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Vie du Blog

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La séquence du photocopieur. Ce blog La séquence du photocopieur Publié par seb musseton samedi 22 septembre 2012 Libellés : cinema, vie du blog Roo... Rappelons que cet excellent ouvrage est toujours disponible à la vente ici. 11 commentaires: Emma a dit… Oui, mais il y a remix et remix :Remix avec talent et remix sans talent ! 22 septembre 2012 12:44:00 UTC+2 Anonyme a dit… Moi je dis, il faut que tu t'achètes un caméscope ! 22 septembre 2012 21:52:00 UTC+2 Atom a dit… Tarantino ne s'est jamais caché avoir copieusement piqué a droite a gauche c'est un gros melange de sa culture cinéma faite de film de série B et série z, film d'horreur film de kung fu de chambara (sabre) en ça j'avais trouvé kill bill jouissif a l'époque. 22 septembre 2012 22:21:00 UTC+2 seb musset a dit… @Manureva > Si tu savais... 23 septembre 2012 09:00:00 UTC+2 Bon visiblement encore des commentaires qui ont disparu. 23 septembre 2012 09:01:00 UTC+2 23 septembre 2012 16:31:00 UTC+2 @anonyme > Nous sommes d'accord. 23 septembre 2012 19:43:00 UTC+2 Créer un lien.

Prometheus : le masque et la thune. Comme disait John Hurt en finissant ses céréales, avant d'être interrompu par quelques gaz abdominaux : "la chair est faible". J’ai donc cédé. Alléché par une bien stressante bande-annonce et un concert de critiques polémiques dont les deux tiers affichaient une admiration profonde pour le réalisateur et s’efforçaient de trouver un sens philosophique au barnum en 3D comme si il s'agissait là des saintes Ecritures, je suis allé voir le Prometheus de Ridley Scott.

Le film évènement de la semaine passée, antérieur à Alien (1979), est censé expliquer le pourquoi de la présence de l’ignoble monstre dans l’astronef en fer à cheval. Après 32 ans, 4 films et 3 spin off de la marque, il marque aussi le retour du papa de l'épisode original derrière la caméra. Pourtant dans de bonnes dispositions dès la scène d'introduction de la chose filmique tout droit sortie d'un DVD de la scientologie, je pleure déjà mes 10 euros. . [1] copyright Yannick Dahan. [video] Dépôt de bilan. De la servitude du blogueur (et de ceux sachant le flatter) Tu t'étais pourtant juré de ne pas faire de billet sur ce sujet égocentré[1].

Mais voilà, la dernière "la ligne jaune" intitulée "faut-il payer les blogueurs ? " (voir en fin d'article), suivie de l'énième opération de séduction top-sympa-on-est-potes d'un magazine ayant pignon sur rue pour capter du contenu à un prix compétitif, c'est à dire oualou, t'ènerve un tantinet et tu te remémores quelques images. Flash-back. A l'époque, tu es contacté par la rédaction d’un magazine désirant s'étendre sur le net en déboursant le moins possible.

Le canard se vend pourtant bien[2]. Les semaines passent. D'abord, tu constates que tes billets sont souvent repris, plus que tu ne le pensais. . « - Mais si je vous assure, j’écris dans la version web de ce magazine connu ! Le kiosquier appréhende moyen ce concept de "gratitude" qu'au fil de conversations avec d'autres volontaires comme toi tu commences tout juste à cerner. Et paf, ton ordi crame ! La partie de dupes se poursuit avec d'autres. L'Elysée se félicite de la fermeture du #HuffingtonPost. Devenir un blogueur influent et révolutionnaire avec InfoPower. Bonjour Seb Musset, Dans le cadre des élections présidentielles, nous souhaiterions diffuser le contenu de votre blog dans notre application smartphone et tablette InfoPower3000.

