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Libertés

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Fuite du fichier de l’UMP : un communiqué des auteurs. Un hacking légalisé. L’élucidation des crimes et délits passe de plus en plus par les réseaux numériques. Cloud computing et Internet mobile obligent, les enquêteurs sont le plus souvent à la recherche de preuves sur les réseaux eux mêmes ou les équipements nomades (smart phone, tablette etc. …) et de moins en moins dans les locaux physiques, les postes de travail, les serveurs physiquement accessibles. La Loppsi 2 du 14 Mars 2011 en 142 articles à l’écriture dense et parfois peu claire, intègre ce nouveau paramètre dans la lutte contre la cybercriminalité. L’une de ses dispositions, très peu commentée, vient tout simplement créer la possibilité pour la police et la gendarmerie, sous le contrôle du juge, de pénétrer des ordinateurs à distance pour capter, enregistrer des données. C’est une première, mondiale s’agissant des Etats démocratiques. C’est l’article 706-102-1 (admirez la numérotation) du Code de Procédure Pénale qui prévoit cette évolution fondamentale.

Elle est née avec la Loppsi 2. Un livre interdit aux sans-papiers : de quel droit ? Centre de rétention addministrative de Cornebarrieu (Solidarité sans-papiers). Mon ami H. n’a pas de papiers. Il vit en France depuis plusieurs années, il effectue toutes les basses œuvres sous-payées que le patronat veut bien lui refourguer. H. est un nom d’emprunt, mon ami doit en changer après tout passage par un Centre de rétention administrative. Comme d’autres dans son cas à Toulouse, il se brûle régulièrement les phalanges pour tromper les prises d’empreintes et éviter d’être expulsé.

J’ai été le voir, mercredi 6 juillet dans l’après-midi avec deux autres ami(e)s. Les CRA, invisibles sur les cartes C’est vrai qu’en le prenant dans la bibliothèque, on s’était bien demandé si les agents de la Police de l’air et des frontières (PAF) n’allaient pas nous faire des ennuis. Sur la route, dans la voiture, on discutait du statut de ce type d’établissement. « Une zone d’exception » a dit l’un, un « camp » a dit l’autre, une « prison pour étrangers » a dit la dernière. Summify - Collusion, pour visualiser comment nous sommes tracés en ligne.

Atul Varma est décidément quelqu'un que j'apprécie. Déjà à l'initiative de Hackasaurus, il vient de lancer un nouveau projet pour aider les internautes à mieux comprendre le Web: Collusion est une extension pour Firefox[1] pour permettre de mieux comprendre comme les régies publicitaires en ligne nous suivent à la trace. L'extension collecte les cookies déposés par chaque page que nous visitons, détermine grâce au site PrivacyChoice s'ils émanent de sociétés qui font du traçage, et affiche une synthèse des traces que nous laissons. Pour mieux comprendre, visitez la démonstration qu'Atul a mise en ligne. Elle simule une visite sur quelques sites. Ainsi si vous allez sur imdb.com, trois régies publicitaires enregistreront votre visite. Continuez en visitant le New-York Times, et cinq sites en seront avertis, dont deux déjà au courant de votre visite sur IMDB. Vous êtes le produit Souriez vous êtes profilés Personnalisé ou déconnecté de la réalité Se protéger Voici ce que j'utilise:

Comment Sarkozy a tué la défense de la liberté d'expression sur Internet. SDF, vous êtes fichés! SIAO. Derrière cet acronyme barbare se cache un outil informatique destiné à faciliter l’accès aux centres d’hébergement pour les sans-abri. "On a voulu le SIAO (Système Intégré d’Accueil et d’Orientation) parce qu’il y a une véritable opacité dans le secteur de l’exclusion", assure Didier Piard, directeur de l’action sociale de la Croix Rouge. L'idée est alors d'organiser la nébuleuse d'associations qui luttent contre l'exclusion en centralisant les demandes d’hébergement au niveau des départements.

