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Mangas

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Contrepoint – Les mangas des œnologues - cairn.info. Le terme « manga » désigne un style original de bandes dessinées [1] Camara S. et DuranV., 2007, Manuel du manga, Paris,... [1] . Le mot lui-même est apparu au début du XIXe siècle pour désigner des « dessins amusants », mais c’est seulement à partir des années 1920 que le manga se diffuse grâce aux suppléments illustrés de la presse pour adultes ou pour enfants.

La forme contemporaine avec des superhéros émerge dès l’après-guerre et le manga se diversifie en de multiples genres – policier, science-fiction, fantastique, comique – ciblant différents publics – jeunes enfants, adolescents (filles ou garçons) et adultes (hommes ou femmes). Certains mangas, qui se déclinent en de multiples épisodes, se situent dans des univers bien particuliers, voire inattendus. Tout commence par la dégustation d’un château Mouton-Rothschild 1982. Il faut retrouver les mots qu’employait le vieil œnologue pour en désigner l’arôme et le goût.

Notes Camara S. et DuranV., 2007, Manuel du manga, Paris, Solar. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Les gouttes de Dieu, une lecture géographique d’un manga « vinicole » | Cervin. Le vin et le Japon forme un couple qui reste d’actualité (Pitte, 2009). Même si le saké est toujours le vin « officiel » au pays du Soleil Levant, le vin tient une place à part dans la culture nippone, aussi bien au niveau scientifique (cf par exemple le colloque « Modes et Mondes du Boire : vin et saké dans la mondialisation », 6 et 7 novembre 2005) qu’au niveau populaire.

Pour preuve, il suffit de lire le manga Les Gouttes de Dieu, écrit par Tadashi AGI et dessiné par Shu OKIMOTO. Cet œuvre découpée en 20 tomes, traduite en plusieurs langues dont le français, se déroule au centre de la culture bachique japonaise. Il ne s’agit pas d’un récit sur les habitudes de consommation des Japonais, encore moins de leur production mais de leur appréhension au vin par rapport à leurs codes et valeurs.

Ce livre apporte beaucoup à la vulgarisation de la culture vinicole, aussi bien pour les lecteurs passionnés que pour un public plus néophyte. I) Le terroir, de l’objet physique à l’objet culturel. Cachez ces nippons… Ou Marie-Antoinette au pays des mangas - cairn.info. La structure initiatique du manga - cairn.info. Le premier manga que l’on connaît sous la forme actuelle appartient à un genre particulier, le nekketsu [1] Le nekketsu est une catégorie littéraire du manga qui... [1] et fut réalisé par Osamu Tezuka : il s’intitule Shin takarajima (La nouvelle île au trésor), publié vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, traduisant un énorme succès qui marque dans un premier temps un bouleversement dans la manière de concevoir le manga, ne serait-ce que par la technicité innovante dont il fait preuve.

On le sait, le style de Tezuka s’inspire du découpage cinématographique que l’on retrouve dans les story-boards. Il a élaboré des procédés techniques audacieux, toujours d’usage aujourd’hui, dont le plus connu consiste à exagérer le contour des yeux pour en renforcer l’expressivité : ainsi les yeux des personnages représentent parfois la moitié du visage. Le manga met donc en avant une structure narrative fondée sur l’idée d’un parcours initiatique. Le manga, ça sert aussi à faire de la géographie ? Les mangas ou bizarreries du sexuel à l'adolescence - cairn.info. Dans son tee-shirt Hello Kitty, Lolita lit des mangas - cairn.info. Aperçu des mutations de la famille japonaise au XXe siècle à travers trois mangas.

1 Revues hebdomadaires : Manga Sunday, Manga Action ; mensuelles : Comic Giga, Gekkan CUTiE. 1 Dans la société japonaise, le manga (bande dessinée) joue un rôle très important que soulignent sa production pléthorique, diffusée par de nombreuses revues hebdomadaires ou mensuelles spécialisées1, et l’intérêt des Japonais qui les lisent jusque dans le train. De plus en plus de librairies de manga ouvrent leurs portes et l’on trouve désormais des cafés-manga où les passionnés se rencontrent. Le genre du manga présente une extrême variété et, de fait, touche un public de tout âge, enfants comme adultes. À bien des égards, on pourrait dire que le manga est un passe-temps léger et simple pour les Japonais et les Japonaises, mais il est aussi devenu un symbole de la culture populaire dans la société et il représente remarquablement bien la mentalité japonaise d’après-guerre. 2Parmi beaucoup d’autres, nous parlerons de deux dessinatrices. 5 Sazae-san de mai 1962 à mai 1963. 6Doc. 1 14Doc. 2.

