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Rentrée 2012 : Ca baisse mais ça monte

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Immobilier et optimisme: Ça monte mais ça baisse. La chambre des notaires de Paris-Ile-de-France panique. Ses chiffres du matin indiquent que la région francilienne rejoint dans le marasme immobilier le reste du pays. Les prix y montent en moyenne de 1.9% mais le volume de transactions recule de 22%, et ça c'est la catastrophe pour une corpo qui a tout intérêt que les transactions se multiplient. Ce chiffre laisse supposer 1 / que ce sont essentiellement les très gros revenus qui achètent encore 2 / que les vendeurs ne sont pas plus pressés de vendre que les acheteurs d'acheter et que donc 3 / Les prix se maintiennent artificiellement à la hausse (grâce à quelques gros acheteurs donc) dans un environnement où il n'y a tout simplement plus d'offre affichée, ni de demande en agence.

Au Figaro, on soigne son lectorat de rentiers. Il faut maintenir l'espoir et les prix à la hausse... et l'on s'accroche aux dernières traces d'euphorie... Tandis que chez Liberation, les choses sont plus claires. Le pearltree "Paris, ça baisse mais ça monte" Immobilier : Immobilier : ventes en baisse mais prix en hausse à Paris. Partout en France les ventes immobilières se sont ralenties au deuxième trimestre 2012. Les prix sont globalement en légère baisse, quasiment stables en Ile-de-France et encore en hausse à Paris. Paris n'est décidément pas la France. Alors qu'à travers le pays, le marché immobilier donne de nets signes de ralentissement des ventes s'accompagnant d'une stabilité ou d'une baisse des prix, la capitale résiste encore.

Selon les statistiques des notaires de Paris et d'Ile-de-France, publiées ce jeudi, le prix moyen du mètre carré parisien a encore progressé de 1% au deuxième trimestre 2012 par rapport au précédent. Il s'établissait à ce moment-là à 8340 euros, se rapprochant du record du troisième trimestre 2011 (8370 euros le mètre carré). Il pourrait même dépasser les 8500 euros ce mois-ci selon les projections réalisées par les notaires sur la base des promesses de ventes. Et pourtant les ventes ont connu un sacré coup d'arrêt au deuxième trimestre à Paris comme ailleurs. Paris va connaitre un nouveau record des prix immobiliers. Les prix de l’immobilier à Paris vont-ils atteindre de nouveaux sommets ? Après un mois de janvier exceptionnel, l’activité s’est contractée dans la capitale au deuxième trimestre.

Les volumes de ventes ont chuté de 22% dans l’ancien. Un coup de frein attendu vu le contexte tendu. "Une conjoncture économique maussade (chômage en hausse, stagnation des revenus) a bridé les projets d’acquisition. Par ailleurs, les exigences renforcées des banques ont constitué un frein à l’acquisition", remarque la chambre des Notaires de Paris Ile-de-France. Néanmoins, les prix ne décrochent pas. En se basant sur les avants-contrats, les Notaires tablent sur un prix moyen de 8570 euros le mètre carré pour le troisième trimestre 2012. L'attentisme prime L'immobilier en Ile-de-France Au deuxième trimestre 2012, 34 800 logements ont été vendus, neuf et ancien confondus, soit une baisse de 21% par rapport à la même période en 2011. Pour 2013, les prévisions restent incertaines. Chute sensible des ventes: l'immobilier francilien s'installe dans la crise. Après la province, l’immobilier francilien s'est à son tour installé dans la crise, même si les prix affichent encore une hausse de 1,9% en moyenne régionale.

Le coup de mou se manifeste notamment par une chute assez considérable du volume des ventes dans une région où les besoins en logement ne se démentent pas. Aucun territoire francilien n’échappe à ce repli: le nombre de transactions s’est affaissé de 22% au deuxième trimestre 2012 à Paris comparé à la même période l’an dernier. En petite couronne le recul est de 19% et de près du quart (-23%) en grande couronne, selon des chiffres publiés ce matin par la Chambre des notaires de Paris-Ile-de-France. «L’activité s’est fortement contractée» indique son étude. L’activité du secteur est au plus bas. Lors de leur conférence de presse les notaires ont beaucoup insisté sur le fait que «les prix résistent». La hausse des prix de l’immobilier parisien est une illusion d’optique.

Après un légère baisse en début d’année, la pierre parisienne fait preuve d’une surprenante résistance. Au deuxième trimestre, les prix des logements parisiens ont repris 1% à 8340 euros le mètre carré, selon les notaires. Au vu des promesses de vente récemment conclues, ils pourraient même dépasser 8500 euros fin octobre. Gare : les statistiques sont parfois trompeuses... Cette hausse n’est qu’une l’illusion d’optique. « Les ventes de logements sans défaut et bien situés représentent désormais l’essentiel de l’activité. Or ils sont vendus au prix fort du marché, ce qui gonfle artificiellement le cote de l’immobilier parisien », explique Jean Delassale, président de la Chambre des notaires de Paris.

Avec des ventes en recul de 20% depuis janvier, le reste du marché immobilier parisien est à l’arrêt. Selon les professionnels de l’immobilier interrogés, de plus en plus de biens ne trouvent pas preneur faute de rabais suffisants. Guillaume Chazouillères. Immobilier: "On a perdu 40% des acheteurs et 30% des vendeurs" Les ventes de logements anciens ont encore chuté entre avril et juin, que ce soit dans la capitale (-21% par rapport à la même période de 2011) ou en Ile-de-France (-21% également), selon les chiffres publiés jeudi par les notaires de Paris-Ile-de-France. La tendance est la même au niveau national. Dans le même temps, les prix continuent de baisser légèrement d'un trimestre sur l'autre: -0,3% au deuxième après déjà -0,3% au premier.

Mais ce chiffre moyen pour l'ensemble de la France cache des situations très contrastées. A Paris, les prix sont par exemple repartis à la hausse (+1%). Comment expliquer la chute des transactions? Tout d'abord, il faut noter que les notaires calculent le volume des transactions en fonction des actes authentiques signés au premier trimestre 2012. On perd les acheteurs car en juin-juillet 2011, période où le marché était à un très haut niveau, ils ont attendu une éventuelle baisse du marché. Il n'y a donc pas d'augmentation de l'offre? C'est une idée reçue.