer du noir, à chercher des « modèles » à l’étranger, à ne jurer que par la City (de Londres of course), par la Silicon Valley (pas très loin pourtant de la Death Valley) ou par Francfort. L’aphorisme fonctionne bien dans quelques cas : la démographie, par exemple, au rythme où les Français font des enfants le syndrome du Lebensraum va s’emparer de la population ; le nombre des multinationales qui tiennent le premier rang au palmarès mondial : il est vrai que pour un pays qui se flagelle en permanence face à l’Allemagne, à l’Angleterre et aux Etats-Unis, la surperformance de la France dans ce domaine est impressionnante. A Greek Catch-22. Le dédale de la dette grecque. BUENOS AIRES – Les causes désespérées appellent des mesures désespérées.

Le dédale de la dette grecque

Le dernier train de mesures pour faire face à l'insolvabilité de la Grèce prévoit le rachat d'obligations du pays pour alléger le fardeau de sa dette. Dette publique anglaise. La Grande Bretagne, parce que c’est une île ?

Dette publique anglaise

Parce qu’elle est peuplée d’anglais ? Parce qu’elle s’est dressée contre les empires continentaux ? Se tient souvent à l’écart des grandes querelles et des débats de ce monde, surtout de ceux du monde européen « continental ». On remarquera qu’elle a été muette pendant tout le débat sur la dette grecque… Normal, elle n’est pas dans la zone Euro. On a remarqué tout l’intérêt qu’elle avait pris à la question de la dette irlandaise, qui est pourtant dans la zone euro… normal, les banques anglaises avaient de gros engagements sur les banques irlandaises et puis, c’est une ancienne parcelle du Royaume Uni. Couronne norvégienne : hausse possible de la mi 2011 à la mi 2012. Notre graphique nous présente les variations du taux de change effectif défini par l’OCDE.

Couronne norvégienne : hausse possible de la mi 2011 à la mi 2012.

La régularité du cycle électoral de change est ici assez moyenne. On observe certes une remontée de la parité en seconde partie de mandat à la faveur de la reprise de la croissance, ce qui est assez classique. Cependant, cette remontée peut être assez précoce, dés la fin de la seconde année ou ne survenir, plus classiquement, qu’en cours de 4 éme année. Pourquoi l’Europe ne croîtra pas (et que faire ?)

Qu’est-ce que la croissance ?

Pourquoi l’Europe ne croîtra pas (et que faire ?)

C’est d’abord la croissance démographique. Elle est de 0,3% par an en Europe(1) pour les dix prochaines années. Couronne norvégienne : hausse possible de la mi 2011 à la mi 2012. European sovereign debt crisis. Long-term interest rates (secondary market yields of government bonds with maturities of close to ten years) of all eurozone countries except Estonia.[1] A yield being more than 4% higher compared to the lowest comparable yield among the Eurozone states—i.e., yields above 6% in September 2011, indicates that financial markets have serious doubts about credit-worthiness of the state.[2] The Eurozone crisis (often erroneously referred to as the Euro crisis) is an ongoing crisis that has been affecting the countries of the Eurozone since early 2009, when a group of 10 central and eastern European banks asked for a bailout.[3] At the time, the European Commission released a forecast of a 1.8 per cent decline in EU economic output for 2009.[3] The ECB extended liquidity support to Hungary and Poland, while the EU contributed to Latvia's bail-out.[3] One researcher has held that this was a combined government debt crisis, a banking crisis and a growth and competitiveness crisis.[4]

La crise grecque et l'insoutenable urgence du long terme. Certes, il fallait agir vite et les instances concernées ne pouvaient plus se donner du temps. Mais les décisions prises en urgence dans un tel contexte sont-elles compatibles avec les exigences, également bien réelles, d'un horizon temporel plus éloigné ? Trois ordres de considérations permettent d'en discuter. En premier lieu, s'agissant de décisions collectives, le poids de l'urgence qui pèse sur la négociation accroît l'allure de compromis du résultat final.

De fait, chacune des principales parties prenantes a abandonné l'une de ses exigences. Le jour où les Européens ont abandonné la Grèce. - Francois Baroin, l'Allemand Wolfgang Schaueble et l'Autrichienne Maria Fekter lors de la réunion des ministres de finances de l'Eurozone, lundi à Bruxelles. REUTERS/Thierry Roge - Triste jour pour l’Europe. Jour historique peut-être, car l’incapacité des ministres des finances de la zone euro réunis à Bruxelles lundi 11 juillet à mettre en place un plan d’aide pour la Grèce, est pitoyable et dramatique. Cet échec conforte les marchés financiers dans leur conviction que les Européens ne savent plus, ou même en vérité ne veulent plus aider Athènes à se sortir de la crise. Et si ce n’est pas vrai, s’il est encore possible de réunir les points de vues divergents des pays membres et si un plan voit finalement le jour, il sera maintenant très difficile d’en convaincre les créditeurs.