Mangamania et cosplay - cairn.info. Le manga et son histoire vus de France : entre idées reçues et approximations. 1Il y a vingt ans, en mars 1990, les premiers fascicules du Akira d’Ôtomo Katsuhiro paraissaient en kiosque, marquant les premiers pas d’une invasion à venir. Et là où les tentatives précédentes de publier du manga en France avaient échoué, Glénat réalisait un coup de maître. 1 Etude menée par Céline Fédou pour le compte de l’institut GFK.

Intitulée « Biens culturels. Bilan (...) 2Aujourd’hui, le manga représente un livre de bande dessinée sur trois vendu en France. Japan Expo attire désormais chaque été des dizaines de milliers de fans (plus de 160000 l’année passée) venant se retrouver autour d’une « culture manga » qui englobe également musique, dessins animés et jeux vidéos. 3Certes, reconnaissons que dans l’ensemble, cet engouement s’est porté en direction de séries récentes, Naruto, One Piece et autres Bleach en tête. 4Il n’est donc pas surprenant que le développement de ce phénomène éditorial se soit accompagné de la publication d’ouvrages de référence. Trop beau pour être vrai ? Série “Café géo Ville et BD” (1) : La ville, la géographie et la bande dessinée. Ce texte est un extrait du compte-rendu du Café géographique de Paris du 28 janvier 2014 où Aymeric Landot et Bénédicte Tratnjek étaient invités à intervenir sur le sujet “Représenter l’espace urbain dans la bande dessinée” suite à la journée d’études du Laboratoire junior Sciences Dessinées du 18 septembre 2013 : Ville et bande dessinée, avec Benoît Peeters comme invité du grand entretien.

L’intégralité du compte-rendu est à paraître sur le site des Cafés géographiques que nous remercions de cette invitation. Voir tous les billets de la série “Café géo Ville et BD”. Bénédicte Tratnjek rappelle d’emblée que les Cafés géo, en 2001, avaient organisé une soirée pour décrypter l’« Hergéographie » [1]. Alors que la bande dessinée a connu de grandes difficultés à être reconnue comme objet géographique, et plus généralement objet pour l’ensemble des recherches universitaires, les Cafés géo ont été précurseurs sur cette question d’une approche de la BD par la géographie.

. [1] Voir également : Série “Café géo Ville et BD” (2) : La ville dans le manga, entre urbaphilie et urbaphobie. Ce texte est un extrait du compte-rendu du Café géographique de Paris du 28 janvier 2014 où Aymeric Landot et Bénédicte Tratnjek étaient invités à intervenir sur le sujet “Représenter l’espace urbain dans la bande dessinée” suite à la journée d’études du Laboratoire junior Sciences Dessinées du 18 septembre 2013 : Ville et bande dessinée, avec Benoît Peeters comme invité du grand entretien.

L’intégralité du compte-rendu est à paraître sur le site des Cafés géographiques que nous remercions de cette invitation. Voir également le billet “Série “Café géo Ville et BD” (1) : La ville, la géographie et la bande dessinée”. Voir tous les billets de la série « Café géo Ville et BD ». La ville dans le manga, entre urbaphilie et urbaphobie Bénédicte Tratnjek précise que les mangas questionnent, au même titre que d’autres bandes dessinées, notre propre représentation de la ville, et tout particulièrement de la ville japonaise.

La ville idéalisée existe dans le manga ! Série “Café géo Ville et BD” (3) : La ville dans les mangas (suite) : une forte représentation de l’espace urbain comme laboratoire de la coprésence. Ce texte est un extrait du compte-rendu du Café géographique de Paris du 28 janvier 2014 où Aymeric Landot et Bénédicte Tratnjek étaient invités à intervenir sur le sujet “Représenter l’espace urbain dans la bande dessinée” suite à la journée d’études du Laboratoire junior Sciences Dessinées du 18 septembre 2013 : Ville et bande dessinée, avec Benoît Peeters comme invité du grand entretien. L’intégralité du compte-rendu est à paraître sur le site des Cafés géographiques que nous remercions de cette invitation. Ce billet fait directement suite au billet “Série “Café géo Ville et BD” (2) : La ville dans le manga, entre urbaphilie et urbaphobie”.

Voir tous les billets de la série “Café géo Ville et BD”. La ville dans les mangas : une forte représentation de l’espace urbain comme laboratoire de la coprésence Loin de la verticalité et de la densité de l’hypercentre :les paysages du Tokyo périurbain, très présents dans les mangasSource : Rumiko Takahashi, Ranma 1/2. Billets précédents : Les Démons du yaoi. Homosexualité masculine et surnaturel dans le manga | Minne | Image & Narrative.

