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Gandhi

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C'est qui, Gandhi ? Gandhi I Quelle Histoire - TV5 Monde. Comment est née la non-violence ? Des centaines de milliers de manifestants qui brandissent des parapluies à Hong Kong, des militants qui décrochent des portraits d’Emmanuel Macron en marge du G7, des lycéens qui sèchent les cours pour alerter sur l’urgence climatique.

Comment est née la non-violence ?

Y a-t-il un regain de la non-violence chez les manifestants ? Ce principe d’action collective est théorisé par Gandhi dans les années 1890. A l’époque, le jeune avocat est envoyé en Afrique du Sud pour y travailler, comme beaucoup d’Indiens pauvres qui offrent leur main d’œuvre. Témoin des injustices, il tente de mobiliser ses compatriotes opprimés. A l’époque, ses actions de désobéissance, il appelle ça de la résistance passive. Lors d’un séjour en prison, Gandhi lit un autre auteur qui va beaucoup l’influencer, Henry David Thoreau. Gandhi va être frappé par le verbe et les idées de ce citoyen américain, qui lui, au milieu du XIXe siècle, va refuser de payer ses impôts à l’État du Massachusetts afin de dénoncer sa politique esclavagiste. « Sur la non-violence » de Gandhi : un discours marquant du 20e siècle.

Société « Sur la non-violence » de Gandhi : un discours marquant du 20e siècle Le mardi 17 mars 2015 En 1922, alors qu'il subit un procès en Inde pour avoir participé à une manifestation indépendantiste qui a mal tourné, Mohandas Gandhi prononce un discours qui inspirera de nombreux mouvements sociaux du 20e siècle.

« Sur la non-violence » de Gandhi : un discours marquant du 20e siècle

Le dalaï-lama, Nelson Mandela et Martin Luther King reprendront l'idée du Mahatma dans leurs luttes respectives. Les politologues Donald Cuccioletta et Danic Parenteau discutent de l'influence du discours, de la pensée et des actions de Gandhi sur les mouvements se réclamant de la désobéissance civile Créer un compte Société. Gandhi, la voix de la désobéissance. «La non-violence demande qu’on se soumette volontairement à la peine encourue pour ne pas avoir coopéré avec le mal.»

Gandhi, la voix de la désobéissance

Telle est une des phrases clés du discours lu par Gandhi (en intégralité sur letemps.ch ) lors de son jugement, le 3 mars 1922 à Ahmedabad, dans le Gujerat. Elle exprimait tout le paradoxe qu’il y a à refuser de prendre les armes pour défendre ses convictions. Et en payer le prix, face à «l’administration de la loi [qui], […] s’est prostituée au service de l’exploiteur». Une dialectique montrant bien que Gandhi a eu une correspondance et des échanges de vue nourris avec Tolstoï jusqu’en 1910.

L’expérience est mise – dans une forme d’anarchisme religieux – au service des plus faibles, paysans sans terre, serfs et autres victimes, qui plus est tous dramatiquement sous-alimentés en Inde. Rien de tout cela ne transpire dans le Journal de Genève avant le 31 août, près de six mois après le procès de Gandhi, jugé pour subversion et condamné à six ans de prison. Et il le paie. "Sur la non-violence", par le Mahatma Gandhi. « Je dois peut-être au public de l'Inde et au public de l'Angleterre que ce procès a principalement pour but d'amadouer, de leur faire connaître pourquoi, de loyaliste et de coopérateur fervent, je suis devenu désaffectionné et non-coopérateur intransigeant.

"Sur la non-violence", par le Mahatma Gandhi

Je devrais dire également à la Cour pourquoi je me reconnais coupable d'avoir encouragé la désaffection envers un Gouvernement établi en Inde par la loi. Mon activité publique commença en 1893 en Afrique du Sud, à un moment critique. Les premiers rapports que j'eus avec les autorités britanniques de ce pays ne furent point agréables. Je découvris que je n'avais comme homme et comme Indien aucun droit; ou plus exactement je découvris que je n'avais aucun droit, parce que j'étais Indien. Cela ne me dérouta point. Le premier choc me vint sous forme des lois Rowlatt*, qui furent prises pour voler au peuple sa véritable liberté. Même la Loi, dans ce pays, est mise au service de l'exploiteur étranger. 12 mars 1930 - Gandhi entame la « marche du sel » Le 12 mars 1930, Mohandas Karamchand Gandhi entame une « marche du sel ».

12 mars 1930 - Gandhi entame la « marche du sel »

C'est la première application concrète de sa doctrine de la non-violence. André Larané La non-violence à l'oeuvre Dans les années précédentes, le Mahatma a multiplié les manifestations non-violentes et les grèves de la faim en vue d'obtenir pour l'empire des Indes un statut d'autonomie analogue à celui dont bénéficient les colonies à population européenne telles que le Canada ou l'Australie.

Faute de résultat, certains membres de son parti, le parti du Congrès, s'impatientent et menacent de déclencher une guerre en faveur de l'indépendance. Gandhi, pour ne pas être débordé par les extrémistes de son parti, avertit le vice-roi des Indes que sa prochaine campagne de désobéissance civile aura pour objectif l'indépendance. À sa sortie de l'ashram et tout le long du parcours, des foules de pélerins lui font une double haie d'honneur et tapissent le sol de pétales de fleurs.

12 mars 1930 : en Inde, Gandhi lance la Marche du sel.