Publicité. General Marshall on the Aegean - Barry Eichengreen. Exit from comment view mode. Click to hide this space BERKELEY – It should now be clear to even the most blinkered observer that the Greek economy is in desperate need of help. Unemployment is 16% and rising. Small Economies, Big Problems, and Global Interdependence - Kemal Dervis. Exit from comment view mode. Click to hide this space WASHINGTON, DC – Greece’s GDP, at about $300 billion, represents approximately 0.5% of world output.

Its $470 billion public debt is very large relative to the Greek economy’s size, but less than 1% of global debt – and less than half is held by private banks (mainly Greek). Barclays Capital estimates that only a few globally significant foreign banks hold close to 10% of their Tier 1 capital in Greek government bonds, with the majority holding much less. La Grèce, la Pologne et nous. - Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a offert un sabre à son homologue hongrois, Viktor Orban (photo), le 1er juillet 2011 à Varsovie. Europe’s Sovereignty Crisis - Joschka Fischer.

Crise grecque: panique partout, gouvernance nulle part. - Dans une serre à serpents, en Chine. Aly Song / Reuters - Les dirigeants européens étalent leurs divisions, la crise gagne en intensité et même des pays réputés puissants et membres du G7 sont sur la sellette: c’est le cas de l’Italie, très endettée certes, mais solvable, et des Etats-Unis, largement déficitaires aujourd’hui, mais toujours première puissance économique mondiale, qui butent sur un problème mineur de plafond légal de la dette.

L’inquiétude gagne tous les marchés, et pas seulement en Europe. Πολιτεία: la politique du XXIe siècle est née en Grèce. L'ANNÉE DEVAIT ÊTRE celle du face à face entre les politiques et les marchés. Nous y sommes en plein. Des deux côtés de l’Atlantique, la guerre faite rage entre les endettés et les créditeurs, entre une classe politique faible et/ou désunie et des marchés financiers riches à l’infini, impatients, exigeants. Encore en gestation quelques jours aux Etats-Unis où le président et le Congrès se battent, cette guerre est féroce en Europe depuis 18 mois.

Dette souveraine : les taux obligataires de l'Italie et de l'Espagne en hausse. Greek austerity plan will work, says OECD. A leading economic thinktank has backed the embattled Greek government by predicting that the country's hugely unpopular austerity measures will work. In its annual analysis, the Paris-based Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) said Greece could look forward to growth, jobs and rising living standards, provided the measures announced by Athens in return for two huge financial bailouts were implemented in full.

The Talmud and Greek Debt - Mario I. Blejer. Exit from comment view mode. Click to hide this space BUENOS AIRES – There are two ways to look at Greece’s majestically unsustainable sovereign-debt mountain. There is, first, a pragmatic and short-term perspective, which focuses on ensuring some form of orderly restructuring (possibly for other vulnerable European states as well) without bringing down the eurozone.

Un « consensus de Berlin » imposé à l’Europe, par Bernard Cassen. Bruxelles, Strasbourg et Luxembourg, les vrais centres de décision de l’Union européenne ne se limitent pas aux sièges de la Commission, du Conseil, du Parlement et de la Cour de justice. Il faut y ajouter trois villes allemandes : Francfort, où est installée la Banque centrale européenne (BCE) ; Berlin, d’où s’exprime la chancelière allemande, Mme Angela Merkel ; et Karlsruhe (Land de Bade-Wurtenberg), qui abrite le Tribunal constitutionnel fédéral.

A différentes reprises, et quitte à désespérer Bruxelles, la cour de Karlsruhe a mis des grains de sable dans l’application de traités européens. "La dette française n'est pas un problème" Europe's Debt Crisis. The Eurozone’s Last Stand - Nouriel Roubini. Does Europe Have a Death Wish? - Joschka Fischer. The EU Budget’s Outsize Political Role - Benedicta Marzinotto. Europe for Sale - Francois Godement. Plans de sauvetage de la zone euro : d’où viennent et où iront ces dizaines de milliards. Et si la Grèce faisait faillite ? Vers la nécessité d’une vision claire de l’euro pour résoudre la crise. Les dirigeants européens n'arrivent pas à calmer l'angoisse des marchés.

Pourquoi l’Europe ne croîtra pas (et que faire ?) Remède à l'eurocrise, la Chine.