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VIes de merde dans les classes moyennes

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«3.200 € partent simplement pour vivre chaque mois» : Vos contributions. Classes moyennes, qui êtes-vous? Isabelle Lemmonier, internaute de «20 Minutes», a répondu à cette question, en nous écrivant à reporter-mobile@20minutes.fr. Voici son témoignage. >> Retrouvez l’ensemble des réponses d’internautes sur Portraits de classe moyenne. Envoyez-nous votre témoignage en nous écrivant à reporter-mobile@20minutes.fr. «Avec 4.000 € à deux sans enfant, c'est vrai qu'on est quand même plutôt favorisés et pourtant... Quand on compte: 1.420 € de frais de logement (loyer + assurance), 80 € d'EDF, 50 € d'abonnement Internet + téléphone, 900 € d'impôt, 350 € de nourriture (effectivement on s'offre un petit luxe: on va au marché local), 350 € de frais de transports (voiture + transports en commun+train) Bilan, presque 3.200 € partent simplement pour vivre...

Effectivement je pense que nous sommes favorisés... d'un certain point de vue. A cela s'ajoute l'ostentation de nos dirigeants qui ont tellement l'air déconnectés de ce que nous vivons... M6 : Pour un peuple presque parfait. - Hein love, qu’est-ce qu’on ferait de tout ce temps libre ? Ne dialoguant pas sur la substance, imperméable au discernement, esquivant l’effort intellectuel, la génération M6 somatise énormément. Bien qu’elle se plaigne de la dette causée par les services publics de santé, on la retrouve régulièrement (comme ses parents) en consultation dans les cabinets médicaux ou aux urgences des hôpitaux dès que son nez coule (c’est à dire deux fois par mois) à la quête semi-honteuse de cet arrêt maladie qui lui permettrait de passer ses après-midi chez elle à mater Delarue sur le Plasma en bouffant des chipsters.

Toujours là pour éponger les queues de tendances, elle attrape tout ce qui traîne, virus et autres gastro-entérites à diarrhées carabinées dont elle fait connaitre à son entourage, fréquence et consistance, avec force SMS (- Mais après 20h parce que tu comprends, entre 20 et 21 heures c’est illimité les textos sur mon forfait optimum-totale-liberté).

Ma vie d'étudiante à faire semblant de ne pas être pauvre. Photo : un néon de bar « happy hour » (Bob B. Brown/Flickr). « Les gens, ça les emmerde quand ils t’entendent dire que toi, t’as pas de thunes et que donc, tu peux pas les suivre. » Croisée au détour de la note de blog « Deux ou trois choses que je sais sur Francis, SDF, 60 ans passés », notre riveraine Kyste, 27 ans, a hésité avant de me rencontrer. Elle avait commenté la note convenant du « problème » de Francis : « [...] ne s’être pas résigné, préférer une pauvreté visible à une pauvreté qui passe inaperçue, comme un doigt d’honneur. » Et de témoigner : « Tout le monde n’en a pas l’audace. » Elle, sa précarité d’étudiante, elle n’en parle à personne. « Je me tais sur ma situation auprès de la majorité des gens car êtrepauvre, ça exclut. » Quand, après ses cours, quelqu’un propose d’aller prendre une bière, elle raconte qu’elle boit trop en ce moment, qu’elle met la pédale douce sur l’alcool : « 3,70 euros le demi, c’est impossible. » « Ce n’est pas “normal” de vivre dans une telle situation »

Quand la banque assasine les retraités... Une histoire vraie en passant, toute ressemblance avec des personnages réels ou faits similaires n'est pas pure coïncidence donc ! Ils sont retraités tous les deux, 65 ans pas plus. Mariés depuis 2007 ! Ça aurait pu être un conte de fées, mais c'est vite devenu un cauchemar ! Il était propriétaire d'une petite maison, il a voulu faire des travaux après sa rencontre avec celle qui allait devenir sa moitié. Mal conseillés, abusés par des entreprises peu scrupuleuses, ils ont contracté divers prêts bancaires pour financer les travaux. Ils ont cru avoir trouvé la BANQUE MIRACLE pour racheter leurs crédits, ils sont tombés sur des vautours !

" BANQUE MIRACLE, Prêteur Responsable ! " Parce qu’un crédit nous engage autant qu’il vous engage, Banque miracle s’investit depuis .... années dans une démarche « Prêteur Responsable ».... "Vous avez un projet ? Voila les arguments de ces nouvelles banques ! Aujourd'hui le couple est contraint de vendre leur maison et de prendre une location. Alors que faire ? J'ai testé pour vous... me prostituer. À court d’argent, S. se prostitue depuis quelque temps pour rembourser ses dettes. Loin des clichés qu’on se fait de la prostitution, S. vous raconte comment elle vit cette situation. Publié initialement le 19 octobre 2011 Oubliez vos préjugés concernant celles qui vendent leurs charmes, nous ne sommes pas toutes habillées à la Julia Roberts dans Pretty Woman, pas de bas résille, de cuir ou de perruque en ce qui me concerne.

Si vous me croisiez dans la rue vous ne pourriez savoir ce que je fais parfois pendant mon temps libre. Je m’habille de façon normale, j’ai la main légère sur le maquillage. Et pourtant je couche avec des hommes pour de l’argent. Comment j’en suis arrivée là Après avoir quitté la maison de mes parents pour m’installer en région parisienne, j’ai dû me rendre à l’évidence, ce n’était pas facile d’être indépendante.

Premier contact Je tremblais, et fumais comme un pompier. Notre « première fois » s’est bien passée, malgré mon appréhension. De fil en aiguille… Minorités. Une des théories en vogue dans le Nord de l’Europe est que l’obésité est une maladie mentale. Ce serait une sorte d’anorexie à l’envers, mixée à des comportements d’addiction, de faiblesse morale et de dérèglements comportementaux. Au lieu de laisser les laboratoires nous mener en bateau et nous concocter des pilules magiques qui font maigrir sans aucun effet secondaire, les médecins et psychologues se voient en grands prêtres du contrôle de soi, à mettre en place des thérapies pour empêcher les gens de se bâfrer comme des cochons.

Un truc de paresseux C’est vrai que je me sens mal à l’aise quand je vois à Amsterdam ces touristes américaines obèses qui se remplissent de mégamenus XL de frites, de hamburgers et de wraps (contenant au moins une demi-feuille de laitue) mais qui font une crise d’asthme si la serveuse leur sert un coca normal au lieu du coca light qu’elles ont demandé. Les psy ont beau essayer de nous vendre leur thérapie anti-morfales, je n’y crois pas. Un truc de classe. La fin des classes moyennes ? La preuve par l'automobile. Et si les constructeurs misaient sur la fin des classes moyennes dans nos pays riches ? Je sais, vu de loin, ça donne aux premiers une importance socio-politico-économique dont ils n’ont sûrement pas conscience.

Mais lorsque l’on compare les phénomènes liés à l’emploi depuis le début de la crise et les bides et succès des autos pendant la même période, on est plutôt frappé de leur concomitance. En examinant l’étude récente de l’Eurofound (fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail), on s’aperçoit que dans les 27 pays de l’Union, les hauts salaires sont de plus en plus nombreux, les petits revenus sont stables et les revenus intermédiaires disparaissent plus que les autres. Une fin des classes moyennes annoncée, donc, ou « une prolétarisation » de celles-ci comme dirait le sociologue Louis Chauvel. Les ventes de Rolls en hausse de 41,3% Mais quel rapport avec nos autos ? A l'opposé, Dacia progresse aussi de 51,7%