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Rencontres politiques 2010

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[video] une Europe de gardiens ? A l'initiative du blog Reversus, publiant ce mois-ci un dossier sur l'extrême-droite, nous avons rencontré le sociologue Erwan Lecoeur qui travaille depuis des années sur le sujet[1]. Tu l'auras remarqué. Tandis que la gauche de gouvernement peine à regarder sur sa gauche, la droite aux commandes, histoire de faire passer la pilule des désastres du néo-libéralisme qu'elle contribue allègrement à propager, penche, elle, fortement sur sa droite. Pour E. Lecoeur, cela n'est pas étonnant. Il n y a pas de frontières infranchissables entre les partis de gouvernement et leurs extrêmes. Voici la dernière partie d'un entretien plutôt riche (version longue en fin de billet) où je demande au sociologue son analyse de la montée de la droite dure en Europe. En résumé, la droite "décomplexée" se sert du discours de la droite extrême pour feindre d'apporter des "solutions" aux maux qu'elle a causés.

Articles associés : [video] Le Parti Communiste en examen. Je ne partais avec aucun à priori, le connaissant mal et ne sachant trop si nous allions parler au présent, au passé ou au futur. L'ancien directeur de l'Humanité livre avec précaution, soupesant chaque mot, sa version des faits relative à la [mode euphémisme on] petite baisse de tonus décimant le PCF depuis une dizaine d'années, acceptant (un peu) l'autocritique... "L'idée communiste a de l'avenir dans le XXIe siècle [...] La question du XXIe siècle va être de d'inventer un autre mode de développement pour les civilisations que le système capitaliste [...] et l'idée communiste a quelque chose à dire sur cette invention là, peut-être pas seule. "C'est ce que P.Laurent répond à notre sympathique entrée en matière à base de "est-ce que vous ne serez pas le dernier secrétaire national du PCF ?

", "le PCF est-il toujours un parti antisystème ou un parti coco-démocrate ? " et autres "le Parti n'a t-il pas perdu sa part d'utopie ? " "Le cadre ouvert" a tout de même ses limites. Lire les augures politiques dans les entrailles de Solférino. Jeudi 23 décembre 4 23 /12 /Déc 12:35 Pouvoir discuter, de manière informelle et en petit comité, avec un « très proche » de DSK placé au cœur de la direction du PS, à 18 mois des présidentielles, est une opportunité qu'un fin gourmet ne saurait refuser. Ce petit privilège a été finalement plus facile à obtenir en tant que « blogueur » que simple militant (mais on en redemande), cela dit c'est bien le web et les blogs qui étaient entre autres entre à l'ordre du jour. D'ailleurs Jean-Renaud Roy, grâce à qui la rencontre a pu se faire, a bien raison de penser qu’il est temps de rapprocher le parti et les dits « blogueurs » (de gauche), même et surtout s’ils sont francs-tireurs, ne serait-ce que pour mieux se faire comprendre à défaut de se mettre d’accord.

Ce sera toujours utile d’avoir quelques habitudes quand la campagne se mettra en route... Dagrouik, Vogelsong, Seb Musset, puisque que c'est eux (DV&S associates par la suite), étaient surtout là pour parler de DSK. Madame Michu, DSK et les primaires. Hollande : 89% de Sarkozy un petit calcul s’impose , au sujet de la dette. D’après son projet de 2012 , le nain pestilentiel Sarkozy proposait de réduire la dette en faisant un total de 75 Milliards d’euros d’économies d’ici 2016 soit en 4 années pleines. et rajouter 40 Milliards d’impôts nouveaux pour arriver a l’équilibre budgétaire en 2016. Je pose : 75 / 4 = 18,75 Milliards par an. François Hollande propose de réaliser 50 milliards d’économies en 3 années pleines. Je pose : 50 / 3 = 16,67 Milliards par an Calculons le ratio Hollande/Sarkozy, soit 16,67/18,75, ça donne 0,89 donc 89% Au secours: On se croirait en septembre 2007.

Posted by Rva in Hollandie L’ami Sarkofrance est devenu blogueur d’opposition. (more…) l’odieux rapport sur la santé Un odieux rapport sur la santé circule et fait du bruit. (more…) Lamy du petit déjeuner. Pascal Lamy (encarté PS) est l’ancien directeur général de l’organisation mondiale du commerce. (more…) RTT : la semaine de 4 jours (more…) (more…) (more…) (more…) (more…) Les augures ont parlé. En général en politique, et en particulier avec des dirigeants solfériniens, l'important est certes ce qui est dit, mais aussi, et au moins autant, pourquoi ils l'ont dit. S'agissant de Christophe Borgel, qui n'est pas le moins significatif dans cette volonté de contrôler sa propre parole, l'analyse du pourquoi est indispensable, d'autant qu'on peut suspecter que le non-dit fait souvent partie du message.

