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Chute du Sarkozysme - Acte 6 - la dernière ligne droite

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Barthès-Sarkozy, apothéose du fun washing. 600 raisons de ne pas voter Sarkozy | Rue89 Présidentielle. Quand Sarkozy théorisait son opposition au référendum. Sarkozy, le ''petit père des peuples'' Jean-Marc Ayrault, président des députés socialistes, a dénoncé aujourd'hui "la soudaine conversion" de Nicolas Sarkozy "de président des riches en petit père du peuple, dressé contre "le système"".

"Sa soudaine conversion de président des riches en petit père des peuples, dressé contre le "système" qu'il a si complaisamment servi durant cinq ans, est son ultime impolitesse à la France qui se lève tôt", affirme Jean-Marc Ayrault dans un communiqué. Il fait "passer l'injustice pour du courage" "Qui peut oublier que M. Sarkozy a gouverné contre le peuple? (...) Le symbole de cette présidence contre le peuple, il est aujourd'hui à l'Assemblée nationale avec le vote de la TVA Sarkozy qui va soutirer 13 milliards supplémentaires aux classes populaires et aux classes moyennes", ajoute-t-il. LIRE AUSSI:» Sarkozy accuse Hollande de "mentir"

Les français vont-ils de nouveau se laisser berner  Voilà c’est fait. Depuis son entrée dans l’arène et son premier meeting savoyard, le candidat sortant a dévoilé sa stratégie de campagne. Elle sera d’une extrême simplicité et suivra un seul angle d’attaque : Réitérer en 2012 ce qu’il a réussi en 2007. En d’autres termes, s’exonérer de son bilan et se présenter comme un homme neuf. Sa devise : « Le bilan : y penser toujours, en parler jamais » Toute sa communication et celle de son entourage ne vont avoir qu’un seul but : créer le plus grand nombre possible de rideaux de fumée, afin de détourner l’attention des français de ce sujet qui fâche, et éviter d’en parler. Il n’a pas fallu chercher bien loin pour trouver une multitude d’exemples. {*style:<b>Faire oublier qu’il gère la France depuis 2007: </b>*}Lorsqu’il parle de l’état de la France d’aujourd’hui, il fait comme s’il parlait du travail d’un autre.

{*style:<b>Créer de toute pièce des scandales: Timing parfait, scénario magistral. {*style:<b>Employer le vocabulaire de la gauche : Le top 10 des déclarations les plus stupides de Carla Bruni-Sarkozy. - Carla Bruni en visite à des enfants handicapés à l'hôpital de Garches en région parisienne, le 12 janvier 2012. REUTERS/Eric Feferberg/Pool - Carla Bruni-Sarkozy a lancé, selon l’expression consacrée, une «offensive médiatique» cette semaine, en donnant trois interviews: au Parisien, à 20 minutes et à TV Mag (le supplément télé du Figaro).

Dans ces interviews, on n’apprend rien mais, en revanche, un mystère quasiment scientifique s’épaissit. De deux choses l’une: soit devenir Première dame rend stupide, soit Carla Bruni se fout de nous. Si c’est encore plus flagrant dans ces déclarations de la semaine, ça fait déjà un moment que ses prises de parole donnent l’impression d’une tragique expérience de communicant pervers qui lui aurait brûlé les neurones au chalumeau. publicité Rappelons qu’à une époque lointaine, on nous avait quand même vendu «Carlita» comme la Première dame de la modernité. Voici donc un top 10 des déclarations les plus stupides de notre Première dame. Sans commentaire… Le storytelling façon Sarkozy. Les shows se succèdent. Celui de François Hollande au Bourget m’avait donné l’occasion de décrypter son usage du storytelling. Celui de Sarkozy sur – prenez votre respiration – TF1, France 2, BFM TV, i>télé, LCI, France 24, la Chaîne parlementaire/Public Sénat et TV5 – ouf je suis arrivé au bout – me permet de poursuivre avec le storytelling de ce dernier.

Sarkozy l’Américain Pour comprendre le storytelling de Sarkozy, il faut d’abord se souvenir qu’avant la crise qui a emporté le modèle hypothécaire et a transformé cet apôtre de l’endettement en fervent gestionnaire germanophile – les nouveaux convertis sont toujours les plus ardents prêcheurs – Sarkozy ne jurait que par l’Amérique. Ses modèles initiaux sont donc à chercher outre-atlantique, chez les Républicains américains, notamment les Bush – cf. un excellent article du Monde de 2010. D’un storytelling à l’autre Comprendre le storytelling de la droite bushiste américaine, c’est comprendre le storytelling de Sarkozy. La patte Sarkozy. Comment Nicolas Sarkozy va lancer sa candidature.

[Chronique] "On va mettre le treillis! " La formule de Nicolas Sarkozy, rapportée en fin de semaine par le bon soldat Charles Jaigu dans Le Figaro, annonce la couleur. Après le président "beauf" et après la "représidentialisation", voici venue l'heure du combat. Et l'heure de vérité. Minutieusement préparé depuis près de deux ans -les premières informations sur les agences de publicité mobilisées pour sa campagne de réélection m'ont été rapportées à l'été 2010- Nicolas Sarkozy va donc lancer sa campagne. Elle sera, prévient-il, rapide, courte, efficace et surtout totale. On peut faire, à ce stade, deux hypothèses. "Vous allez voir ce que vous allez voir" Mon intuition c'est que le président-sortant, bas dans les sondages, n'a pas vraiment le choix entre ces deux options.

"Rassurer": ce fut la "représidentialisation" engagée depuis 2011 par les communicants du président (Franck Louvrier, Jean-Michel Goudard, Christophe Lambert et le sondeur Pierre Giacometti). Il y a d'abord la date. Attention, ceci n'est pas un candidat #Sarkozy. Lejaby : construction d'un conte merveilleux. Sarkozy à la télé… rien… ah si… le décor !

Libération dimanche 29 janvier 2012 On nous avait annoncé des mesures “chocs” pour l’emploi, l’emploi, l’emploi… Tout était prêt pour que le choc social des annonces du président-courage, dimanche soir, plonge la France dans un abîme de perplexité… Au fond, ne serait-il pas un grand visionnaire ? Ce président si mal aimé, qui n’a pas peur de montrer ses blessures aux journalistes, qui a tant appris de sa “longue vie politique”, n’aurait-il pas raison de “réformer”, de “moderniser” un grand coup, juste avant la fin de son mandat ?

De faire ce que d’autres ont fait au prix de leur pouvoir ou de l’amour de leur peuple ? D’ailleurs, comme pour le persuader qu’il avançait dans un film pré-écrit, pour ce dernier #Sarkoshow en tant que président, avant que la campagne ne débute vraiment, le scénario était diffusé à l’avance… Les mesures annoncées dimanche soir l’avaient été dimanche matin, avec une grande précision, on pouvait lire ainsi dans Le Monde.fr : Le scénario était bien huilé :