Paysage du monde d'« après » - cairn.info. Le manga, mode exploratoire des « mondes (fictionnels) flottants » - cairn.info. Documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/31551/HERMES_2009_54_35.pdf?sequence=1. Les mangados : lire des mangas à l’adolescence - Éditions de la Bibliothèque publique d’information. Il suffit de prononcer le mot manga pour que surgissent toute une série de représentations : des yeux écarquillés et des silhouettes japonaises, des minijupes avec socquettes et des exosquelettes, le Club Dorothée et les jeux vidéo... On imagine aussitôt des adolescents enfermés dans leur chambre à feuilleter des opus au papier de mauvaise qualité, au risque de devenir incultes, voire asociaux et violents. Peut-on d'ailleurs les appeler « lecteurs », ces jeunes qui délaisseraient ainsi les livres, ou même la bande dessinée franco-belge, soudain auréolée d'une légitimité qui lui a, également, longtemps été refusée?

Comprendre ce qui pousse un adolescent ou une adolescente à lire des mangas aujourd'hui oblige à procéder en deux temps. Tout d'abord, le manga « s'encastre » parfaitement dans la « culture jeune » : il s'insère dans toute une constellation d'intérêts, dont la musique, la sociabilité, le numérique, les pratiques amateurs. Des shonens pour les garçons, des shojos pour les filles ? - cairn.info. Représentations ? Manga ! Addictions... - cairn.info. Au Japon, historiquement, le manga fait partie d’une tradition littéraire ancienne où s’expriment par la bande dessinée fables satiriques, contes éducatifs et moraux, estampes érotiques.

Mais on remarque depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale une modification du rapport de la société japonaise à ces publications. Le pouvoir s’en est emparé pour transmettre au peuple un certain nombre d’idées. C’est à cette époque-là, au Japon, qu’explose la littérature manga. Le manga est la culture à travers laquelle une nouvelle génération se reconnaît, affirme sa différence et se cherche une identité. Dans le très vaste domaine des mangas se décline une riche palette, qui va de la production médiocre, au seul intérêt commercial qui enferme la pensée, jusqu’à la création artistique qui vise à une véritable intégration psychique de l’histoire du Japon et de sa culture, permettant ainsi une meilleure socialisation pour les jeunes. À travers les cases, chaque scène, chaque action sera dessinée. La japonité selon Jeanne d'Arc. - cairn.info. Notes Anne-Marie Thiesse, La création des identités nationales : Europe, XVIIIe-XXe siècle, Paris, Le Seuil, 2001, p. 37.

René Girard, Mensonge romantique et vérité romanesque, Paris, Hachette, 1989, p. 24 Cité par Endymion Wilkinson, Le Japon face à l’Occident, Bruxelles, Complexe, 1992, p. 62. Paul Ricœur, « Le paradigme de la traduction », Esprit, juin 1999, p. 8-19. Armand Mattelart, La mondialisation de la communication, Paris, La Découverte, 2005. Florence Dupont, « L’altérité incluse », dans Florence Dupont, Emmanuelle Valette-Cagnac (dir.), Façons de parler grec à Rome, Paris, Belin, 2005, p. 255-277. F. Pour d’autres exemples, voir Kinya Tsuruta, « Japanese Perceptions of Westerners in Modern Fiction », dans Keizo Nagatani, David Edgington (eds), Japan and the West : The Perception Gap, Aldershot, Ashgate, 1998, p. 49-79. Marcel Gauchet, Le désenchantement du monde. Shmuel Eisenstadt, Japanese Civilization : A Comparative View, Chicago, University of Chicago Press, 1996. Wakon yôsai. Pourquoi aimons-nous le manga ? - cairn.info.

1) Qu’est-ce qu’un « produit de plaisir pur » ? Un produit « culturel » se caractérise essentiellement par le fait que la nécessité n’est pas prépondérante dans l’acte d’achat, à la différence des biens « de première nécessité », comme l’alimentation ou le textile. Toutefois, cette frontière est floue : l’achat de certains produits « culturels » peut répondre à une finalité pratique (les livres How to..., grâce auxquels l’acheteur espère améliorer son sort), et la satisfaction des besoins de base peut également s’affranchir de toute nécessité (dîner gastronomique, robe de haute couture).

Mais pour un roman, un CD de musique ou un manga, l’acte d’achat semble guidé par la quête d’un plaisir sans aucune finalité pratique. C’est pourquoi nous abandonnons ici la notion floue de « produit culturel » pour celle de « produit de plaisir pur » [7] Dans le sens de « n’ayant aucun rapport avec une nécessité... [7] . Un plaisir sera d’autant plus intense qu’il satisfera à la fois ces six besoins. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales.

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