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Précarisation des classes moyennes ?

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Le pays où la vie est moins chère. Les classes moyennes au coeur du débat. Les classes moyennes semblent être un enjeu majeur des élections de 2012. Tout le monde se les arrache. Sarkozy estime que François Hollande se livre « à une attaque absolument sans précédent contre les classes moyennes [...] avec la progressivité de la CSG, avec la suppression du quotient familial, avec l’indexation sur le revenu de la consommation d’eau, de gaz et d’électricité, avec l’instauration d’une nouvelle tranche supplémentaire de l’impôt sur le revenu ».

Hollande répond que les classes moyennes n’ont bénéficié ni « du bouclier fiscal ni des avantages qui ont été donnés aux plus gros contribuables. [...] Les classes moyennes n’en peuvent plus, et je les comprends. Elles ont été ponctionnées pendant cinq ans, elles seront protégées. » Pécresse ajoute : « Quand François Hollande dit: "Les riches payeront", ce discours est un cheval de Troie pour préparer à une taxation des classes moyennes. » Ce qui serait intéressant c’est de savoir à qui exactement s’adressent ces discours ? Observatoire des inégalités. 24 décembre 2016 - La moitié des pauvres ont moins de trente ans, autant disposent au maximum du brevet des collèges, plus d’un quart vivent au sein d’une famille monoparentale.

Portrait de la pauvreté en France. Plutôt jeune, vivant en famille, peu diplômé, ouvrier ou employé : voici le portrait robot d’une personne pauvre. Le plus souvent, on mesure la proportion de pauvres au sein d’une catégorie déterminée (les jeunes ou les vieux, les ouvriers ou les cadres, les hommes ou les femmes, etc.). Jamais ou presque on n’observe comment se compose la population des cinq millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté [1].

Quelle est la part des jeunes, de vieux, de diplômés ? 1,8 million de pauvres sont des enfants et des adolescents : ils représentent 36 % de l’ensemble des cinq millions de personnes pauvres. Plus souvent des femmes et des familles monoparentales Le sexe ne fait plus une très grande différence en matière de pauvreté. Les deux tiers des pauvres ont au plus le CAP. Observatoire des inégalités. Les cadres, des classes moyennes comme les autres ? Recensé : Paul Bouffartigue, Charles Gadéa, Sophie Pochic (dir.), Cadres, classes moyennes, vers l’éclatement ? , Paris, Armand Colin, 2011, 347 p. Cet ouvrage, dirigé par Paul Bouffartigue, Charles Gadéa et Sophie Pochic, restitue quelques-unes des nombreuses recherches menées dans le cadre du Groupement de recherche (GDR) « Cadres », créé en 2001 ; certains travaux ayant été présentés au colloque final de ce GDR organisé en janvier 2009 [1].

Se voulant plus nuancée que les discours dramatisant le déclassement de ce groupe social, la perspective de recherche retenue privilégie l’observation des « dynamiques de diversification » (p. 13, §2) et des frontières internes et externes du groupe (p. 19, §2 ; p. 23, §2). Les indices quantitatifs d’une distance sociale aux « autres » Parmi les nombreux résultats qui accompagnent chacune des contributions, sans doute peut-on d’abord retenir, les données transversales qui permettent de caractériser succinctement les cadres au début des années 2000. LA CRISE DES CLASSES MOYENNES ET LE DÉLABREMENT DE LEURS CONDITIONS DE PRODUCTION COMME ACTEURS DU SPECTACLE DE LA MARCHANDISE, par Jean-Luce Morlie. Billet invité Tandis qu’une fraction du décile supérieur des classes moyennes saute dans l’illusion du TGV de l’hyper-classe, les déciles inférieurs sont, les uns après les autres, déclassés. Selon les particularités de son groupe, chacun constate, pour lui–même ou pour son voisin, que ses stratégies d’ascension sont périmées et que, même à courir davantage, lui-même et ses enfants ne feront que descendre.

Le capitalisme a produit les classes moyennes comme machines à consommer et à rêver : en les détruisant, il s’unifie. Les classes moyennes savent que le rêve est brisé, elles devinent la tricherie, mais ne perçoivent pas encore qui la met en scène. La classe moyenne comme sujet historique À moins de renouveler radicalement l’analyse des rapports de classes, la « décroissance » sera le dernier costume de scène que les classes moyennes « à l’occidentale » pourront s’offrir pour se retirer de l’Histoire avec l’illusion de leur dignité.

