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Pas que le travail dans la vie

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Que ferons-nous des humains quand les robots feront le travail ? | Rue89 Eco. Je vous présente notre futur proche. Il s’agit de mademoiselle Ucroa HRP-4C, elle mesure 1,58 m. Elle est la première série de robots humanoïdes avec interface IA (intelligence artificielle). Elle est de nationalité « made in Japan ». Présentation de la « robotte » HRP-4C La commercialisation des premiers robots humanoïdes de grande série est prévue pour 2015. Au-delà de la crise, une nouvelle révolution industrielle Lorsque nous essayons de regarder un peu plus loin que les difficultés économiques actuelles, ce que nous voyons poindre, c’est l’ultime révolution industrielle : celle de la révolution de la robotique, qui est la dernière étape de l’évolution humaine.

En Chine, la société Foxconn a décidé de remplacer 500 000 ouvriers – pourtant des peu chers – par des robots. Au Japon, la société Panasonic vient de créer une usine flambant neuve de 15 hectares, produisant 40% des dalles d’écrans plats fabriquées dans le monde (pour une valeur de deux milliards de dollars par mois) ! A qui appartient l'emploi ? A ses pourvoyeurs, ou à ses exécutants ? A l'annonce des premiers préavis de grève reconductible contre la réforme des retraites, certains dignitaires de l'UMP, évoquant un "désastre" pour "l'économie et l'emploi", tentent de culpabiliser les salariés. Si la tête du gouvernement continue de jouer les inflexibles, la queue donne des signes d'inquiétude qui ne trompent pas. A l'UMP, la meilleure défense, c'est l'attaque : il faut systématiquement démonter l'adversaire, le fustiger, voire le calomnier, peu importent les arguments. Nombreux sont ses porte-flingue qui s'y collent via des porte-voix particulièrement complaisants.

Voyez Jean-François Copé, si prompt à invoquer les Justes contre les "délateurs"... Ahurissant, non ? Or, ce Monsieur-pas-si-Propre-que-ça a mis en garde, hier, contre le "désastre que pourraient constituer des grèves reconductibles ou à caractère illimité […] pour Notre Économie". Culpabiliser permet, dans un premier temps, de neutraliser les individus les plus fragiles. La démonstration de Roger Karoutchi. Semaine de 4 jours : le débat doit reprendre... ou plutôt commencer. Vendredi, 07 Janvier 2011 17:09 Plutôt que polémiquer sur des 35 heures complètement dénaturées et continuer à les défendre, pourquoi ne pas remettre sur le tapis la semaine de quatre jours à la carte et à temps plein proposée depuis dix-sept ans par l'économiste Pierre Larrouturou ?

Fin 1975, sous Giscard, le cap du million de chômeurs est franchi. En 1978, la commission Giraudet rendait ses conclusions au premier ministre Raymond Barre, affirmant qu'il fallait baisser le temps de travail de 10%. 1993 : le chômage passe la barre des 3 millions. En octobre 1995, sous Chirac, le rapport de la commission Boissonnat (créée par Edouard Balladur) préconisa une réduction du temps de travail de 20% à 25% en 20 ans, ouvrant ainsi la voie à la semaine de 32 heures et à la semaine de 4 jours, modulable sur l'année. A l'arrivée de la gauche au pouvoir, Martine Aubry, ministre du Travail, est chargée de mettre en place les 35 heures, idée initialement proposée par Dominique Strauss-Kahn.

Remettre le salarié au centre du système. Il n’y a pas que le boulot dans la vie « Les coulisses de Sarkof. Dans cet extrait d’une intervention de Jean-Luc Mélenchon, déniché par mon confrère Politistution (aka Kropotkine), on y entend avec délice le patron du Parti de Gauche expliquer des choses simples à une chroniqueuse échappée de je-ne-sais-quel-magazine féminin. La dite chroniqueuse demande pourquoi la retraite à 60 ans est si taboue en France, puis, pourquoi on ne travaillerait pas plus puisqu’on vit plus longtemps. "Méluch" a la réponse qu’il faut. Simple, claire et évidente : "je vous retourne la question. " Pourquoi donc devrait-on bosser jusqu’à la mort ? Il rappelle une autre évidence : personne ne vous empêche de bosser au-delà de 60 ans ou 65 ans. Cette ode au travail, très souvent médiatique, instrumentalisée par des gens qui confondent travail et progrès, finit par devenir pénible.

Surtout en période de chômage massif. Cela fait 30 ans que nous sommes en période de chômage massif. Pourquoi on nous emmerde avec tout ça ? Tout plaquer : une aventure à haut risque. En Europe, trois salariés sur quatre rêvent de tout quitter pour changer de vie. La bifurcation professionnelle n’est souvent qu’un prétexte pour assouvir un désir plus profond : la réalisation de soi. Un lundi d’octobre, à la fin des années 1980.

Il est déjà tard. La bourse a clôturé en hausse et les traders, vaguement rassurés, sont rentrés chez eux. Seule une longue silhouette arpente encore la salle des marchés. À 300 kilomètres de là, ce même lundi soir, à quoi songe Michel Macé ? Combien sont-ils, comme Henry ou Michel, à avoir largué les amarres de leur quotidien ? S’agit-il d’un mouvement social, le signe d’une recomposition en cours ? Rompre ! Dans un tel contexte, les salariés partagent tous les mêmes rêves : devenir son propre patron, être artiste, voyager, créer son activité ou s’installer à la campagne. Ce terrible besoin se fait strident ou sourd, selon les moments. Cette crise ouvre un espace de liberté. . « S’engager réellement » M.