Notre société, SuperInfoFree, édite InfoPower3000, une application qui diffuse l’actualité politique en temps réel. Nous générons environ 50 millions de pages vues par mois et nous avons une audience d’environ 500 000 visiteurs uniques (les mauvais jours). Nous sommes dans le top des applications d’actualité politique en France pour tablette à guique. Si nous nous adressons à vous, c’est que nous pensons qu’en tant que blogueur frustré, et donc journaliste raté, vous nous serez pas insensible à l’orgasme que provoquera dans votre misérable existence la vision de votre avatar sur notre appli Heil-phone entre deux publicités Groupon pour Costa croisières.

Bien sûr, nous savons que vous recevez dix sollicitations similaires par semaine dans votre boite mail. En attente de votre réponse rapide. Cordialement. La minute du mac. From: Jacques Paute To: Seb Musset Date: 8 avril 2012. "Bonjour Seb Musset, Nous sommes en train de préparer une émission en direct sur la politique et le numérique. Cette émission réunira politiques, journalistes et internautes autour de mêmes sujets, de mêmes liens, de même lieu: internet.

Plus de 10 participants auront la parole dans ce débat, avec des représentants d'institutions, des personnages politiques, des acteurs sociaux, des plateformes de streaming... Elle sera diffusée en direct sur une plateforme de streaming avec une nouveauté dans le monde de l'internet, un plateau interactif: reportages, titres, citations des invités, tweets des internautes, messages. [Seulement voilà: nous n’avons pas envie de dépenser un cachou pour faire des reportages alors que nous disposons d'une armée de réserve de contributeurs gratuits prêts à tuer père et mère pour faire le buzz. . - Les médias sur le web (L'avenir de la presse, La presse numérique, La neutralité des médias sur le web...) Pourvu que tu sois encore en vie à l'aube. Fou, il faut l'être parfois. Rapport que c'est précisément ce à quoi j'assisterai quelques heures plus tard. Chapitre 1 : Still Waiting 20h. Paris, Rue des Petites Écuries.

De la mêlée remonte un cri : " - Putain, c'est ma bite où la tienne que je gratte ? " Depuis deux heures que la rumeur circule, aux portes closes du légendaire New Morning, le mood est à la franche intimité type boite à sardines. . « - Ouais y a le beau-frère au coloc de ma sœur qui a dit que Prince va jouer ici ce soir...» « - Mais non, rien n’est sur. . « - Et le ticket c’est combien ? « - T'es conne ou quoi, puisque je te dit qu'il n'y a pas de concert » " - Ouais mais pourquoi t'es là alors ? " " - Oh toi et tes questions stupides... " « - Allez vous deux : soyez positives. Malgré une température de 74 degrés, l’ambiance reste conviviale. 22h.

. ( "- Salut ça woerth ? Minuit. Quoi ! Le taux de promiscuité tourne à 30 funky-quidams au m2. 1h57. C'est con. 2h00. Un peu parti et peu nase je descends dans la boite de jazz[3]. 2h20. 2010, l'odyssée continue. Je profite de cette période propice aux platitudes pour vous souhaiter une heureuse année et vous remercier pour celle passée sur ce blog. Vous êtes de plus en plus nombreux à butiner par ici, à exprimer votre soutien dans les commentaire ou en privé, à me faire partager vos parcours et vos expériences. Sachez que le réconfort est à double sens. C'est l'époque des vœux.Formulons-en quelques-uns qui nécessitent plus de volonté que d'argent : Qu'en 2010 on arrête de nous saouler à partir du 15 décembre avec les SDF tués par le froid et que soient réquisitionnés les deux millions de logements vides de ce pays.

Qu'en 2010 nos dirigeants arrêtent de taxer et taper les pauvres, cajoler et protéger les riches et inversent la tendance. Ils verront : ça fait du bien. Qu'en 2010 la télé soit coupée plus souvent, que chacun cherche à se sensibiliser et s'instruire autrement. Que 2010 apporte à chacun une occupation enrichissante et un quotidien décent. Qu'en 2010 chacun sorte de sa chapelle. Bref, Blogoubouquin. Thierry Crouzet conçoit le blog comme une nouvelle forme littéraire, Narvic s'interroge sur les façons d'en sortir un semblant de rentabilité. Dedalus insiste sur la gratuité consubstantielle au net. Certains jettent l'éponge ou menacent de tout lâcher.

