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(Géo)politique moderne

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Diversity vs. Solidarity. Photo credit: Shutterstock The upcoming GOP primary donnybrook between the establishment right and the antiestablishment right has had a foreshadowing in Polish politics over the past dozen years in the war between Poland’s two dominant parties, both conservative. If you want to know what a Trump presidency might be like, the bumptious populist conservative government elected in Poland three months ago offers some clues. In the U.S. before the rise of Trump, the emerging schisms on the right—globalism versus nationalism, elitism versus populism, diversity versus solidarity—were mostly papered over by Republicans for the sake of putting up a united front against Democrats. But Poland’s recent history is revealing because the left is so discredited there (in last October’s parliamentary elections, the top five parties, which won 83 percent of the vote, were all more or less on the right) that the tensions among 21st-century conservatives already dominate national debate.

PR won. Témoignage. Mon adieu à l’Amérique. Reporter et chroniqueur au quotidien britannique The Guardian, Gary Younge a passé ces douze dernières années aux Etats-Unis. A l’heure de boucler ses valises, le tableau qu’il dresse des tensions raciales dans le pays fait froid dans le dos. Depuis quelques années, aux Etats-Unis, les étés ont un nom. Pas un simple prénom, comme les ouragans Katrina ou Floyd, mais un nom complet, comme Trayvon Martin ou Michael Brown.

Et comme les ouragans, leur arrivée était prévisible et prévue, mais quand ils ont déferlé, leurs effets n’en ont pas été moins dévastateurs. Nous ne connaissons pas encore le nom qui sera associé à l’été qui vient. Pour l’instant, son détenteur vit encore tranquillement quelque part – il joue à “Call of Duty” sur son ordinateur, cherche moyen de nourrir sa famille ou travaille pour rembourser son prêt étudiant. Il (car ce sera probablement un homme) ne se doute pas que ses jours sont comptés. Chronique d’une émeute annoncée L’été est la saison des émeutes. J’étais sidéré. Editorial. Sauver l'ONU. “L’ONU n’a pas créé le paradis, mais elle a évité l’enfer”, a dit un jour son deuxième secrétaire général, le Suédois Dag Hammarskjöld. Reconnaissons, pour être indulgent avec le “machin” qui s’apprête à souffler ses 70 bougies, qu’il a réussi effectivement à éviter certains enfers.

Malheureusement pas tous : la tragédie syrienne, qui dure depuis 2011, nous rappelle tous les jours l’impuissance de l’action onusienne. Un échec qu’admet avec beaucoup d’humilité son chef actuel, le Sud-Coréen Ban Ki-moon. Accusée par les pays riches d’être devenue une “onucratie” coûteuse et inefficace, critiquée par les pays pauvres pour le mode de fonctionnement antidémocratique du Conseil de sécurité, l’institution new-yorkaise, a besoin d’une bonne révision générale, laquelle tarde à venir. Mais l’ONU est surtout “le miroir grossissant de l’opinion internationale”, selon l’expression d’un autre de ses anciens patrons, l’égyptien Boutros Boutros-Ghali. Aux Jeux des îles de l’océan Indien, le drapeau français fait partir les athlètes comoriens. « Instaurer l’amitié et la compréhension mutuelle entre les peuples des îles de l’océan Indien dans l’esprit de l’olympisme. » Si l’on en croit la charte de l’événement, c’est l’une des raisons pour lesquelles ont été créés les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), en 1979.

Trente-six ans plus tard, ce vœu semble avoir vécu. Alors que la neuvième édition de la compétition se déroule à La Réunion jusqu’au dimanche 9 août, la délégation des Comores a quitté prématurément la compétition. Le soir même de la cérémonie d’ouverture, samedi 1er août, le gouvernement de la république de l’Union des Comores a confirmé par communiqué le retrait définitif de ses athlètes. En cause, le drapeau français derrière lequel ont défilé les athlètes de Mayotte lors de cette cérémonie sur la piste du stade Paul-Julius-Bénard, à Saint-Paul (ouest de l’île).

Une « provocation », pis, « une humiliation », aux yeux de Hassan Mohamed Aboudou, responsable de la délégation comorienne. Un monde bascule.

Catastrophes mondiales (sanitaires, industrielles, naturelles)

Les cinq grandes leçons de politique étrangère de ces vingt dernières années. De la Russie à la Chine en passant par les Etats-Unis, de l’orgueil aux ultimatums en passant par les démonstrations de force, le bon, la brute et le truand de ces vingt dernières années de politique internationale. Dis-moi, mon ami: ne trouves-tu pas que la situation actuelle du monde est quelque peu confuse? As-tu quelques difficultés à faire le tri dans l’avalanche d’alarmes, de provocations, de réassurances et de banalités des politiques et des éditorialistes?

