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Travail et chomage

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Bataille des retraites 2013

Travailler « que trois heures » par jour : la bonne idée du PDG de Titan ? | Chez Sylvain Gouz. Ce fut donc une lettre de rupture sèche, comme savent le faire les Américains, sans mâcher leurs mots, sans précautions oratoires. « Les salariés français touchent des salaires élevés, mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures », écrit Maurice Taylor, PDG du groupe Titan International, au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg pour lui signifier la non-reprise de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord.

Chacun appréciera ce jugement expéditif et son caractère outrancier, alors que la productivité horaire du travailleur français est reconnue : « Elle est plus élevée qu’en Allemagne (46,4 euros en France par heure contre 38,4 euros en 2010) » : constatait en mars dernier le très patronal institut économique CEO-Rexecode. Et si l’on partageait l’emploi Partageons le gâteau de l’emploi afin que chacun soit servi, même si sa part est plus petite.

Recrutement des winners

Flexibilité. Competitivité. Licenciement des fonctionnaires. 1er Mai : du rêve au désespoir... Bataille des retraites 2010. Continental, once again. General Motors Strasbourg. Les luttes des classes version western spaghetti. Le récent référendum organisé par Sergio Marchionne à l’usine Fiat de Mirafiori est une nouvelle étape dans la transformation néolibérale du capitalisme italien. En votant oui à une courte majorité, d’ailleurs acquise chez les cols blancs, les salariés de Fiat ont approuvé un accroissement de la «flexibilité» du travail, c’est-à-dire une dégradation des conditions de travail : un raccourcissement des pauses quotidiennes à dix minutes chacune, l’indemnisation de l’arrêt maladie, lorsqu’il suit ou précède un jour férié, seulement si le taux d’absentéisme diminue, la possibilité de réorganiser le travail en équipes sur six jours consécutifs, celle de tripler les heures supplémentaires sans négociations avec les syndicats et des sanctions en cas de grèves contre l’accord.

En cas de vote négatif, la menace de Marchionne était d’investir ailleurs qu’en Italie, en Serbie par exemple, ce qu’il fera de toute façon. C’est aussi une leçon politique pour la gauche. Le salariat a vécu. Le salariat, un astre mort ? Il continue de nous éclairer et de nous rassurer mais son cycle de vie se termine. Il suffit pour s'en convaincre de retracer l'actualité sociale de ces derniers mois : les plans de départ volontaires et les plans de licenciements se multiplient dans un marché qui n'offre que peu de perspectives de retour à l'emploi traditionnel, autrement dit, qui impose à chacun de réinventer son emploi, ou plutôt d'inventer son activité. Car la nuance entre « emploi » et « activité » est de taille désormais : « le salariat, c'est une forme marchande de l'activité.

Pour certains aujourd'hui, par un renversement des valeurs, c'est devenu un simple moyen d'accès à des droits sociaux et il n'appelle pas plus d'investissement que cela. Le pacte "protection contre subordination" a vécu Depuis deux siècles, la révolution industrielle a imposé le modèle salarial. Un modèle plus contraignant qu'innovant. A l'usine Philips de Dreux, les salariés expérimentent l'autoges. Menaces à la bombonne de gaz, occupations d’usines, séquestrations de patrons : c’est par la radicalisation des actions que les New Fabris, Molex, Conti ou Michelin ont fait connaître leurs revendications. Début janvier, les salariés de l’entreprise Philips EGP de Dreux ont choisi de placer l’imagination au pouvoir : alors que leur usine risque de fermer, ils mettent en place pendant dix jours un contrôle ouvrier sur la production. Rencontre avec des salariés qui ont testé cette nouvelle manière de lutter contre les plans sociaux et les délocalisations.

Photo : Des élèves du Lycée autogéré de Paris en visite à l’usine Philips Un homme plutôt baraqué en blouson de cuir vient de franchir la porte du Terminus Bar, à la gare de Dreux (Eure-et-Loir). « Manu ». Le ton est assuré, la poignée de main franche. « Vous venez un peu tard pour voir le contrôle ouvrier, c’est suspendu depuis le 15 janvier.

De la bataille administrative contre les licenciements économiques... Sophie Chapelle. Le (bon) bilan des 35 heures. Les 35 heures n'ont pas entamé la compétitivité des entreprises et les performances économiques françaises. Ni dégradé les finances publiques. Il y a deux ans, c'était le dixième anniversaire de l'instauration, par un gouvernement de gauche, des 35 heures en France. Dans quelques semaines, nous fêterons les dix ans d'une critique récurrente, par un gouvernement de droite, de cette mesure qui, malgré les nombreux assouplissements intervenus depuis (voir encadré), resterait la cause principale des difficultés rencontrées par l'économie française. Les lois dites " Aubry ", qui ont mis en place progressivement la semaine de 35 heures en France entre 1998 et 2002, ont-elles réellement détérioré la compétitivité des entreprises françaises et engendré des destructions d'emplois ?

La France a-t-elle enregistré, depuis, un recul particulier de ses performances économiques par rapport à ses partenaires européens ? Et les finances publiques ont-elles été plombées par ces lois ? Commentaires. Le RSA expliqué aux nuls. Régulièrement, on entend que «le montant du RSA est de», sans préciser qu’il s’agit d’un montant maximum.

Le RSA, remplaçant le RMI depuis le 1er juin 2009 en France métropolitaine, est une allocation différentielle supposée garantir un minimum vital. Petite explication pour ceux qui y croient encore… Fin 2010, on a pu entendre ou lire que le RSA serait de 466,99€ par mois pour une personne seule à compter du 1er janvier 2011. Les médias ne précisaient généralement pas que, de cette somme, il convenait de retrancher pour la plupart des allocataires 56,04€ au titre du «forfait logement». Le vrai montant est donc de 410,95€. Pour les personnes qui réussissent à avoir une petite activité, le calcul du RSA se fait sur la base de 62% de ce revenu d’activité. . • calcul du montant minimum garanti: (200x62%)+466,99=590,99 • calcul du montant du RSA: 590,99 – 200 – 56,04 = 334,95 Mais la machine RSA n’apprécie pas les revenus exceptionnels.

Ne pas travailler pour rien.

Salaires

Destruction par le travail. Managment mortel. Pas que le travail dans la vie. Les chiffres trqués du chomage. Chomage des seniors. Pole emploi les arnaques. 2011-2012 : Le chomeur, ce criminel. 2013, la hausse. Generalisation du travail précaire. Stage, le nouveau service militaire. Travail le dimanche. Auto-entreprise.