Il arrive encore qu’un sans-abri se voit refuser un hébergement quand des places sont disponibles dans le département, simplement parce que l'association à laquelle il s’était adressée l'ignorait ou ne savait pas où se trouvaient ces places. Le SIAO est un élément de la refondation du dispositif d'hébergement voulu par le secrétaire d'Etat au logement Benoist Apparu en 2009. "Bousculer les habitudes" Cette centralisation n'est pas du goût de tout le monde. "Pistage" Confidentialité. - Hacking citoyen. 12mars.rsf.org/i/carte_cybercensure_fr.pdf. Facebook veut mettre fin à l'anonymat dans les commentaires sur le Web. Pinar Selek, coupable d'être sociologue. Les mots de passe pourront être connus des services anti-terroristes.

Hadopi vs CNIL: l’une chante, l’autre pas » Article » OWNI, Digital Journalism. La CNIL a mis 32 ans pour obtenir un budget de 13 millions d'euros. La Hadopi, un an. La CNIL a effectué 300 contrôles l'an passé. La Hadopi, elle, envoie 10 000 avertissements, par jour... Petite étude comparée. Créée en 1978, la CNIL fut la toute première autorité administrative indépendante (AAI), du nom donné à ces organismes administratifs qui agissent au nom de l’État et disposent d’un réel pouvoir, sans pour autant relever de l’autorité du gouvernement. En 1978, son budget était de 7 millions de francs, soit un peu plus d’1 millions d’euros. Et il lui aura fallu attendre 32 ans pour arriver à obtenir du gouvernement un budget supérieur à 13 millions d’euros (13,1 en 2009, 14, 7 en 2010 (.pdf)).

La Hadopi, dernière AAI à avoir été créée, dispose quant à elle d’un “budget primitif” de 13,8 millions d’euros (.pdf) en 2011, après avoir été dotée, à sa création l’an passé, d’un budget de 10,6 millions d’euros. Quand la Hadopi souligne sa propre inefficacité Le meilleur est pour la fin. Immigration : comment l'Union européenne enferme ses voisins, par Alain Morice et Claire Rodier. L’Europe a changé de murs. A Berlin il y a vingt ans, les représentants des nations démocratiques accueillaient unanimement la chute du Mur comme une victoire de la liberté. « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien » : l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 allait enfin pouvoir s’appliquer. Dans une résolution de 1991, le Conseil de l’Europe se félicitait de ce que « des changements politiques permettent à présent de se déplacer librement à travers l’Europe, ce qui constitue une condition essentielle à la pérennité et au développement des sociétés libres et de cultures florissantes » (sic).

Liberté dont on ne tarda pas à redouter les retombées. On rappela d’abord que « le droit de se déplacer librement, comme prévu par des conventions internationales, n’implique pas la liberté de s’installer dans un autre pays ». Mur de la Méditerranée Blocus inversé. Salarié viré par TF1 pour avoir critiqué Hadopi : début du procès. C’est ce matin que se tient devant le Conseil des Prud'hommes de Boulogne-Billancourt l’audience du procès de Jérôme Bourreau-Guggenheim (JBG) contre TF1.

Cet ancien responsable web de la chaîne avait été viré pour avoir critiqué Hadopi dans un courrier électronique personnel, privé, adressé en mai 2009 à la députée UMP de sa circonscription, Françoise de Panafieu. Jérôme Bourreau-Guggenheim (à droite) avec Renaud Veeckman cofondateurs de SOS-Hadopi Problème : Françoise de Panafieu n’avait rien trouvé de mieux à faire que de transmettre ce courrier au ministère de la Culture au prétexte d’obtenir des informations techniques voire pour «établir une sorte de contre argumentaire à l'intention des députés du groupe ».

La députée oubliera le principe de la correspondance privée : « quand l’auteur ne demande pas la confidentialité, on se sent autorisé à appuyer sur la touche forward », dira-t-elle dans l’hémicycle.

Loppsi