Classes moyennes : victimes silencieuses de la crise. Atlantico : Les États-Unis s'alarment de la chute de leurs classes moyennes. Celles-ci sont-elles définies de la même façon qu'en France? Louis Chauvel : Le débat en France et aux États-Unis a emprunté des chemins parallèles : de part et d’autre de l’Atlantique, quand on parle de classes moyennes, on pense avant tout à une population de salariés vivant de leur travail, avec un accès relativement confortable à la société de consommation (automobile, propriété du logement, deux ou trois semaines de vacances hors du domicile, etc.), disposant d’un titre de l’enseignement supérieur pas forcément long, et d’une protection sociale de santé et de retraite qui leur permet de prévoir l’avenir.

Surtout, ils sont des citoyens à part entière, au fondement de la démocratie. Les classes moyennes américaines sont-elles les premières victimes de la crise ? La situation empire nettement depuis 2008, mais cela fait trente ans que les problèmes sont visibles, avec de fortes fluctuations. Nouveaux pauvres américains, par Sylvain Cypel. Les inégalités de niveaux de vie et la pauvreté en France. A l'occasion de la journée mondiale du refus de la misère qu'organisait hier ATD Quart Monde, je reviens sur les statistiques présentées par l'INSEE sur la pauvreté en France.

L'actualité du moment c'est plutôt la réforme des retraites, l'affaire Bettencourt, le prochain remaniement, les grèves SNCF, le blocage des raffineries et dépôts d'essence, les manifestations, mais c'est aussi la misère qui nous entoure. L’INSEE a donc publié une étude version 2010, portant sur "les revenus et le patrimoine des ménages" (entre 2004 et 2007), riche d’enseignements et d’informations puisqu’elle porte notamment sur : - évolution des très hauts revenus - inégalités de niveaux de vie et pauvreté - niveau de vie et pauvreté des immigrés Évolution des très hauts revenus : Pensant la période 2004-2007, on constate une forte croissance des très hauts revenus et l’augmentation des inégalités par le haut : - le nombre de personnes dépassant les 100 000 € a augmenté de 28% Inégalités de niveaux de vie et pauvreté :

Consommation : Près de 8 millions de personnes pauvres en France. Selon une étude de l'Insee, 13% de la population française disposent de moins de 949 euros par mois pour vivre. La moitié des Français bénéficie de moins de 19.000 euros par an. Le niveau de pauvreté stagne en France. Selon l'Enquête revenus fiscaux et sociaux (ERFS) publiée ce mardi par l'Insee, l'institut français des statistiques, 13% de la population vivait au dessous du seuil de pauvreté en 2008. Soit un peu plus de 7,8 millions de personnes, dont 1,6 million (30%) de famille monoparentale.S'il reste considérable, ce chiffre s'inscrit pourtant en léger recul par rapport à l'année précédente: 13,4% des Français avaient des revenus inférieurs au seuil de pauvreté en 2007. C'est-à-dire plus de 8 millions de personnes. Ce petit reflux s'explique en partie parla prise en compte de données fiscales pour attribuer les allocations aux Français. 50% des Français gagnent mois de 1580 euros Quant aux 10% les plus aisés de la population, leur niveau de vie annuel est supérieur à 35.550 euros.

Louis Chauvel: « les classes moyennes en voie de prolétarisation» Louis Chauvel à l'emission Ce soir ou jamais Marianne : Vous avez montré dans « Les classes moyennes à la dérive » la rupture générationnelle à l'œuvre dans la société française. 1983, 1995, 2005...quid de celle d'après.. Mais cette dynamique laisse t elle invariant le concept de classe moyenne? Ne voit on pas apparaitre à présent un nouveau modèle de société? Une nouvelle classe populaire? Louis Chauvel : Du point de vue des classes moyennes, le mandat présidentiel qui s'achève a été catastrophique. Que se passe-t-il en réalité ? L'Europe continentale rencontre une nouvelle crise tous les dix ans en moyenne (1973, 1983, 1992, 2001, 2008, ...). Dans le privé, la détérioration des perspectives de croissance du pouvoir d'achat et le risque accru de chômage sont des facteurs qui poussent beaucoup vers un de profond désengagement. Vers une nouvelle classe populaire? Du même auteur Quels sont les enjeux en terme de detention d'actifs, tant matériels que culturels?

L. Que faire ?