background preloader

Opinions, coups de gueule & co

Facebook Twitter

Un système schizophrène, un peuple fatigué. Depuis quatre ans, Sarkozy est accusé de pervertir l’esprit de la Ve République.

Un système schizophrène, un peuple fatigué

Pour l’essayiste allemand Benjamin Korn, le président reste pourtant fidèle à l’héritage gaulliste. L’agitation en plus… Cet article est tiré du numéro 1069 de Courrier international. Il est reproduit sur OWNI avec l’aimable autorisation de Courrier international et de son auteur. L’histoire de France est riche en séismes politiques et révolutions sanglantes ; des rois ont été renversés, le clergé évincé, l’aristocratie désarçonnée ; la bourgeoisie a pris le pouvoir et maté le prolétariat rebelle ; rien n’est resté – rien, si ce n’est l’immuable socle du centralisme. Il est possible en France de débattre de l’existence de Dieu, du pouvoir des sectes, de la violence à la télévision et du sexe sur Internet – de tout, sauf d’une chose : la fin nécessaire de la Ve République. Les pleins pouvoirs La trouvaille appartient au général de Gaulle. La république bananière Sarkozy a ses complexes. Ridicule ?

Pourquoi il faut réapprendre à parler de la mort à nos enfants. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie-Frédérique Bacqué, professeur de psychopathologie à l'université de Strasbourg, présidente de la Société de thanatologie Avec les récents à-coups provoqués par la tentative de passage au Sénat de la proposition de loi sur une "assistance médicalisée permettant une mort rapide et sans souffrance", l'urgence d'un débat autour de la mort s'est à nouveau fait sentir.

Pourquoi il faut réapprendre à parler de la mort à nos enfants

L'impression d'une opposition nette entre partisans des soins palliatifs adoucissant la fin de la vie jusqu'à la mort et ceux de la mort choisie demandant une euthanasie avec une assistance médicalisée ne doit pas faire écran devant le véritable débat. Il s'agit bien du débat sur la mort. Contrairement aux animaux, qui n'ont ni rites funéraires, ni sépultures, ni culte de leurs morts, toutes les sociétés humaines procèdent depuis au moins 100 000 ans, à l'accompagnement de leurs mourants et surtout de leurs morts. Les blogueurs sont fatigués de toute cette gratitude. "Misère, misère, nous sommes les damnés de la Noosphère, notre prose mérite salaire !

Les blogueurs sont fatigués de toute cette gratitude

". Entendez vous ce cri monter des tréfonds de l'internet ? Gronder dans ces nouvelles plantations de coton dématérialisées que sont les agrégateurs et les fermes de contenu ? No more heroes, les blogueurs sont fatigués du clavier, en ont marre d'être des vaches à lait ! Oulala vieux débat vieux comme le Web, polémique usée...et puis personne ne vous oblige à bloguer gratuitement pour autrui, voire à bloguer tout court me direz vous.

Pas faux. Réveillons nous: plus personne ne veut payer pour voir, pour lire, pour s'informer, pour s'enrichir (intellectuellement), s'éduquer ou se distraire. Ce n'est pas aux diplomates de concevoir la politique étrangère de la France. Le Monde | • Mis à jour le | Par Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République et chef de la mission interministérielle de l'Union pour la Méditerranée Madame, Monsieur, dont je ne connais pas les noms, j'ai lu avec beaucoup d'attention votre tribune (Le Monde du 23 février), qui laissait présager une brillante leçon de diplomatie à l'usage des amateurs parmi lesquels vous me rangez à juste titre.

Ce n'est pas aux diplomates de concevoir la politique étrangère de la France

La rumeur vous prétend diplomates expérimentés. Je veux bien la croire et vous dire sans ironie que vous avez raison : on ne s'improvise pas diplomate. J'ai toujours éprouvé, et j'éprouve encore, pour la diplomatie française une profonde admiration, la même que je porte à tout ce qui a contribué et contribue à la grandeur de la France. C'est mon côté patriote et gaullien, un peu désuet, je l'avoue, mais auquel je tiens beaucoup. Je me suis laissé aller à parler de "tract politique". Vous voudriez faire concevoir la politique étrangère par les diplomates.

"On ne s’improvise pas diplomate" LE MONDE | • Mis à jour le | Par le groupe "Marly", un collectif qui réunit des diplomates français critiques Un groupe de diplomates français de générations différentes, certains actifs, d'autres à la retraite, et d'obédiences politiques variées, a décidé de livrer son analyse critique de la politique extérieure de la France sous Nicolas Sarkozy.

"On ne s’improvise pas diplomate"

En choisissant l'anonymat, ils ont imité le groupe Surcouf émanant des milieux militaires, dénonçant lui aussi certains choix du chef de l'Etat. Le pseudonyme collectif qu'ils ont choisi est "Marly" – du nom du café où ils se sont réunis la première fois. Ceci est leur premier texte public. La manœuvre ne trompe plus personne : quand les événements sont contrariants pour les mises en scène présidentielles, les corps d'Etat sont alors désignés comme responsables. Or, en matière diplomatique, que de contrariétés pour les autorités politiques ! Impulsivité ? Amateurisme ? Préoccupations médiatiques ? Edgar Morin : "Les nuits sont enceintes" La décroissance, ou la critique radicale - Stéphane Lavignotte, article. Béatrice Schönberg surprise le nez dans le caniveau (1/2) - Le fil télévision. Béatrice Schönberg surprise le nez dans le caniveau (2/2) - Le fil télévision.