Changer d’identité ? Henri Quinson. A propos du travail - topos.over-blog.com. Paradoxe : 'Evoquer le monde du travail en plein été mais je fais partie de ces quelques malheureux nouvellement embauchés et privés de congés payés ... enfin presque me concernant parce que les RTT c'est une belle invention humaine ... En pur produit de ma génération, habituée au butinage et réfractaire à tout effort de rigueur, je cite de manière anarchique (allusion fine non dissimulée) mes références : la Bible, "Manifeste pour une désobéissance civile", "le droit à la paresse", Marx, "la société du mépris" d'Axel Honneth, "le travail sans qualités" de Richard Sennet, bref un heureux éventail d'ouvrages qui me remplissent d'optimisme quant à ma capacité à tenir le coup jusqu'à une éventuelle retraite ... En revanche, je peux à volonté goûter de cet abrutissement dont parle déjà Lafarge au XIXième siècle au sujet des prolétaires dans son fameux pamphlet.

Revolte au travaill. Au boulot depuis deux mois, ma vie sociale ne se réveille pas. « La solitude au travail vaut celle au chômage. » Réponse d'un riverain, qui a retrouvé du travail, à une autre sans emploi. Chère Novalie, tu as écrit » Chômeuse depuis six mois, ma vie sociale s'éteint ». Comme toi, j'ai vécu six mois au chômage . Je me suis senti seul et désespéré, honteux de confondre les lundis avec les dimanches, gêné de dépenser mon allocation de retour à l'emploi en Mojitos en début de mois et en bière en fin de mois, pour oublier les longues journées passées à envoyer des CV comme un naufragé balance des bouteilles à la mer.

Moi aussi tu sais, j'ai perdu mon temps à surfer sur Facebook , j'ai « poké » des gens, « liké » des statuts, posté des liens musicaux, commenté les photos de vacances en Grèce d'une fille que je n'ai pas vue depuis trois ans, juste parce que je n'avais rien d'autre à faire. 9 heures, open-space, lumière jaune, je m'assois C'est vrai, le chômage n'est pas une sinécure. Il nous ramollit, nous coupe du monde, nous désociabilise. L'emploi [Ça me travaille…] Dans la hotte de mémé kamizole : les étapes du passage de l’Etat. Là, c’est vraiment "cadeau" ! Non seulement fort bien écrit – normal pour un écrivain ! – mais surtout fort intéressant, très bien documenté et argumenté. La guerre du travail sans travail. Le sous-titre donne le ton : "Travail" et "chômage", c'est comme "progrès" et "UMP" : Des marques déposées et censées ne pas aller l'une sans l'autre.

Prenez bien votre respiration car c’est long mais je vous jure que la plongée en apnée vaut tout à fait le détour. Moi qui ai vécu cela en direct, cela me rafraîchit considérablement la mémoire. Pour les personnes qui ne l’auront pas vécu, sinon dans des livres ou par les souvenirs de leurs parents ou grands parents, ce travail remarquable leur sera d’une précieuse utilité pour comprendre comment nous sommes passés de l’idée que le progrès social ne pouvait que continuer à la paupérisation actuelle du plus grand nombre. Constat conforté par ce qu’en pouvait écrire autant George Sand que Flora Tristan, lors de son «Tour de France» qui lui fut fatal. De la «fracture sociale» à la «valeur travail», 15 années de men.

Mardi, 06 Avril 2010 05:34 La paupérisation de la société est en marche. Les derniers chiffres de l'INSEE, évoqués vite fait à la veille du week-end de Pâques (une actualité chassant l'autre…), en attestent. Dans son Enquête sur l'évolution des Revenus Fiscaux et Sociaux publiée vendredi, basée sur l'ensemble des déclarations de revenus effectuées sur la période 2004-2007 qu'il a recueillies puis découpées en dix tranches (ou déciles), l'Institut National de la Statistique et des Etudes économiques note que l'ensemble de la population s'est sensiblement appauvrie par rapport à une minorité de très aisés : de quoi mettre à bas cette idéologie fallacieuse qui consiste à prôner que l'enrichissement d'une poignée profiterait à tous. De 2004 à 2007, le revenu moyen des neuf premiers déciles - soit 90% des Français - n'a augmenté que de 9% tandis que celui du dernier décile grimpait, lui, de 16% pour la catégorie «aisée» à 40% pour la «plus aisée», soit quatre fois plus vite !

PhDx » La montée en puissance de l’ouvrier chinois, une chance pour le monde. Dans les usines chinoises, la paie et les protestations augmentent. C’est bon pour la Chine et pour l’économie mondiale. Le travail bon marché a permis de bâtir le miracle économique chinois. Ses ouvriers travaillent dur pour un coût très inférieur à celui de leurs homologues américains ou allemands. Tout en bas de l’échelle, une population migrante estimée à 130 millions de personnes vient travailler dans les villes champignons pour 1.348 yuans par mois en moyenne l’année dernière.