Cette habitude valable en général l'est d'autant plus sur le sujet particulier de cet article: CB, en tant que notoirement proche de DSK, est probablement tenu à la même réserve que lui dans la mesure où toute indication trop nette de sa part sur les intentions du directeur du FMI serait interprétée comme ayant son aval. On voit que cet aspect de la communication strausskahnienne fait écho au sujet de l'article précédent: rencontrer des blogueurs peut permettre de -un peu- communiquer quand on est réduit au silence officiellement.

Ce compte-rendu est donc une sorte d'exercice... [video] Une sécurité socialiste ? "Le politique a pour but d’empêcher la société de sombrer, pas d'accompagner le mouvement. " Jean-Jacques Urvoas (PS) à propos du Monarque, 9/11/2010. Avant de laisser la parole à un de ses représentants, précisons ici que la première des insécurités est sociale. Constatons que plus l'Etat délaisse ses prérogatives, abandonnant l'individu sans arme (sans toit parfois) sur le champ de bataille néolibéral, plus cet Etat lui ressasse, au premier fait-divers dramatique et médiatique, un discours sécuritaire guidant son angoisse "des lendemains aussi sombres qu'incertains" vers les rivages sans nuance de la peur immédiate (parfaitement saisissable, si possible articulée autour de menaces en kit et de groupes d'ennemis à étiquettes).[1] La peur de l'autre est l'air que l'on respire dans les démocraties en décomposition[2].

La grande force de la droite est marketing. (illustration : une affiche plutôt efficace du PS publiée peu après "le discours de Grenoble" et qui annonçait la couleur.) [video] Un samedi chez les verts. Même par temps crado un samedi après-midi de janvier, avec un troquet à chaque coin de rue et du monde qui cavale partout, Montreuil c'est un peu un Paris disparu. Au bar devant le bunker entouré de flaques d'eau, je retrouve quelques ecologeeks en charge du réseau social et quelques blogueurs venus comme moi, par curiosité, palper l'ambiance et couvrir le lancement officiel de la campagne d'Europe Ecologie pour les élections régionales. Je suis le seul à cette table à ne pas posséder d’Heil-Phone[1].

Ça c'est ecolo et alternatif ! Je ne participerai donc pas à la débauche de tweets, de twitpic et piques émis cette journée. Nom de code #EE2010. Perle des tweets de la journée : Croquons du meeting écolo. 1500 à 2000 personnes s'impatientent déjà au premier étage du bâtiment. Sur fond musical à la taratata, entrée de la green-team (Cécile Duflot, Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly) entourée de son pack de presse.

L'appel de la nature est plus fort. Le nom du Monarque est évité durant deux heures. Europe écologie : Peser à gauche « Piratage(s) Forts du momentum des élections européennes, la formation écologiste espère occuper durablement le terrain politique hexagonal. Ils lancent leur campagne des régionales le 16 janvier 2010 dans le fief de D. Voynet, Montreuil. Salle comble, personnel rénové, forme renouvelée, et enthousiasme à revendre, les "verts" jusqu’à présent cantonnés au rôle de supplétifs à gauche, entendent faire jeu égal avec le Parti socialiste.

Cet allant débordant cache des faiblesses qui, à terme, pourraient nuire à la gauche, et même à l’écologie politique. Finis les poncifs sur le militant écologiste posthippie, c’est une génération urbaine, peu ou pas idéologue qui se retrouve sous la bannière verte. Les végétariens macrobiotiques, les décroissants, les hors système ne font plus partie du paysage. On retrouve aussi cette diversité pour les têtes de liste du parti aux régionales.

Les vieilles rancoeurs avec le parti socialiste sont palpables. Vogelsong – 17 janvier 2010 – Montreuil Reportage et interview. [video] Melenchon et les m?dias, des amours rebelles. La loi des sondages. Manger 5 sondages à la con par jour peut nuire à la santé de la démocratie. "L'opinion publique n'existe pas" affirmait Bourdieu en 1972. En 2010, sur la base de l'observation de mon entourage, je peux affirmer que les Français sont convaincus à 92,7% que les sondages avec lesquels on les assomme au quotidien ne reflètent pas la réalité. A l'heure de l'infotainment et des grandes manipulations, cet outil statistique est devenu un des piliers de l'argumentation politique. Pire, l'addiction aux sondages oriente et uniformise le discours du politique, n'ayant parfois (on en connaît) que ces chiffres comme représentation du "réel".

Dispositif majeur dans la propagande gouvernementale sur la prochaine application de telle ou telle réforme, le sondage contribue également à charpenter le tempo des polémiques contrefeux sur lesquels le pouvoir souhaite que la populace se dispute. Le sondage s'impose comme la reproduction miniature de la démocratie. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. SLOVAR les Nouvelles - Expressions libres. Les sondages politiques devraient être plus "transparents" et "rigoureux". C'est le sens de la proposition de loi que vient d'adopter le Sénat. Ce qui n'est pas l'avis du gouvernement qui refuse de la mettre à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale ! Les sondages sont des armes redoutables, qui peuvent, devenir un instrument de propagande et de déstabilisation.

