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Kisskissbankbank, le crowdsourcing et la nécessité de repenser la rétribution croisée. Je viens de participer à l’aventure d’un documentaire sur le site Kisskissbankbank.

Kisskissbankbank, le crowdsourcing et la nécessité de repenser la rétribution croisée

Le financement d’un webdocu fait partie des multiples possibilités du crowdsourcing ou crowdfunding, après MyMajorCompany, MyMajorBooks, Tous Coprod et autres consors dans les projets humanitaires ou de microcrédit… Le cercle vertueux est ici particulièrement intéressant dans un cadre journalistique. La difficulté à financer des sujets de fond ou d’investigation devient particulièrement délicate. Mais, en même temps, la recherche d’éclairages aussi différents que rafraîchissants sur le réel fait partie des attentes des publics qui se montrent de plus en plus insatisfaits des médias classiques. Dans cette optique, et alerté par un supporter, j’ai donc décidé de contribuer au projet (qui n’est levée que si le montant nécessaire au projet est atteint – ici 2000euros). Quelques jours plus tard, la confirmation arrive: le montant est atteint et le projet va se faire.

Une aventure à suivre donc. Petite leçon de marketing pour les apôtres d’Hadopi. Posted by Stéphaneon septembre 29, 2011Un peu de distance...

Petite leçon de marketing pour les apôtres d’Hadopi

Petit retour sur la polémique « Hadopi et le piratage ». Hadopi vient de sortir son rapport complété qui révèle un point intéressant (comme le mentionne la quadrature du net): les acteurs du peer to peer (pirates pour les mauvaises langues) consomment plus que les non-acteurs. Qu’est ce que cela met en perspective? - la consommation globale de contenu musical et filmique est plus forte que la somme des consommations immédiates (une forme de Gestalt appliquée à l’acte d’achat). Important à éclairer: les mauvais marketers cherchent donc à faire du profit immédiat sur chaque point de contact mais nuisent au chiffre d’affaires global. . - la consommation se nourrit d’une valeur d’usage qu’il s’agit de développer et de nourrir.

Marketing: l’Appstore a validé le succès de l’iPhone par sa capacité à nourrir des utilités (de manière démultipliée) en partie avec une somme d’applications gratuites. Pas encore de commentaire. Le marketing du collapse (première) ? Les nouvelles du monde ne sont pas très réjouissantes en ce moment… Et la succession de crises questionne non seulement le fonctionnement de l’économie politique… mais elles risquent d’impacter le sens même du marketing.

Le marketing du collapse (première) ?

La principale raison est d’abord que le marketing, dans sa structure actuelle comme dans son histoire, fonctionne grâce à la contribution et au rôle social de la classe moyenne. Celle-ci étant en train de se paupériser et de disparaitre, le modèle marketing est à redéfinir. Se posent la question des arbitrages surtout quand les besoins de services essentiels vont croitre exponentiellement: éducation (déjà le cas pour supérieur), énergie, santé, services sociaux… Au fur et à mesure que l’Etat se désengage de leur gestion, les activités de base devront trouver preneur, dans le marché classique ou en dehors, mais cela risque fort d’impacter le pouvoir d’achat. Cela va donc amener des questionnements sur: - l’arbitrage individuel (comment gérer son budget) Les entreprises en manque de crédibilité ? L’innovation sociale pour y répondre… Petit focus sur la crise de discours sur la communication des entreprises; Deux études intéressantes viennent de paraitre.

Les entreprises en manque de crédibilité ? L’innovation sociale pour y répondre…

La 2e édition « Mensonges & Vérités : les entreprises face aux Français » de Makheia Group et Occurrence précise la chose suivante: « ils ne sont que 37% à faire confiance au discours institutionnel des entreprises (en baisse de 8% par rapport à 2010) et même seulement 48% lorsqu’il s’agit de la société dans laquelle ils travaillent (-5%). » Une étude IFOP pour l’atelier BNP-Paris interroge le rapport des salariés à la communication de leur entreprise. Ce constat illustre l’illusion des postures. Les marques ont besoin d’être dynamiques, leur « equity » se nourrit aujourd’hui aussi et d’abord du mouvement.

Qu’est ce que je fais et avec quelle récurrence pour être pris au sérieux sur mon territoire? Ensuite, cela pose la question de la sincérité. Cette sincérité peut-elle être décidée d’en haut? Pourquoi? Créer de la valeur et de l’envie. Pas encore de commentaire.