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Observatoire médias

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Presse: notre lettre ouverte aux Etats généraux. Nous sommes journalistes. Notre métier est l'information, c'est-à-dire la libre enquête sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. C'est un travail qui nous oblige, car il est au cœur d'un enjeu qui nous dépasse: la démocratie. Les droits et devoirs de notre profession ne sont pas un privilège, mais une responsabilité envers les citoyens. La déclaration qui vaut charte déontologique pour les journalistes européens l'énonce clairement : "La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l'égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics". Tout simplement parce que les journalistes sont à la fois dépositaires, instruments et gardiens d'une liberté qui ne leur appartient pas : "Le droit à l'information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de l'être humain, rappelle le même texte, adopté en 1971 à Munich par nos fédérations et organisations professionnelles.

PS-1. PS-2. PS-3. Pub.jpeg (JPEG Image, 1600x1290 pixels) - Scaled (49. A qui appartiennent les medias français, journaux,radio,tv… | CentraL BloG InfO. Qui possède les médias ? 1. Droit à l’information L’article 19 de la Déclaration des droits de l’homme de 1948 indique : « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » De plus, Victor Hugo, cité par Médiapart [1], a dit : « Le principe de la liberté de la presse n’est pas moins essentiel, n’est pas moins sacré que le principe du suffrage universel. Ce sont les deux côtés du même fait. Ces deux principes s’appellent et se complètent réciproquement.

La liberté de la presse à côté du suffrage universel, c’est la pensée de tous éclairant le gouvernement de tous. Attenter à l’une, c’est attenter à l’autre ». On reconnaît un régime totalitaire par le fait que les médias sont contrôlés par le pouvoir politique. 2. Les médias sont très nombreux. Que reste-t-il ? Sondages 3. La presse quotidienne que l’on dit « gratuite » Dernier épisode du déclin de la presse gratuite d’annonces, la mise en liquidation judiciaire, le 3 novembre 2011, de la Comareg et de son centre d’impression, Hebdoprint. Cette faillite de filiales du groupe Hersant Média (GHM), de sinistre réputation [1], provoque le licenciement de 1650 salariés : triste record des plans de licenciement de l’année 2011, après celui de 758 salariés en février dernier dans le même groupe.

La Comareg éditait Paru Vendu, le numéro 1 de la presse gratuite d’annonces, en France avec 280 éditions locales et 15 millions de lecteurs hebdomadaires. Endettée à hauteur de 250 millions d’euros, la Comareg, et surtout ses salariés, sont victimes de la migration et de la gratuité des petites annonces sur Internet, qu’elle n’a pas su anticiper. Le « gratuit » se vend bien Une telle progression est unique dans l’histoire de la presse quotidienne. Dans le métro en 20 minutes Au moindre coût Cette politique du coût minimum s’étend à la distribution et à l’impression. Presse grand public - Diffusion. OJD.