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TVA sociale

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TVA sociale ou suicide électoral ? On l’avait un peu oublié, mais à quelques encablures de l’arrivée, voilà que notre “sale mec”® se remet, comme au début de son quinquennat cataclysmique, à sortir une nouvelle connerie réforme par jour. Le but est le même : saturer l’espace médiatique, contrôler les journalistes en dictant l’ordre du jour (des fois qu’ils iraient reluquer du côté de Karachi en passant par le Luxembourg, par exemple), empêcher toute réflexion sérieuse sur un quelconque sujet, et faire croire au peuple qu’on s’active pendant que les autres causent. Mais il y a sûrement autre chose. Pourquoi ressortir aujourd’hui cette “TVA sociale”, alors que la seule évocation de son nom avait déjà fait perdre 60 sièges de députés à l’UMP ?

Je vois deux explications. - La panique. . - L’exécution froide d’un contrat. Bon, alors une TVA “sociale”, comment ça marche ? En préambule, précisons que le qualificatif “sociale” accolé à l’acronyme TVA est une escroquerie intellectuelle. Le principe est simple. TVA sociale : le cadeau au patronat et rien d’autre. Vous avez tous entendu parler de la TVA sociale, censée lutter contre les délocalisation, et réduire le coût du travail selon les arguments de l’UMP.

Fillon le dit “notre fiscalité doit favoriser l’emploi” et on va réformer le financement de la protection sociale. Les mêmes UMP ont favorisé la rente : Défiscalisation des gros héritages en 2007, alors que les petits l’étaient déjà. Tour de passe passe pour capter des votes bien sûr. Défiscalisation des dons en espèces, évolution du barème de l’ISF : 1,8 milliards d’Euros de cadeau aux plus nantis dont 300 000 échappent désormais à cet impot. Les voilà annoncer que la fiscalité doit favoriser l’emploi et donc nous installer la TVA sociale juste avant les élections nationales. On vient de passer le taux de TVA réduit de 5,5% a 7% . Avec la TVA sociale, on nous annonce au moins 3 points de TVA de plus. On (BFM-TV) annonce 30 milliards pour les entreprise et 10 milliards pour les salariés. TVA sociale : de droite ou de gauche ? Suite à mon petit exposé d’hier sur la TVA «sociale» qu’a décidé de mettre en œuvre Nicolas Sarkozy, je m’aperçois que j’ai oublié de mentionner deux éléments de réflexion pas tout à fait inutiles.

A - D’abord, dire tout de même qu’une augmentation généralisée de la TVA est le meilleur moyen de sabrer encore plus le pouvoir d’achat des ménages français, donc de plonger un peu plus l’économie dans une crise de la consommation, donc d’obtenir la certitude que les quelques possibilités de croissance que la France possède encore d’être réduites à néant, donc de connaître un accroissement supplémentaire du niveau de chômage dans le pays. Ce qui aura alors un impact immédiat sur le pouvoir des ménages français, etc… En bref, augmenter la TVA, en sus d’être une injustice sociale profonde, est aussi d’une profonde stupidité économique.

D’ailleurs, en 1995 Alain Juppé avait commis cette même erreur. Et Alain Juppé – le meilleur d’entre eux ! – n’avait augmenté la TVA que de deux points. Alain Madelin : "La TVA sociale est une manipulation fiscale" L'ancien ministre de l'Économie et des Finances du gouvernement Juppé parle d'un effet dérisoire sur la compétitivité. Le Point.fr : Êtes-vous toujours aussi opposé à la TVA sociale au moment où Nicolas Sarkozy la reprend à son compte ? Alain Madelin : Il n'y a pas de nouvelle bonne raison qui me ferait changer d'avis. Bien au contraire. Dans la crise actuelle, proposer une réduction du pouvoir d'achat des Français pour le transférer vers les entreprises ne me paraît pas de bonne politique. Cela vous fait un point commun avec le PS et Benoît Hamon... Oui, mais pas avec Manuel Valls (rires) ! Mais de quoi s'agit-il ? Par principe, vous êtes aussi opposé à ce que vous appelez "l'étatisation de la Sécurité sociale"...

Il faut d'abord déterminer de quoi on parle ! Pourquoi la TVA sociale ne va-t-elle pas, selon vous, améliorer la compétitivité des entreprises françaises ? Elle permet de faire participer les produits importés au financement de la protection sociale française... TVA sociale à droite. Rien à gauche ? "Je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts moi" N. Sarkozy le 17 mars 2009 Le parti socialiste a bon dos de s’arcbouter contre l’instauration d’une TVA sociale. Ce dispositif proposé par le gouvernement, déjà évoqué en 2007, permet de transférer une partie des cotisations pesant sur le travail vers la consommation. Objectif, la compétitivité. N. Kosciusko-Morizet sur les ondes de France Inter notait ingénument qu’au final ce sont toujours les citoyens qui paient. Une façon d’enfiler une énième perle, un énième élément de langage pour porter un projet du candidat président. Christopher Dombres Avec empressement l’UMP compte mettre cette mesure en place avant les élections de mai 2012.

Problème politique, vision partisane, probablement, mais surtout, un constat : il y a « le feu au lac ». Le constat est amer, les désordres du libre-échange ont balayé toutes les chapelles. Bien sûr que la TVA sociale est un montage sémantique, un oxymore. Vogelsong – 3 janvier 2012 – Paris Like this: La TVA sociale en questions. Comme un cheveu sur la soupe populaire, la TVA dite « sociale » est revenue sur le devant de la scène à l’instigation du gouvernement et du parti majoritaire, qui veulent en faire une dernière mesure phare de la majorité avant de peut-être céder la place à l’opposition en mai prochain.

Pin It L’idéologue et caution intellectuelle de l’UMP, Nadine Morano, a déclaré que la TVA qu’elle appelle « sociale » était une mesure de gauche. D’autres voix à l’UMP lui donnent des vertus anti délocalisations. Le gouvernement parle de mesure d’urgence pour relancer l’emploi après des chiffres du chômage en forte hausse. Qu’en est-il réellement ? En quoi consiste la TVA dite « sociale » Je mets le mot « social » entre guillemets car elle porte ce nom non pas parce qu’elle a une portée sociale, mais parce qu’elle concerne le budget de la sécurité sociale. Le gouvernement a-t-il le temps de mettre en place une telle mesure avant les élections ?

La TVA dite « sociale » est-elle de gauche ? Photo Europe 1. TVA sociale : Sarkozy est-il maso ? Flat Tax, TVA sociale et sucettes pour tous. La dernière ressource du capitalisme, c'est de pomper les individus. Pour un pompage efficace, liquéfions préalablement les cerveaux. Le consentement et l'ardente défense par certains individus (humbles avec un raisonnement et tout) de dispositifs législatifs et fiscaux dont ils seraient inévitablement les premières victimes s'ils étaient un jour mis en place m'étonneront toujours.

Au palmarès des idées néolibérales pour niquer les blaireaux, remontent actuellement deux débats pas même défendus par un gouvernement qui n'en espère pas tant : La "flat tax" et la TVA sociale. 1 / La "flat tax" C'est la réduction de tous les impôts à un seul, sur l'ensemble des revenus, à pourcentage unique pour tout le monde (15%). "Il faudra explorer toutes les sources intelligentes, justes et attractives de substitution" déclarait à ce sujet Christine Lagarde en novembre dernier. 2 / La TVA sociale (ou l'oxymoron fait loi). Illustration : Ad times by D.