Face aux blogueurs qui se questionnent, il y a ceux qui, assis sur leurs statuts d'écrivains publiés ou d'éditeurs, affirment avec des arguments poussiéreux qu'internet et écriture sont incompatibles pour cause de manque de rentabilité. Pire, il paraîtrait que la littérature elle-même est mise en danger par ces écrivains non payés qui, pouah, "bloguent" et "auto-publient" leurs livres sans rien demander à personne. Au sujet de l'auto-édition papier, l'éditeur-journaliste (se qualifiant de lobbyiste de l'édition numérique), Jean-François Gayrard déclare : La généralisation de l'auto-publication qu'il qualifie de "miroir aux alouettes" serait une arnaque calquée sur le modèle de la télé-réalité.

L'auteur écrit, il s'édite. Il faut - hips - organiser nos blogs. Ainsi, ce week-end, c’était mariage de blogueurs… Comme je le raconte, la soirée a été livetwittée, ce qui est probablement une première ! Beaucoup de nos discussions ont tourné autour de la politique et des blogs et je me souviens d’une conversation matinale (5 heures) avec Mancioday et Seb. Ils se demandaient comment protéger les blogs, faire en sorte qu’ils restent bien avec leurs spécificités et envisageaient de « faire quelque chose dans ce sens ».

Je ne suis pas leur porte-parole et, surtout, la discussion a eu lieu en fin d’une soirée très chargée… Je n’ai donc que de vagues souvenirs de leur argumentaire. Globalement, je crois qu’ils ont peur que les blogs se fassent bouffer, d’une part des journalistes peu scrupuleux et d’autre part, par des industriels du web qui rediffusent notre production pour gagner de l’oseille avec. Je suis dans une situation différente de la leur, mon boulot n’ayant strictement aucun rapport avec le blog. Un monarque n'est rien sans ses sujets. Ce communiqué répond à la "Lettre ouverte ouverte aux blogueurs français" envoyée par l’initiateur du "no sarkozy day" le 29 décembre 2009, leur demandant de rejoindre et relayer une manifestation dont le mot d'ordre est la démission du président de la république.

"Le No Sarkozy Day est une initiative sincère et spontanée. Nous respectons la démarche et l’engagement qui ont amené les organisateurs à entreprendre cette action. Mais, nous blogueurs, nous ne pouvons nous y associer. En premier lieu, Nicolas Sarkozy a été élu. Ensuite, nous estimons que l’initiative est biaisée dès le départ. Nous pensons que cette opération se révélera contre-productive. Message de Seb Musset : Ceux qui lisent le blog depuis six mois auront compris que ce n'est pas le monarque qui m'intéresse mais celles et ceux qui, victimes de sa politique, se déclarent encore prêts à voter pour lui et ce qu'il représente. Il est d'abord un résultat avant d'être une cause. D'autres blogueursontdesavisradicalementopposés. Le roi se meurt et les blogs aussi ? Huis-clos sur mon twit. Attiré par un twit, j’apprenais hier que demain c’est à dire ce soir l’émission Envoyé Spécial s’en prends’intéresse à twitter, la plateforme de micro-blogging d'une rusticité ultime.

Micro quoi ? (avertissement aux twitesthètes : je passe en mode découvre ton corps) Twitter est un mélange de bistro et d’agence de presse avec pépites de Lol et de l’égo. L'info y circule très vite. Quand un truc est bien, tout twitter le sait. En six mois, twitter a : 1 / Changé ma façon de m’informer (instantanéité de l'évènement et des témoignages, multiplication des sources.) 2 / Influé sur ma façon de rédiger.

