background preloader

Projets fous

Facebook Twitter

Birmanie. Bienvenue à Naypyidaw, la capitale la plus étrange au monde. Deux reporters du quotidien britannique The Guardian explorent Naypyidaw, construite de toutes pièces en 2005 par l'armée birmane au milieu de la jungle. Une gigantesque ville au cœur du pays, mais dénuée d'habitants. Une ville qui s'étend sur une superficie de 4 800 km2 soit six fois la taille de New York, avec des voies de circulation pouvant accueillir jusque 20 files de véhicules, et qui s'étendent à perte de vue. Mais aucun habitant. Ou très peu. C'est ainsi que Matt Kennard et Claire Provost décrivent le paradoxe de la capitale birmane Naypyidaw dans un reportage publié dans The Guardian. "Rien ne bouge. Officiellement la population de la ville est d'un million d'habitants, mais nombreux sont ceux qui doutent de ce chiffre. Démesure L'histoire de Naypyidaw commence en novembre 2005, quand la junte birmane annonce la délocalisation de la capitale Rangoon, située au bord du fleuve Irrawaddy et à quelques kilomètres de la mer, vers ce site au milieu de la jungle.

Wikileaks. Dans un quartier de Pékin, les habitants creusent leurs propres puits pour s'approvisionner en eau. La population du quartier de Shuimo à Pékin a été multipliée par dix en une décennie, mais le réseau d'alimentation en eau n'y a pas été adapté. Pour pallier la pénurie, les habitants ont donc commencé à creuser leurs propres puits. Selon le South China Morning Post, environ 20 puits ont été construits dans le quartier depuis cet été, et l'eau qui en ressort est légèrement boueuse. Afin de faire ces travaux, les résidents se cotisent pour payer les frais de construction, soit environ 7.000 euros pour un puits de 20 mètres à 30 mètres de profondeur. Interviewé par CNN, un représentant du service des eaux du district de Haidian, a confirmé que son agence avait reçu de nombreuses plaintes ces derniers mois. «Nous savons que les résidents creusent leurs propres puits pour avoir de l'eau.

Mais pour éviter les tensions, les autorités n'ont pour l'instant aucun réel projet de démolition de ces structures. Partagez cet article. Mediterranean be Dammed. In the 1920's the people of Europe feared the future as a dark, despairing place. Despite the loss of over five million Europeans in the Great War, the region was still plagued with the social maladies which had led to the conflict. The humans were maladjusted to the Industrial Age and the changes in labor which it spawned.

To make matters worse, both scholars and soothsayers of the day postulated that world's fluxing economies would congeal into two economic blobs: the Americas would unify into a wealthy super-state in the west, while the east colluded to become an enormous pan-Asian power. Europe would be left economically isolated, with a limited range of climates for farming and fewer resources at hand. Nowhere was the gloom thicker than in Germany where the terms of the Treaty of Versailles led to poverty and hunger for much of the population.

Sörgel spent years promoting his scheme to save Europe: the construction of vast hydroelectric dams spanning the Mediterranean. «Jing-Jin-Ji», le projet fou d'une mégalopole de 100 millions d'habitants autour de Pékin. Si vous êtes déjà allé en Chine, vous avez sans doute été frappé par l'immensité des agglomérations dans tout le pays. Le phénomène pourrait bien prendre encore une autre dimension dans les années à venir: les autorités comptent créer une nouvelle mégalopole qui sera plus grande que toutes celles qui existent déjà. La Chine veut faire fusionner les provinces administratives de Pékin, Tianjin et Hebei en un seul et même ensemble urbain intégré connu sous le nom de Jing-Jin-Ji, dans le but de soulager Pékin de sa pollution et de ses embouteillages, de diminuer les temps de trajets souvent énormes entre la maison et le travail de nombreux habitants et de freiner la hausse des prix de l'immobilier, rapporte le Wall Street Journal.

La nouvelle entité serait plus grande que le Sénégal et plus peuplée que l'Allemagne avec plus de 100 millions d'habitants, soit 10% de la population chinoise (actuellement, Pékin compte 21 millions d'habitants). Grégoire Fleurot Partagez cet article. Kiruna, la ville minière de Suède qui va déplacer son centre de quelques kilomètres (et ça va durer 100 ans) Kiruna, 18.000 habitants, ville la plus au nord de Suède située dans le cercle polaire, est internationalement connue pour son hôtel de glace, le plus grand du genre. Mais le projet pour lequel on s'apprête à beaucoup entendre parler de cette bourgade isolée est bien plus incroyable que cette attraction touristique. Kiruna, raconte le site Pop Up City, s’apprête tout bonnement à se déplacer vers l’est.

Plus exactement, une partie de la ville va être démolie alors qu’à l’autre extrémité, de nouveaux quartiers vont apparaître, dont le futur centre. Kiruna sait qu’elle doit «bouger» depuis des décennies, l’entreprise minière nationale qui extrait du minerai de fer, LKAB, ayant annoncé que son site allait déstabiliser les fondations de la ville à mesure que la zone d’extraction allait s’étendre... Kiruna est une ville construite par l’entreprise minière en 1900, et, depuis, son économie repose en grande partie sur cette activité prospère mais aux conséquences écologiques désastreuses. Un projet de train à grande vitesse Chine-Etats-Unis? Ce projet ferroviaire a pour surnom «Chine-Russie-Canada-Amerique» selon le Guardian, il parcourerait 13.000 km et relierait la Chine aux Etats-Unis en deux jours.

Partant du nord-est de la Chine, le train passerait par la Sibérie, emprunterait un tunnel de 200 kilomètres sous le Pacifique par le détroit de Béring pour rejoindre l’Alaska, le Canada et enfin, les Etats-Unis. Pour mémoire, le tunnel sous la Manche, l’un des plus longs du monde, fait 50 kilomètres. Ce projet fou a été annoncé par le Beijing Times, relayant les propos d’un expert ferroviaire de l’académie chinoise d’ingénierie. Il ne s'agit manifestement pas d'un projet très avancé. On ignore si la Chine a consulté les pays qui seraient traversés. Publicité Selon le China Daily, la technologie est déjà au point et sera utilisée pour relier la province de Fujian au sud-est de la Chine à Taiwan. À lire aussi sur Slate.fr.