La meilleure preuve de cette utilisation reste l'affaire dite des "sondages de l'Elysée" révélée par la Cour des Comptes. "Sondages de l'Elysée" : Rappel Le 16 juillet 2009, la Cour des comptes s'interrogeait : " (..) notamment sur un contrat signé en juin 2007 avec un cabinet qui avait commandé (...) à l'institut de sondages et d'études OpinionWay plusieurs enquêtes d'opinion, pour 1,5 million d'euros. L'opposition demandait la création d'une commission d'enquête parlementaire, auprès de Bernard Acoyer, le Président de l'Assemblée Nationale qui, après avoir trouvé recevable la demande des élus du PS, la jugeait ... irrecevable. [video] Corinne Lepage passe à table. Mardi dernier, des blogueurs en bistro rencontraient Corinne Lepage, présidente de Cap21, avocate, ancienne ministre de Juppé, ex-numéro 2 du Modem et membre du groupe "démocrate et libéral" (ADLE) au parlement européen.

Bon... à partir de là, on ne peut être que positivement surpris. Le point commun des politiques que j'ai croisés, c'est leur faculté à occuper le temps de parole. Dans ce domaine, Corinne Lepage, même avec sa petite voix noyée dans la brouhaha du troquet des blogueurs dévorant leurs entrecôtes, entre les échos de la plonge en cuisine et un vieux James Brown des familles tournant en fond sonore, n'est pas en reste. Petit détail qui fait la différence : elle répond aux questions, quitte à être bloquée dans la démonstration ou à se contredire (par exemple sur l'Europe qu'elle ne cesse défendre sur l'idée et d'accabler sur ces observations quotidiennes.) Pour le multi-cam : rendez-vous chez Nicolas, Polluxe, Yann Savidan et Olive. . - De l'influence des lobbys...

No comment. L'accroc des finances. « Il y a quand même des limites à l’imposture. » Répond l'ancien ministre du budget Alain Lambert lorsqu'on l'interroge sur la montée en puissance de ses critiques contre le gouvernement ....donc contre son camp : il est sénateur UMP de l'Orne. « - Je n’ai jamais pensé incarner la pensée profonde de l’UMP, c’est très au-dessus de ma capacité intellectuelle. » Le connaissant peu, j'ai d'abord pris pour des faux ses tweets à l'acide pour le moins discordants avec le catéchisme au miel des robots UMP en plein déni de réalité, le soir de la victoire socialiste aux régionales de mars 2010. Attention, nous n'avons pas à faire à un outing de gauche, en fosbury Bessono-Seguelien inversé, mais bien à un des porte-drapeaux de la droite contrariante d'obédience libérale qui, sondages aidant, tancent de plus en plus ouvertement un PR gesticulant trop et ne concrétisant pas assez. 1 / Un sénateur "geek" de 64 ans ?

2 / Les finances publiques venons-y... Ah bon ? A. Là, je le sens moins optimiste. A. Entre lol et insécurité. Cordon de CRS, piétinement, fouille, portique de sécurité : T'es déjà dans l'ambiance devant l'entrée de La Mutalité. Un couple âgé s'en va agacé. LE VIEUX MONSIEUR" - Elle aura pas mon bulletin dimanche, j'en ai marre d'attendre ! " Notre duo de blogueurs n'a pas ménagé ses efforts pour satisfaire sa curiosité et s'imprégner de l'ambiance du rassemblement parisien "de la dernière chance" pour Valérie Pécresse, candidate dimanche à la présidence de la région Ile-de-France. Entrée dans la salle moite et blindée de la Mutualité : 1500 personnes, retraité(e)s, costards cravates, jeunes cadres Do you speak Wall Street english et ilots de Jeunes pops reconnaissables à leur indéfectible gaieté. Le meeting est déjà bien entamé. Grand meeting gouvernemental pour l'insécurité.

Le meeting a deux buts : Mobiliser les abstentionnistes de droite et récupérer les électeurs d'extrême-droite. Emporté dans son élan : J'apprends le lendemain matin que Fillon a annoncé la mort d'un policier toujours en vie. "S'opposer de manière utile et constructive" Certains ont encore du mal à voir des évidences qui s'imposent depuis déjà dix ans : Si le Parti socialiste peine à faire rêver c'est par son manque de hargne, dans sa représentation la plus visible, à défendre les valeurs de gauche. C'est sur ce constat, et parce que de la hargne il en a, que dans la foulée du vote des motions du congrès de Reims, Jean-Luc Melenchon claquait enfin la porte du PS où il vivait "tranquillement comme spécimen de gauche, dernier marxiste" pour se "jeter dans le vide avec des communistes" et créer le parti de gauche visant rien de moins que la refonte du socialisme.

A l'initiative du journal Vendredi et accompagné des blogueurs vogelsong, Ronald d'Intox2007, Laure Leforestier, Guillaume d'Owni.frRichardtrois, mancioday, dedalus, j'ai rencontré la semaine dernière un Jean-Luc Mélenchon balançant de la révolte au scepticisme mais dont rien n'ébranle les convictions. JLM : "- Qui divise la gauche ? JLM : "- Vous avez vu ce qu’était le PS dans les années 70 ?