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Sarko nous la rejoue vive la sociale

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Prime : l’erreur de Sarkozy. Mardi, Nicolas Sarkozy a persisté et signé : il imposera la fameuse “ prime de 1.000 euros contre dividendes ”. A-t-il raison ? Le risque que tout se termine par une usine à gaz qui consommera beaucoup d’énergie sans aboutir à un produit vraiment fini est tel que la réponse est : cette prime n’est pas la meilleure idée qu’ait eue Nicolas Sarkozy. Après les tarifs sociaux, le forfait kilométrique, le vrai- faux gel des tarifs publics, le chef de l’Etat fait certes le maximum pour montrer que le pouvoir d’achat est sa priorité.

Mais il y a un côté pathétique à voir les politiques demander à leurs troupes d’inventer toujours en urgence des mesures de ce type. Car sur le fond, on sait ce qui se passera : la prime ira à ceux qui ont déjà, les salariés des grandes entreprises qui réalisent leurs profits ailleurs, tout en frustrant ceux des petites. Mais l’essentiel est ailleurs. Dans la création de richesses, dans la productivité, l’innovation. Dans une présidentielle, ce n’est pas “ sexy ” ! L'histoire édifiante de la prime à 1000 euros. Attention, une prime peut en cacher une autre. Mercredi, 20 Avril 2011 11:09 Comme c'est étrange. Pourtant plus généreuse que «la prime de 1.000 euros», de cette autre prime on ne parle guère... L'Etat n'a pas lésiné : cette prime discrète se monte à 160.000 euros. C'est le montant de l'économie que réaliseront quelque 1.900 foyers fiscaux déclarant un patrimoine de plus de 16 millions d'euros, grâce à la réforme prévue du barême de l'ISF.

Entre 2,5 et 4 millions de patrimoine, la prime sera un peu moins généreuse : 5.500 euros. Entre 1,3 et 2,5 millions, elle sera carrément mesquine : 1.700 euros. Les calculs sont de l'économiste Thomas Piketty, cité par le blog du Monde Contes publics. (…) Pourquoi en parle-t-on moins ? Même Le Figaro est discret. «Comment vous portez-vous ?» Que des questions délicates et attentionnées. «Le gouvernement va supprimer le bouclier fiscal, qui vous avait permis de vous faire rembourser 30 millions d'euros en 2008. Incompréhensible pudeur. (Source : Arrêt sur images) Pouvoir d'achat: le bricolage gouvernemental. (Capture d'écran Dailymotion - Europe1fr - cc) Du même auteur Le candidat Nicolas Sarkozy perce de plus en plus sous le président. Pour essayer de muscler un bilan désastreux (à défaut de lui donner une cohérence, ce qui est mission impossible), le gouvernement bombarde la France de mesures plus gadgets les unes que les autres. Communiquer au lieu de gouvernerNicolas Sarkozy a quelque peu repris la main depuis les cantonales.

Le gouvernement multiplie les annonces pour essayer d’améliorer le passif du président. Comme il se voulait celui « du pouvoir d’achat », on concocte des mesures plus ridicules les unes que les autres. Cela a commencé par le panier à moins de vingt euros, qui ne fera pas gagner un centime aux consommateurs. Et Claude Guéant, après avoir qualifié l’immigration « d’incontrôlée », oubliant au passage que le président sortant en est plus ou moins responsable depuis neuf ans, a décrété que nous avions besoin de réduire les flux migratoires de 10%. Quand Sarkozy rejoue au candidat social. En février 2009, Nicolas Sarkozy avait été contraint par les manifestations monstres du 29 janvier précédent, à organiser un « sommet social » et lâcher quelques concessions, comme le report de la suppression de dispense de recherche d'emploi pour les seniors, ou l'annulation d'impôts sur le revenu pour les premières tranches.

Trois échecs électoraux et deux ans plus tard, le Monarque réitère, mais plus discrètement. Des ratages... Depuis sa raclée aux élections cantonales, divers leaders de la droite se sont émus de la « droitisation » supposée du discours sarkozyen. Même le fidèle Christian Estrosi, député-maire de Nice, s'est désolidarisé au soir des élections cantonales. A l'Elysée, on reconnaît, anonymement, qu'il « faut mettre ce qu'il faut d'huile dans les rouages pour que les ménages ne soient pas désespérés. » Comme en 2009, la pression est forte.

Sur l'immigration, Claude Guéant joue parfaitement bien son rôle : à raison d'une outrance par jour, il occupe le terrain. 1. 2. Cinq ans après, que reste-t-il du "discours à la France qui souffre" de Nicolas Sarkozy ? Social : quand Sarkozy trimballe les ouvriers des Ardennes. Il est donc venu. Il s'est fait photographier avec un casque d'ouvrier sur la tête, devant des fonderies et des bleus de travail. Il a pris son micro pour réécrire l'histoire devant une assistance silencieuse et castée. Nicolas Sarkozy était bronzé, c'est normal. Il a encore pédalé au Cap Nègre dans le château de son épouse, c'est bon pour le teint et la ligne. Ce mardi dans les Ardennes, le Monarque Nicolas a feint d'oublier ses promesses de pouvoir d'achat de 2006. Qui est encore dupe ? « The show must go on » Nicolas Sarkozy est un acteur.

. « Merci de prendre le temps d'être ici et d'écouter m'accueillir. (...) Depuis que l'on sait qu'il visite les Ardennes, lieu symbolique de ses promesses non tenues, on s'interrogeait sur le discours. . « Qu'est-ce qu'on a fait ? « Pour garder ces usines en France, il faut que les usines en France, au minimum, payent pas plus d'impôts que dans les autres pays. . . . » « Ensuite, il faut pousser l'entreprise. . . . » « C'est fantastique c'que vous faites ici ! Le jeu des 1000 euros. On ne veut pas de primes, mais des vraies augmentations de salaires ! Qu'on se le dise Nicolas Sarkozy est en campagne électorale. Aujourd'hui, il s'est payé le culot de se positionner sur le thème du pouvoir d'achat qu'il a largement laissé tomber depuis qu'il est élu.

La prime de 1000 euros a fait l'objet de nombreuses réactions, le président de la republique l'a évoqué aujourd'hui face à des ouvriers qu'il avait déjà rencontré quand il se disait le candidat de la hausse du pouvoir d'achat. Problème, la dite prime ne serait distribuée qu'en cas de redistribution de dividendes et si l'entreprise le souhaite. Elle permettrait aux PME d'être exonérée de "charges" sociales, aggravant toujours plus les comptes sociaux. s Une prime aujourd'hui pour cacher le malaise social des conséquences de cinq année de vache maigre en terme de politique salariale.

L'exonération de "charges" sociales pour financer la mesure est irresponsable, ce sont les salariés qui sont aussi des contribuables, qui payent deux fois ce type de politique. L'effort doit être plus important.