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"Peut-être on partira, mais on brûlera Tunis" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Mandraud - Tunis, envoyée spéciale Cet homme n'est ni grand ni petit.

"Peut-être on partira, mais on brûlera Tunis"

On ne peut pas le décrire. Il n'a pas de nom. Il faut lui en inventer un : Zyed. Il se terre dans une maison du quartier Bardo, à Tunis, qu'il fait surveiller depuis la rue par de jeunes parents, les nerfs à fleur de peau. Conseiller de Zine El-Abidine Ben Ali au palais de Carthage, il avait pris contact de sa propre initiative quelques jours avant la chute de l'ex-président parce que, disait-il, il ne voulait pas "être complice des massacres". Zyed tente aujourd'hui de fuir la Tunisie, mais son passeport français, qu'il exhibe trop brièvement, est faux.

L'ancien conseiller avance aussi le nom de Slim Chiboub, marié à Dorsaf Ben Ali, la fille de l'ancien président, mais écarte celui d'un autre gendre, très en vue, Sakhr El-Materi, décrit comme "un requin qui n'a pas de dents". "Révolution du jasmin" : une expression qui ne fait pas l'unanimité. Révolution tunisienne de 2011. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Révolution tunisienne de 2011

Révolution tunisienne Foule de manifestants le 14 janvier 2011. Sit-in à la place de la Kasbah à Tunis, le 28 janvier 2011. Les mois de mars et d'avril voient la définition progressive du processus de transition, sous la houlette de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, sans que toutefois ce « véritable conflit de classes » moderne ne voit ses causes résolues[12]. Environ 338 personnes ont été tuées et 2174 ont été blessées durant la révolution[13]. Contexte[modifier | modifier le code] Inégalités sociales et régionales[modifier | modifier le code] L'explosion de colère a pour cadre de profondes inégalités et disparités régionales de développement qui nourrissent un sentiment d'injustice et d'humiliation qu'éprouve le sous-prolétariat des régions de l’intérieur du pays, discriminé sur les plans économique, social et politique.

Corruption et népotisme[modifier | modifier le code] Sophie Bessis. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sophie Bessis

Pour les articles homonymes, voir Bessis. Sophie Bessis (صوفي بسيس), née en 1947 à Tunis, est une historienne et journaliste franco-tunisienne. Biographie[modifier | modifier le code] Sophie Bessis est issue d'une famille de la grande bourgeoisie juive tunisienne. Agrégée d'histoire et ancienne rédactrice en chef de l'hebdomadaire Jeune Afrique et du Courrier de l'Unesco, elle est actuellement directrice de recherches à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) de Paris et secrétaire générale adjointe de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH). Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages dont une biographie de Habib Bourguiba avec la contribution de Souhayr Belhassen. Publications[modifier | modifier le code] Rachid Ammar, homme fort de la Tunisie : « L'armée ne tire pas » Des soldats tunisiens tentent de calmer les manifestants aux prises avec la police, le 14 janvier à Tunis (Zohra Bensemra).

Rachid Ammar, homme fort de la Tunisie : « L'armée ne tire pas »

(De Tunis) Sur le papier, Fouad Mebazaa est officiellement président par intérim. Mais l’ancien président de la Chambre des députés, 78 ans, est un homme à la santé chancelante, qui n’a ni autorité, ni envergure, ni ambition. Il ne voulait pas du pouvoir et n’a pas été préparé à l’exercer. Le vrai homme fort n’est donc ni le Président, ni le chef du gouvernement, Mohamed Ghannouchi, un technocrate spécialiste des questions économiques et financières, mais Rachid Ammar, le chef d’état-major de l’armée de terre. Limogé par Ben Ali pour avoir refusé de tirer sur le peuple Agé de 63 ou 64 ans, ce Sahélien natif de Sayada, une petite bourgade du littoral, était totalement inconnu du grand public il y a encore quelques semaines.

. « D’accord pour déployer les soldats, afin de calmer la situation, mais l’armée ne tire pas sur le peuple », a-t-il fait savoir. Tunisie : les intellectuels ne pipent mot. «On est loin, en France aujourd'hui, d'une atmosphère révolutionnaire»