Peines-tu à dire si le verre est à moitié vide ou à moitié plein, s’il est ébréché ou s’il fuit? Te demandes-tu s’il te faudrait de préférence faire des stocks de métal précieux, d’eau, de munitions, de conserves où bien vivre au jour le jour en te disant qu’au final, les choses finiront par se tasser? Le monde d’aujourd’hui émet toute une série de signaux contradictoires. Face à tous ces signaux contradictoires, quelles sont les leçons que pourraient tirer du monde moderne les grands décideurs qui doivent les affronter? Le XXIe siècle selon Saint-Augustin. La Pax Romana fut une période de paix et de stabilité relatives dans toute la zone méditerranéenne. Mais l’histoire est souvent prise de convulsions. En 200, l’Empire romain vivait encore dans l’ombre de l’empereur et philosophe païen Marc-Aurèle, mort depuis peu –dans une époque où, selon l’historien de Princeton Peter Brown, «un petit cercle de conservateurs acharnés» imposait l’ordre dans le monde.

Au cours des cinq siècles qui suivirent, tout changea. En 700, l’Empire romain s’était volatilisé de la carte de l’Occident, l’Empire perse sassanide avait disparu du Proche-Orient, l’Europe était devenue chrétienne tandis que le Proche-Orient et la majeure partie de l’Afrique du Nord s’étaient convertis à l’islam. Publicité L’Antiquité tardive fut dominée par d’immenses changements de civilisations, même si beaucoup n’étaient pas forcément manifestes à l’époque. A propos du Moyen-Age qui suivit, feu l’historien d’Oxford R.W. Rome n’a pas pu sauver l’Afrique du Nord. Le retour des tribus. Libye: Doit-on déclarer la guerre pour pouvoir la faire? - Un soldat français patrouille avec des soldats afghans et américains un village en Afghanistan, le 16 juillet 2009.

REUTERS/Shamil Zhumatov - Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté dans la nuit du 17 au 18 mars une résolution autorisant le recours à la force contre les troupes de Mouammar Kadhafi, ouvrant ainsi la voie à des frappes aériennes en Libye, tout en excluant le déploiement de forces d’occupation étrangères sur le terrain. La France avait-elle besoin de déclarer la guerre avant de pouvoir participer aux opérations militaires en Libye? Et la résolution de l’ONU est-elle une déclaration de guerre? L'obsolète déclaration de guerre La dernière fois que la France a déclaré la guerre, c’était en 1939, contre l’Allemagne.

Publicité En France, le chef de l'Etat est, selon l'article 15 de la Constitution, «le chef des armées». Les «non guerres» de l’ONU «De notre point de vue et du point de vue de la Charte, elle était illégale.» Cécile Dehesdin Devenez fan sur , suivez-nous sur.

Occident

Russie, ex-URSS. Moyen-Orient et monde musulman. Sous-continent indien. Afrique. Extrême-Orient. Asie-Océanie. Amérindiens. Amérique latine. Espionnage, whistleblowers. Militantismes et revendications. Terrorisme (général) Pourquoi l'innovation vient de plus en plus des pays du Sud. Accorder des petits prêts aux plus démunis, exclus du système bancaire, pour leur permettre de développer une activité économique: le microcrédit a été imaginé il y a plus de 30 ans par Muhammad Yunus, devenu depuis Prix Nobel de la paix. Muhammad Yunus en 2010. Le père du microcrédit peut avoir le sourire: cet outil efficace de lutte contre la pauvreté (s'il est bien géré) est un succès. Vingt-cinq millions de personnes dans le monde y ont eu recours, dont 90% de femmes. Crédit: Elodie Vialle Importé en France par l’association pour le droit à l’initiative économique (ADIE), le microcrédit inspire aujourd'hui bien des projets sur le web, à l'instar de Babyloan, qui vient de fêter ses 5 ans et propose aux internautes de soutenir des petits entrepreneurs à l’international, mais aussi, et de plus en plus, en France.

Les pays du Sud inspirent le Nord dans le domaine bancaire C'est particulièrement le cas dans le domaine bancaire, avec le "mobile banking", la banque sur téléphone mobile. «Britain First»: le cri du meurtrier de Jo Cox ne se résume pas au Brexit. De Thomas Mair, l'assassin présumé de la députée travailliste britannique Jo Cox, on ne sait pour l'instant que quelques détails. Il serait membre de la National Alliance et aurait crié «Britain First» («la Grande-Bretagne d'abord») en commettant son crime.

Ces deux éléments nécessitent en fait, déjà, d'être explicités, tant ils sont porteurs de sens. Le mode opératoire et l'appartenance à la National Alliance font sens ensemble. En 1969, les néonazis américains Joseph Tommasi et William Pierce fondent le National Socialist Liberation Front dans l’espoir de fusionner un néonazisme mystique avec la contre-culture et d'opérer la jonction avec les révolutionnaires de gauche (leurs homologues européens tentant la même chose à la même période). Méthodologies de la violence Ces milieux sont révolutionnaires et cherchent donc à avoir une pratique conforme à leurs vues idéologiques. «Britain First»... vraiment? Il s'avère qu'il n'est pas impossible qu'effectivement le lien ne soit pas direct.

Elections américaines 2016

Nouvelle gauche radicale. Attentats en France 2015-2016.