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Prométheus, cette daube mérite un chatiment

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Prometheus : le masque et la thune. Comme disait John Hurt en finissant ses céréales, avant d'être interrompu par quelques gaz abdominaux : "la chair est faible". J’ai donc cédé. Alléché par une bien stressante bande-annonce et un concert de critiques polémiques dont les deux tiers affichaient une admiration profonde pour le réalisateur et s’efforçaient de trouver un sens philosophique au barnum en 3D comme si il s'agissait là des saintes Ecritures, je suis allé voir le Prometheus de Ridley Scott. Le film évènement de la semaine passée, antérieur à Alien (1979), est censé expliquer le pourquoi de la présence de l’ignoble monstre dans l’astronef en fer à cheval.

Après 32 ans, 4 films et 3 spin off de la marque, il marque aussi le retour du papa de l'épisode original derrière la caméra. Pourtant dans de bonnes dispositions dès la scène d'introduction de la chose filmique tout droit sortie d'un DVD de la scientologie, je pleure déjà mes 10 euros. . [1] copyright Yannick Dahan. Foutage de Gueule Ultime : Prometheus. Autrefois, lorsque j’étais enfant, mon père, un fan de SF autant littéraire que filmique me montra Alien. Ce film fut un véritable choc. J’en ai fait des cauchemars, des visions d’horreur : spécialement la chose nommée « Face-Hugger », inquiétante combinaison d’une main, d’une araignée et d’un scorpion.

Une créature qui par son design peu ragoutant a fait date dans l’histoire du cinéma. Par la suite, j’ai suivi tous les autres films de la saga. Quelques peu inégaux, présentant toujours certaines idées bien barrées, cette série a bercé toute une partie de ma jeunesse, jusqu’à l’adolescence. Alien est un conte d’horreur dans un univers appartenant à la SF que son approche sensitive place dans une optique très particulière, celle de la terreur matérialiste. La présence d’une technologie reposant sur un concept aussi monstrueux que le mélange de la chair à la mécanique a engendré toute une pléthore d’œuvres parallèles.

La caractérisation des personnages donnent la nausée. Le complexe de Prometheus. - © Twentieth Century Fox - C’est un geste curieux qu’accomplit Ridley Scott en réalisant Prometheus, plus de 30 ans après Alien. A l’heure où les «franchises» sont devenues la règle à Hollywood, le film semble s’inscrire dans cette recherche éperdue de sécurité que représente pour les majors la réutilisation de personnages et de situations connues, surtout si les films nécessitent de gros investissements en effets spéciaux. Mais il est beaucoup plus singulier que ce recyclage soit relancé par l’auteur du film fondateur. Auteur? Publicité Au premier rang de ces «autres», James Cameron (Alien, le retour, 1986). James Cameron qui vient d’annoncer qu’il entendait ne plus tourner que des films situés sur Pandora, la planète inventée par lui pour Avatar.

Projet titanesque? © Twentieth Century Fox Mais ces films ne construisent pas véritablement un univers, les plus intéressants étant d’ailleurs ceux qui évoluent au contraire dans un monde très proche du nôtre (Batman, Spiderman, Hulk). La franchise Prometheus ou le choix de l’omission | iGénération(s) Une quinzaine de jours s’est écoulée depuis la sortie de Prometheus au cinéma, accompagnée des nombreuses déceptions qu’a pu engendrer sa fin ouverte.

Celle-ci n’est d’ailleurs plus un secret pour personne. Face à de nombreuses questions posées dans le film restées encore sans réponse, comme soulignées dans cette vidéo humoristique de Red Letter Media, les interviews du réalisateur Ridley Scott et de son équipe se focalisent désormais sur la suite de Prometheus, mais aussi sur une version étendue du film pour sa sortie sur support vidéo. Sur ce dernier point, la surprise vient du revirement de Scott au cours de la promotion du film. Le 5 juin, un jour avant la sortie américaine, le metteur en scène écossais explique qu’il n’y aura pas de version longue et que les scènes coupées ne seront disponibles qu’en dehors du film: “No, I think this is a good length. Ô surprise, cinq jours plus tard, le discours est tout autre. Red Letter Media talks about Prometheus - SPOILERS. Promethée use et abuse. "Lieutenant Ripley, venez vite !

" Au son des appels impatients de l’ingénieur dans les micros de sa combinaison, l’officier se précipite en direction du signal de son compagnon, situé quelques mètres en contrebas dans la vallée rocailleuse où son équipage mène actuellement des explorations. Dans ce paysage désertique violemment balayé par des vents au relief fait d’immenses roches aux arêtes coupantes, la troupe du Nostromo déambule détecteur en main à la recherche de l’origine du mystérieux message les ayant menés jusqu’ici. Dévalant la pente à toute allure pour se ruer vers son collègue, le lieutenant Ripley finit par tomber, au détour d’un pan de roche, sur ledit Parker, immobile, ouvrant de grands yeux ronds en direction d’un cratère à demi-dissimulé par d’immenses rochers au point d’en être invisible de là où le lieutenant se tenait précédemment. "Mais où sont les corps bon sang ? " – murmure Parker , s’abritant derrière Ripley, jusqu’à ce qu’enfin, cette dernière réponde.

"Là. " Hop !