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Statelogs 28 nov 2010

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Statelogs: de la profondeur plus que de la transparence » Article » OWNI, Digital Journalism. Par leur caractère diplomatique, les Statelogs marquent un tournant dans la stratégie de publication de WikiLeaks. Nous vous expliquons notre choix de les étudier. Jusqu’à présent, WikiLeaks avait choisi de concentrer le tir sur la guerre. Dans ses trois dernières publications, Julian Assange, l’incarnation de l’organisation la plus volatile du monde, avait successivement mis au jour une bavure américaine en Irak (la vidéo Collateral Murder), le quotidien sanglant des forces de la coalition en Afghanistan, et les errements militaires des Etats-Unis en Irak.

Une fuite exceptionnelle Parce qu’elle implique au moins une vingtaine de pays, elle multiplie les ramifications entre les différentes parties, dévoilant les tourments géopolitiques du monde, cette nouvelle fuite est exceptionnelle à plusieurs égards. Les esprits chagrins rétorqueront que ces bruits de couloir étaient déjà connus. Sas de décompression Le monde était-il meilleur avant? Crédits photo: CC WikiLeaks.

[Live] Statelogs: Un nouveau monde? » Article » OWNI, Digital Journalism. WikiLeaks prend de la hauteur sur les combats. Après avoir publié des documents relatifs aux guerres en Afghanistan et en Irak, l'organisation a commencé à mettre en ligne plus de 250.000 mémos diplomatiques. Leur plus gros coup? Lors de la publication des Warlogs irakiens, WikiLeaks nous avait directement contacté pour fournir l’application qui permettait de naviguer à travers les rapports de situation écrits par l’armée américaine. Cette fois-ci, à quelques heures d’une fuite de mémos diplomatiques qui pourrait être la plus importante de l’organisation, nous sommes dans une situation qui ne nous rend pas dépendants d’une clause de confidentialité.

Les mains libres, nous sommes accompagnés par Slate.fr et Lesoir.be, partenaires de l’application que nous avons développée, et qui sera en ligne dès dimanche. Les équipes d’OWNI ont convenu d’appeler cette opération #Statelogs. Voici notre récit, notre travail journalistique, augmenté du travail des développeurs et de nos partenaires. Wikileaks : Dans les coulisses de la diplomatie américaine. Espionnage : les ordres de Washington aux diplomates américains. Iran : comment les Israéliens ont poussé Washington à la fermeté. Obama et l'Iran : le badminton et les inscriptions anti-américaines de Téhéran. Observer le régime iranien et ses méthodes d'intimidation. L'auteur de la plus grande "fuite" américaine est un militaire désœuvré. Le Monde | • Mis à jour le | Par Yves Eudes Officiellement, nul ne sait qui a fourni à WikiLeaks les 250 000 documents diplomatiques dont la publication a commencé le 28 novembre, mais les autorités américaines détiennent un suspect : Bradley Manning, un militaire américain âgé de 23 ans.

M. Manning était affecté à une unité de renseignement de l'US Army basée en Irak. Bien que simple soldat, il était autorisé à travailler en permanence sur deux réseaux informatiques sécurisés, utilisés par les militaires et les diplomates américains du monde entier. Dans sa caserne irakienne, où il s'ennuyait ferme et avait peu d'amis, Bradley Manning passait beaucoup de temps sur les forums Internet. Entre autres, il discutait fréquemment avec Adrian Lamo, un ancien hacker dont il admirait les exploits passés. Le choix de M. Dans ses messages, Bradley Manning apparaît comme un jeune homme idéaliste et exalté.

M. La peur des pays arabes face à l'Iran. Pourquoi "Le Monde" publie les documents WikiLeaks. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sylvie Kauffmann Pour la deuxième fois, Le Monde publie, à partir de dimanche 28 novembre, sur son site lemonde.fr, et à partir de lundi dans le quotidien, des informations tirées de documents officiels secrets américains, mis à sa disposition par le site WikiLeaks. WikiLeaks est une organisation informelle créée en 2006 par un apôtre de la transparence intégrale, l'Australien Julian Assange, dans le but de rendre publics sur Internet des documents officiels qui n'étaient pas destinés à le devenir. En octobre, nous avons rejoint trois journaux, le New York Times, le quotidien britannique The Guardian et l'allemand Der Spiegel, déjà partenaires de WikiLeaks dans la diffusion d'une première vague de documents militaires américains sur l'Afghanistan, en juillet, pour pouvoir analyser par nous-mêmes une nouvelle masse de documents du Pentagone livrés à WikiLeaks, cette fois sur l'Irak, et offrir aux lecteurs francophones notre propre expertise.

Wikileaks déclenche une tempête dans les capitales mondiales. Cable Viewer.