Disséquons donc mon émission de twits lors de ma journée de boulot d'hier, twitter étant le meilleur ami du mec qui fait semblant de suer... Premier twit envoyé à 11h30 : "RT @nicolasvoisin Voilou, c'est officiel: Qui va garder les gosses ? Alors ça s’appelle un retweet. Houlalala ça a du chier. Ici le retwitte est une idée d’article de type "kêlébone" . Le # s’appelle un « hashtag ». Twitter : le bug habite au 21. Drame de la technologie : Après le tweet à caractère informatif, après le tweet informatif à dominante répétitive, après le tweet scoop, après le tweet révolutionnaire, et, après le tweet tout pourri, le service de messagerie instantané californien repousse les limites de la technologie... avec le giant-tweet : Avant que nous nous enfoncions plus loin dans la baisse de productivité liée à cette technologie addictive (des cas de démences ont été signalés dans la journée du 21 septembre), le MDVBTF mouvement de défense des valeurs du bon touite français exige qu'on lui rende dans les plus brefs délais son traditionnel : Merci.

J'ai testé l'AïPu. Ça y est ! Moi aussi j’ai eu entre les mains l’objet mythique, geek à mort et totalement inutile. J’en rêvais depuis des années, frissonnant d’appréhension. Mais, jamais je ne m’étais réellement donné les moyens de mes ambitions ! Tout arrive ! Je suis comblé ! Mercredi dernier en fin de journée, j’ai testé l’AïPu ! Ce petit bijou dont on parle avec hystérie dans tous les SAV de la capitale en y ajoutant ces mots sur un trémolo fa dièse mal maîtrisé « comment ça, la garantie ne couvre pas ! Certes, l’expérience fut brève. Le test. Le test a eu lieu au show-room de l'AïPu : mon studio à loyer prohibitif surnommé "le Cube".

Alors en phase finale d'un article plutôt balèze et flirtant avec l'hypoglycémie, je n’étais pas dans les meilleurs dispositions pour pleinement apprécier l'expérience offerte par ce condensé de technologie poussé à l'extrême de ses capacités de résistance. Phase 1, la mise en condition. Phase 2, la découverte. Phase 3, prise en main. Phase 4. Une bien belle machine. Pas loin de la mer. "Ici, le couple est seul et tranquille. Le locataire pourrait écrire l’inverse sans pouvoir affirmer lequel a provoqué l’autre.

A leur âge la solitude n’est pas une fatalité mais une conséquence. Être vieux, c’est ne plus être curieux. Le locataire se sent au fil de sa volonté d’une relative jeunesse et d’une maturité bien entamée. Certes, il prend à la légère ce genre humain mais ne peut rien contre l’accablement que lui provoque les remous de la ruche. Le cataclysme ne s’abattant jamais, en tout cas jamais de manière à neutraliser l’espoir, cette inépuisable misanthropie l’a conduit à s’isoler dans un monde insonorisé où, au gré de ses humeurs, il vaque à ses solitaires occupations, régnant en maître absolu du frigidaire à l’ordinateur. Avatar, juillet 2005, p.51. LA NAISSANCE D'UNE NATION ? Expliquons-nous : Si je publie moins de billets et de vidéos cet été, c’est que je suis plongé jusqu'au cou dans l’écriture d’un nouveau livre. En bon monomaniaque, j’ai du mal à me concentrer sur autre chose.

Il y a pourtant à dire sur une actualité politique au top de son infamie. Ce que vous faîtes. la presse française du 15 juin au 1er septembre. Je cite, pèle-mêle, les gros titres de l’été : « Cœur Caraïbes pour Ingrid Betancourt », « Le Tour de France propre, cette fois c’est la bonne, si si on vous le dit », « Travaillez pour gagner plus, mais n’oubliez pas bébé dans la voiture », « Vacances en France, partez de chez vous dans un rayon de 4 kilomètres » . Comme beaucoup d’entre vous, je sens l'onde sourde de rébellion qui se propage à travers le pays, l’autre pays, notre pays. Bien sur, tant que leurs rédactions ne sont pas en feu, aucun média n’en fera écho. Les temps se gâtent, sûrement. Pas facile ?