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Plantations, semences

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Introduction à la permaculture pour les agriculteurs. Réorienter d'urgence l'agriculture française. Le Monde | • Mis à jour le | Par Jacques Caplat, Pierre Rabhi, Jean-Jacques Boutrou, Marie-Paule Jammet et Jean Huet, Hugues Toussaint, Bob Brac de la Perrière, Xavier Bonvoisin… Les candidates et les candidats à l'élection présidentielle de 2012 ne peuvent ignorer le rôle central de l'agriculture dans les crises et les espoirs de notre époque. A l'approche du Salon de l'agriculture, cette question doit être abordée clairement. Pourtant, l'agriculture peut également être porteuse d'espoirs, à condition de changer en profondeur notre politique agricole, qui n'est actuellement ni durable, ni efficiente.

Les techniques alternatives de production agricole et de transformation alimentaire, et en particulier celles issues de l'agriculture biologique, prouvent chaque jour leur pertinence agronomique, économique, sociale et environnementale à l'échelle mondiale. Le bras de fer s'intensifie sur les OGM - LeMonde.fr#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20120208-[deroule]

Actualité Science et environnement - article - laposte. Semences anciennes/Affaire Kokopelli : « Interdiction de vente invalide », selon l'avocat général de la CJUE. (Article mis à jour le 24 janvier 2012) L’avocat général à la Cour de justice de l'Union européenne, Mme Kokott, a estimé jeudi que l’interdiction prévue à la directive 2002/55/CE[1] sur les semences de légumes, de commercialiser les semences « anciennes » non officiellement admises au catalogue de l'UE « est invalide en ce qu’elle viole le droit de l’Union » dans son « principe de proportionnalité », de « liberté d’entreprise au sens de l’article 16 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne », de « libre circulation des marchandises au sens de l’article 34 TFUE », et du « principe d’égalité de traitement au sens de l’article 20 de ladite charte ». L'association Kokopelli a été condamnée en 2005 en première instance par le TGI de Nancy, à payer 10.000 euros de dommages et intérêts à l’entreprise semencière Graines Baumaux.

Celle-ci l'accusait d’avoir vendu des semences de « variétés anciennes » (près de 461 variétés) non admises au sens de la législation européenne. Le droit de planter et cultiver librement bientôt interdit ? - Agriculture. Les industries et multinationales semencières veulent rendre les paysans captifs… grâce à la loi. Les députés doivent examiner le 28 novembre un texte instaurant une « contribution volontaire obligatoire » : une véritable dîme sur les semences. Ressemer librement sa propre récolte ou échanger des variétés de plantes deviendra illégal.

Soucieux de préserver l’autonomie alimentaire, des paysans et des citoyens entrent en résistance. Photo : source Demain, graines et semences ne seront peut-être plus libres. Des agriculteurs s’inquiètent d’une proposition de loi votée par les sénateurs le 8 juillet dernier (et que l’Assemblée nationale vient de voter le 28 novembre), et déjà appliquée par décret aux productions de blé tendre. Qui sont ces propriétaires de semences à qui la « contribution volontaire » sera reversée ? Rendre les paysans captifs « Ce n’est pas la recherche qu’ils veulent rémunérer mais les actionnaires » Pourquoi cette redevance ? Des carottes illégales et des choux clandestins.